Claude Cahun. Claude Cahun, née Lucy Schwob (1894-1954), est à la fois écrivain, femme de théâtre, et photographe.
Intimiste, poétique et largement autobiographique, l'œuvre de Claude Cahun, qui s’étale sur une vaste période allant de 1910 à 1954 — peu avant sa mort —, échappe aux tentatives de classification ou de rapprochement. Ce sont sans doute ses autoportraits qui ont suscité le plus d’intérêt. L’artiste s’y sert de sa propre image pour démonter un à un les clichés associés à l’identité. Claude Cahun s’est réinventée à travers la photographie (comme à travers l’écriture), en posant pour l’objectif avec un sens aigu de la performance, habillée en femme, en homme, cheveux longs ou crâne rasé (chose des plus incongrues pour une femme de l’époque). Longtemps méconnue, l'œuvre photographique de Claude Cahun s'est imposée ces dernières années comme l'une des plus originales et des plus fortes de la première moitié du XXe siècle.
> Commissaires : Juan Vicente Aliaga et François Leperlier. Claude%20Cahun,%20Autoportrait%20au%20miroir. Une héroïne "impossible" : Claude Cahun. Quiconque se livrait à une recherche sur Claude Cahun disposait jusqu’alors d’un unique ouvrage de référence : Claude Cahun, l’écart et la métamorphose, essai écrit et publié par François Leperlier en 1992 chez Jean-Michel Place (310 pages).
En fait, les derniers curieux arrivés n’en disposaient même plus, le livre étant épuisé depuis quelques années. Par bonheur, depuis mai 2006, ils peuvent à nouveau profiter, non seulement d’une réédition, mais d’un travail actualisé et considérablement enrichi [1]. En effet, l’apparition de plusieurs œuvres et sources documentaires encore inédites a conduit François Leperlier à reprendre le collier et, au prix d’un travail de bénédictin, à présenter un essai profondément refondu. La modification du sous-titre [2], sans contredire en rien le précédent, en est un signe : Claude Cahun, l’exotisme intérieur, est publié cette fois chez Fayard (504 pages). Deux annexes sont particulièrement précieuses. Claude Cahun, unique en son genre.
On ne compte plus les articles et les sites Internet consacrés à Claude Cahun (1894-1954).
En moins de trente ans, celle-ci est passée des oubliettes de l'histoire au panthéon des icônes de la modernité - et même de la cause queer. C'est en 1984 que le philosophe François Leperlier, intrigué par cette surréaliste méconnue, s'est mis à exhumer ses images et ses textes et a rédigé une biographie. On a alors découvert à la fois une personnalité hors normes et une oeuvre radicale. Lesbienne affichée, militante de gauche, résistante, Claude Cahun fut une artiste multicarte, à la fois écrivain, traductrice, photographe. Dès les années 1920, elle a exploré dans ses images des thèmes devenus brûlants dans l'art contemporain : l'ambiguïté sexuelle, le travestissement, la quête d'identité.
Quatorze ans après la grande exposition Claude Cahun au Musée d'art moderne de la Ville de Paris, François Leperlier et Juan Vicente Aliaga font le point sur l'oeuvre et le personnage. Claude Cahun. Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes »(décembre 2014).
Améliorez sa vérifiabilité en les associant par des références à l'aide d'appels de notes. Claude Cahun, née Lucy Schwob le 25 octobre 1894 à Nantes, morte le 8 décembre 1954 à Saint-Hélier (Jersey), est une écrivaine et plasticienne-photographe française. Sa vie est étroitement liée à celle d'une autre artiste d'origine nantaise, Suzanne Malherbe (Marcel Moore), sa compagne. Liée au mouvement surréaliste, Claude Cahun s'est aussi engagée dans la vie politique de l'entre-deux-guerres et dans la Résistance pendant l'occupation allemande de Jersey. Biographie[modifier | modifier le code] Origines et enfance[modifier | modifier le code] Lucy Schwob naît le 25 octobre 1894 à Nantes[1]. Lucy Schwob est la nièce de l'écrivain Marcel Schwob et la petite-nièce de l'écrivain Léon Cahun. Livres.