Responsabilité sociétale : quel impact a votre travail ? - L’époque actuelle nous invite à une démarche inédite, en tous domaines.
“Bilan carbone”, “empreinte écologique”, “responsabilité sociétale” : nous sommes appelés à questionner et mesurer les conséquences de nos actions quotidiennes. Et ce, d’autant plus que ces effets sont devenus systémiques avec la mondialisation des échanges. Effets domino ou papillon, nous prenons conscience de notre influence sur les équilibres du monde. Nous voilà face à notre responsabilité personnelle. Comment cette question se pose-t-elle dans notre quotidien au travail ?
La question du sens au travail a pris une large place dans les articles sur la motivation et le bien-être au travail. Quoi… encore !? Agir localement, penser globalement “Ne rien jeter, ne rien vider, la mer commence ICI” indiquent les grilles d’évacuation d’eau de pluie dans la ville de Collioure, dans les Pyrénées orientales (1). Et jusqu’au fin fond des océans, l’empreinte humaine est désormais visible.
Et ce n’est pas toujours confortable. Réagir à une attaque surprise - l'Œil du Kolibri - Ressources pour managers et dirigeants. « Et soudain, un inconnu vous offre des fleurs » scandait une publicité des années 80.
Ainsi nos interactions débutent-elles parfois par le meilleur, comme au cinéma. Mais quand les fleurs sont des piques et le bouquet empoisonné, quel accueil faisons-nous à cette entrée en matière : sortons-nous le vase ou le bouclier ? Quelle position prendre pour se trouver dans la meilleure posture possible ? Plusieurs échanges avec des clients que j’accompagne m’ont inspiré cet article. Imaginez, vous vous trouvez à la place de… Olivier, manager d’une équipe de 8 personnes Scène 1 – [Intérieur jour] Olivier arrive au bureau et salue chaque membre de son équipe. Selma, agent au guichet d’une compagnie ferroviaire Scène 2 – [Intérieur jour] Selma lève les yeux, la file d’attente est encore longue.
Charles, consultant indépendant Scène 3 – [Intérieur nuit] 19h. Le devis du changement. Dans l’épisode précédent, il était question de garder ouverte autant que possible l’option de quitter le job, le projet ou la mission qui nous engage aujourd’hui.
Afin de garder de la souplesse et sa capacité de rebond en imaginant le plan B (changer) associé au plan A (prolonger l’existant). Allons plus loin dans cette idée de rebondir et plus si affinités, car parfois… le plan B devient un nouveau plan A ! Vous est-il arrivé de vous adapter à une situation professionnelle en la vivant plutôt bien jusqu’au jour où vous vous êtes livré(e) à un exercice simple mais risqué : faire l’addition, mesurer la dépense, les coûts cachés ? C’est ce qui est arrivé à Maxime. Les coûts cachés du non-changement Depuis 2 ans Maxime est commercial dans le logiciel, affecté à la zone Europe du Nord, vaste terrain de jeu où il multiplie les déplacements.
La relation avec sa femme qui se dégrade (“tu n’es jamais là !”) Mais le seul inconfort suffit-il à nous faire bouger ? Changement de cap Par exemple : Le coup du sac plastique. Mon père nous a souvent dit, à mes frères et moi, qu’il fallait être toujours prêt à partir d’un job, à tout moment, avec toutes ses affaires dans un sac plastique.
Si aujourd’hui le sac serait plutôt en tissu pour préserver Mère Nature, je souscris au principe consistant à accepter d’avance la possibilité d’un départ précipité et qui laisse parfois beaucoup derrière soi. Extrême… ou bien sage manière d’ouvrir ses choix ? Car dans quel piège entrons-nous quand l’idée de la rupture n’est même pas une option envisageable ? “J’y suis j’y reste” Peut-être avez-vous déjà vécu cette expérience, dans un job, une mission, ou une relation professionnelle. Une jeune femme que j’accompagnais, tenait bon dans un métier qui ne lui plaisait plus, avec des horaires prolongés, d’épuisants trajets quotidiens et 2 enfants en bas âge à la maison. Paradoxalement, le poste auquel cette femme tenait tellement, qui semblait son trésor, prenait des allures de prison. Détournement de tête. Vous arrive-t-il de vous mettre dans tous vos états parce que vous ne trouvez plus vos clés ?
Ou bien que votre ordinateur tourne au ralenti ? Ou que vous venez d’apprendre que vos amis vous lâchent pour les vacances alors que vous aviez réservé une immense maison ensemble ? Ou encore, que votre boss vous annonce que la présentation que vous venez de lui livrer, après y avoir passé beaucoup de temps, n’est plus utile ? Vous arrive-t-il d’avoir alors des réactions internes et externes qui vous dépassent, et de faire alors, ou dire, des choses qui vous débordent, de vous sentir embarqué(e) sur le moment et un peu honteux(se) après ?
Bienvenue dans le détournement du cerveau par l’amygdale ! L’amygdale est une partie du système limbique de notre cerveau (en charge des émotions), qui traite les stimuli en lien avec un danger, une menace. L’amygdale est comme un centre d’alerte, elle gère l’urgence, prenant le pas sur le centre de décision de notre cerveau. 6 secondes pour mieux répondre :