Droit, responsabilité et éthique. Droit, responsabilité et éthique Animateur : Michèle BATTISTI, Responsable Veille juridique, ADBS Le droit, une affaire de responsabilité Michèle BATTISTI Le Droit, c’est un subtil équilibre à organiser entre droits et devoirs.
Sur Internet, il y a indéniablement des règles à prendre en compte tant sur le plan du droit d’auteur que du respect dû aux personnes. Ethique et déontologie des documentalistes. L'agir éthique et responsable de l'enseignant. Mots clés : éthique professionnelle – formation des enseignants – identité enseignante – compétence éthique « Agir de façon éthique et responsable » : cet énoncé figure en tête de liste des dix compétences professionnelles des enseignants (MEN, 2010).
Que recouvre exactement cette compétence déclinée comme les neuf autres en connaissances, capacités et attitudes ? Est-elle en écho ou en discordance avec les approches d’autres référentiels francophones, canadiens et suisse par exemple ? Tel sera l’objet de la première partie qui, en fait, s’avère être un ensemble de réponses à une question initiale posée par l’enseignant dans l’exercice de son métier : « Que dois-je faire ? » Ces réponses, ordonnées autour d’énoncés normatifs, de valeurs, de bonnes pratiques construisent une éthique et une identité professionnelles de l’enseignant. Une compétence dans des référentiels Approche française Les capacités du professeur, nous les regroupons en quatre domaines. Approche canadienne Approche suisse. L'éthique professionnelle des enseignants : déontologie ou éthique appliquée de l'éducation ?
Notes Maître de conférences, IUFM des Pays de la Loire.
Ricœur P. Parcours de la reconnaissance. Paris : Stock, 2004. Fabre M. Moreau D. Estrela M. Pettit P. Lemosse M. La responsabilité juridique des professionnels de l'information et de la documentation et les codes de déontologie. La journée d’étude, organisée par l’ADBS (Association des professionnels de l’information et de la documentation) le 7 février 2007 à Paris, a été consacrée à deux thèmes distincts mais étroitement liés : la présentation des « principes de déontologie » destinés aux documentalistes et la responsabilité juridique de ceux-ci face aux auteurs d’une part et à leurs clients d’autre part.
Un public nombreux et des discussions variées et multiples manifestaient l’importance et l’intérêt que la profession accorde aux deux thèmes. Tandis que la « juridisation » est depuis longtemps entrée dans la sphère professionnelle des documentalistes, le temps de la « responsabilisation » entre aujourd’hui dans leur actualité. Quelle morale pour l'Ecole ? Si l'art d'enseigner n'est pas une technique, quelles valeurs peuvent fonder ses propres obligations ?
Que signifient l'efficacité ou la réussite, voire l'obligation de moyens, sans critères déterminés ? Occupée à lutter contre l'idée d'un métier qui ne s'apprend pas, dans un effort de professionnalisation porté par les IUFM, la formation enseignante a peut-être négligé une valeur régulatrice essentielle, la morale. C'est en tout cas l'idée que soutient Erick Prairat, professeur en sciences de l'éducation à l'Université de Nancy 2. Dans "La morale du professeur", il établit les éléments d'une éthique professorale et d'une déontologie enseignante, dont il tire les jalons d'une possible formation pour les étudiants en professorat.
Réflexions générales sur l’éthique professionnelle enseignante. 1Parler d’une éthique professionnelle enseignante, c’est parler de deux choses : des valeurs fondatrices du « choix d’éduquer » (axiologie), telles l’égalité de traitement des élèves, le postulat d’éducabilité, etc., et des normes définissant des obligations concrètes (déontologie), tels le devoir de réserve, l’obligation d’informer les parents, etc.
Mais c’est aussi inscrire la profession enseignante dans une perspective inédite, celle de l’individualisme démocratique contemporain qui l’invite à se « professionniser » sur le modèle des professions libérales. Ceci implique une auto-organisation du corps et une élaboration collective de ses valeurs et de ses normes. Là se trouvent peut-être les limites de l’idée d’éthique professionnelle enseignante. Valeurs du bibliothécaire (addendum) : un décalogue ? Dans un précédent billet, je m’interrogeais sur les valeurs symboliques attribuées au bibliothécaire par la vox populi.
Soit dit en passant, je n’en faisais ni une prescription formatrice, ni une description de la réalité, ni une Cité radieuse professionnelle, mais un constat de ce qu’un quidam moyennement cultivé et imprégné d’une culture commune estime caractéristique de ce bibliothécaire imaginé. Ce billet m’a valu quelques discussions, d’ailleurs plus nombreuses dans la « vraie vie » que dans les commentaires au billet ou sur d’autres espaces électroniques. Piqué au vif par plusieurs questions, je souhaite -brièvement – livrer à votre sagacité une réflexion autant qu’une profession de foi. J’ai tenté de répondre il y a peu à une chercheuse qui me demandait urgemment de donner en quelques mots-clés les « valeurs » du bibliothécaire. Mon interlocutrice me proposait notamment de poser l’exigence puissante du service public.
Saint Jérôme, un des patrons putatifs des bibliothécaires...