Jstor. Méli Mélo - Démêlons les fils de l'eau. Les économies financières que l’on pourrait réaliser en ne traitant pas (ou en traitant moins) l’eau qui est utilisée pour d’autres usages que les usages alimentaires ne sont donc pas très importantes dans beaucoup de cas.
Cependant elles existent, en particulier dans les villes où la moins bonne qualité de la ressource impose un traitement plus poussé, et il faut se demander pourquoi elles ne sont pas mises en œuvre. Pour répondre à cette question il est nécessaire de s’interroger sur les solutions alternatives possibles. Serait-il intéressant financièrement d’avoir deux réseaux de distribution ? La première solution alternative consisterait à construire deux réseaux publics urbains, l’un pour distribuer de l’eau potable et l’autre pour distribuer de l’eau non traitée ou traitée de façon plus sommaire. Combien coûterait la construction d’un second réseau de distribution ?
Pour évaluer ce coût, le plus simple est de raisonner par analogie avec le réseau de distribution de l’eau potable. Eaux urbaines. Les eaux urbaines De tout temps, l'homme a été fasciné et horrifié par l'eau.
Elle qui donne la vie, mais qui dans certaines conditions peut aussi la prendre. La pluie, cette calamité des temps modernes ( pluie = mauvais temps) (c'est absurde, mais solidement ancrer dans les mentalités) collectées par les toitures et les chaussées a d'abord été évacuée au plus vite en dehors des villes et des villages. Mais assez vite, on s’aperçut que cela provoquait une pollution des cours d'eaux, et avec l'augmentation croissante des surfaces imperméabilisées urbaines, et de nouvelles pratiques agricoles, des inondations de plus en plus graves.
Il a donc fallu la traiter, et la stocker pour temporiser son rejet dans le milieu naturel. Depuis une dizaine d'années, l'eau de pluie est aussi utilisée pour agrémenté certains quartiers, avec l'influence des urbanistes germaniques et anglo-saxons, bien qu'il y ait toujours le problème de la responsabilité des maires en cas de mort par noyade. 7renaud hellier. Gestions de l’eau et du développement urbain dans l’espace dijonnais : quels modes d’intégration territoriale ?
Ressource en eau par des réseaux défectueux, ou encore la sollicitation d’hydrosystèmes fragilisés par des déficits pluviométriques répétés sont autant de phénomènes dans lesquels le développement urbain joue un rôle, conjointement avec les autres usages des sols et de l’eau. 2La gestion du développement urbain s’impose alors comme un levier de régulation de la pression anthropique sur la ressource et les milieux.
Bien au-delà d’une mise aux normes des réseaux techniques, il s’agit pour les collectivités urbaines de repenser le lien entre la ville et son environnement au sens plein — milieux et dynamiques physico-naturelles — et d’y adapter les projets d’urbanisation et de développement des réseaux. Or, les territoires sur lesquels s’appliquent les politiques urbaines se différencient fortement des périmètres des territoires hydrologiques « naturels ». A. Une situation en tête de bassin-versant, des ressources fragiles 1. Tableau 1 : Caractéristiques physiques des bassins-versants 2. NB. Renforcement de l Alimentation en Eau Potable en Milieu Urbain : La Banque mondiale d bloque 30 milliards de F CFA en faveur de la C te d Ivoire.
Le Conseil d’Administration de l’Association Internationale pour le Développement (IDA), du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le vendredi 9 décembre 2016, un crédit d’un montant de 30 milliards de F CFA en faveur de la Côte d’Ivoire pour le financement des activités du Projet de Renforcement de l’Alimentation en Eau Potable en Milieu Urbain (PREMU).
Ce montant va servir à offrir un paquet de services essentiels, autour de la réhabilitation et de la réalisation d'infrastructures hydrauliques urbaines. Les activités proposées au financement dans ce projet sont constituées des actions prioritaires qui contribueront à réduire le déficit de desserte d’eau potable dans les agglomérations urbaines de l’intérieur du pays notamment Korhogo, Ferkessédougou, Tiassalé, N‟Douci, N‟Zianouan, Agboville, Béoumi, et Bingerville, à travers le renforcement des installations de mobilisation de la ressource en eau et de production d’eau potable, ainsi que la densification du réseau de distribution. L'eau en France : tous concernés !