Artpla33: LE LABYRINTHE DANS L'ART. Le labyrinthe est à l'origine un palais de la mythologie grecque construit par Dédale pour y enfermer le Minotaure par ordre de Minos.
Apparu dès la Préhistoire, on retrouve le labyrinthe dans de nombreuses civilisations. Chez les Egyptiens, ce monument souterrain servait généralement de tombeau à un illustre personnage. Il était conçu comme un enchevêtrement de couloirs et de voies qui menaient, pour la plupart, à des impasses. Certaines pyramides ne contiennent-elles pas de véritables méandres, destinés à protéger au mieux leur chambre funéraire? Il semblerait que l'idée ait voyagé jusqu'aux rives de l'empire minoen et que Dédale, le célèbre architecte, se soit inspiré des bâtisseurs égyptiens pour construire cette célèbre prison à laquelle il donnera son nom — prison qui cachera le Minotaure. Labyrinthes - Histoire de l'Art - Livres d'Art - Art - Culture - Société. Le Labyrinthe oeuvre d’art à l’époque contemporaine. – Le Blog d'Histoire de l'Art des AI2. Images du labyrinthe - Histoire de l'Art - Livres d'Art - Art - Culture - Société. À TRAVERS LES LABYRINTHES.
Le labyrinthe, en tant que construction et en tant que symbole, se retrouve dans de nombreuses traditions culturelles.
Comme l’explique Umberto Eco (auteur de la préface du catalogue de l’exposition), cette figure fascine l’humanité depuis des milliers d’années car elle représente un aspect de la condition humaine : ces innombrables situations dans lesquelles il est facile d’entrer mais beaucoup plus difficile de sortir. Maquette du Labyrinthe d'Arkville (Michael Ayrton, 1968) Courtesy Jacob E. Nyenhuis, Michigan Voir et essayer les labyrinthes L’exposition établit une distinction nette entre les labyrinthes à chemin unique et les dédales, labyrinthes offrant plusieurs choix de parcours, et fait porter la réflexion sur la signification et les pratiques actuelles autour de ces figures.
Une figure classique : le labyrinthe à chemin unique. Varia. Pauline Mari : « Les Diagonales du fou. Dans L’Œil du labyrinthe de Mario Caiano. Pauline Mari Les Diagonales du fou Dans L’Œil du labyrinthe de Mario Caiano Histoire de l’art, numéro 81 (2017/2) Télécharger l’article au format pdf Parabole du non-voyant Fig. 1.
Voici comment Mario Caiano fait débuter L’Occhio nel labirinto (L’Œil du labyrinthe), giallo de coproduction italo-monégasque, tourné en Italie et distribué en 19721 : au son d’une partition de jazz signée Roberto Nicolosi, les titres rouges du générique apparaissent dans le noir sur un mur crépi. Pourquoi sauver des limbes un giallo, passé inaperçu en son temps ? Le labyrinthe à l'époque moderne* Réponse du département Arts et Loisirs Le thème du labyrinthe est un thème récurrent dans l’histoire de l’art et, ce jusqu’à nos jours.
L’ouvrage de Jeff Saward intitulé « Labyrinthes » atteste d’une très large utilisation de ce thème par de nombreux artistes. Disponible à la bibliothèque de la Part dieu, il retrace l’histoire du dédale, du labyrinthe et de ses formes, des origines aux créations contemporaines. LABYRINTHES 1/4 : L'ombre du Minotaure - Lettres d'Arts, littérature et histoire des arts.
Mais la version la plus connue est celle qui nous parle de celui de Cnossos, en Crète.
On trouve même à la Bibliothèque Nationale de France, pour les plus rêveurs d'entre nous, un prétendu plan de ce labyrinthe qui aurait été découvert par l'abbé Katalanopoulos. La mythologie situe dans cette prestigieuse ville antique le palais du roi Minos et son célèbre Labyrinthe, sur lequel plane l'ombre du Minotaure. Comme toujours, de très nombreuses versions du mythe sont en concurrence, nous choisirons celles qui semblent les plus connues.
Pour se venger de la mort de son fils, Minos, le roi de Crète, demande aux Athéniens de lui livrer à intervalles réguliers sept jeunes filles et sept jeunes gens. Il les oblige ensuite à entrer dans le Labyrinthe, un palais aux innombrables salles. LABYRINTHES 3/4 : L'art de s'égarer - Lettres d'Arts, littérature et histoire des arts. Dans un bâtiment ou une ville, le dédale cache des lieux, en révèle d'autres et joue sur la surprise.
Dans un roman, la digression, par ses détours, retarde la narration principale mais permet aussi d'amplifier le récit. Dans un jardin, le labyrinthe organise l'espace et emmène le passant vers l'inconnu. Dans tous les cas, le labyrinthe résonne comme une injonction de la part de son inventeur ; mais surtout il rend le visiteur acteur. Une publicité pour la ville... LABYRINTHES 2/4 : Un jeu d'enfants ? - Lettres d'Arts, littérature et histoire des arts. L'histoire de Thésée vue précédemment (LABYRINTHES 1/4 : L'ombre du Minotaure) nous a appris que le labyrinthe est une œuvre architecturale compliquée, dans laquelle il est facile de se perdre et contenant toutes sortes de dangers mortels et de créatures surnaturelles.
Il constitue un lieu d'épreuves qui permet souvent à un jeune héros de s'affirmer. Ce sont ces thèmes que nous retrouverons dans les multiples œuvres qui suivent. Un accomplissement Commençons avec le film Labyrinthe (1986) de Jim HENSON (1936-1990), avec David BOWIE et Jennifer CONNELLY. La jeune Sarah est passionnée de récits fantastiques, et rêve de vivre sa propre aventure. LABYRINTHES 4/4 : Les détours de l'esprit - Lettres d'Arts, littérature et histoire des arts. Bill SANDERSON est un illustrateur dont vous pouvez visiter le site officiel ici : Son illustration Les circonvolutions cérébrales du Penseur comme un labyrinthe de choix dans l'éthique biomédicale (1997), réalisée sur papier à gratter, résume de la meilleure façon le caractère inextricable de la pensée humaine.
Le titre à rallonge est déjà un indice. L'image témoigne des débats qui agitent le monde médical, concernant les interventions possibles ou non. Premièrement, on y retrouve le célèbre Penseur de RODIN, qui renvoie à nos activités de réflexion. Ensuite, les multiples replis de notre cerveau (en latin, les gyri) sont dessinés de telle sorte qu'ils rappellent la forme d'un labyrinthe. La présence d'objets au symbole clair comme la girouette, le télescope ou encore le panneau indicateur, viennent appuyer la question de l'orientation. Un symbole religieux. De l’art de se perdre dans un labyrinthe… (2) Je reviens encore dans le labyrinthe, inexorablement.
Je distingue subjectivement (je souligne ce mot pour les googleurs qui seraient ici pour faire un exposé car ici tout est subjectif et rien ne se rattache à une quelconque réalité universelle) trois types de labyrinthes, ce qui engendrent trois façons différentes d’être présent dans le labyrinthe. 1. Le pont labyrinthique : celui que l’on traverse.
Ce labyrinthe a classiquement une entrée, des couloirs linéaires ou maniérés et une sortie qu’il faut trouver. On peut y être enfermé contre son gré (punition, épreuve, hasard, etc.) ou y être entré volontairement (curiosité, orgueil, ambition héroïque, etc.). 2. Celui-là n’a qu’une entrée et un centre ostentatoire ou ésotérique. J’ouvre une parenthèse mythologique afin de ne pas « m’enfermer » dans le labyrinthe chrétien : si on devait imaginer Ulysse prisonnier dans sa labyrinthique Odyssée, ce serait celui-ci le modèle.