Banque - Actu éco, archives, images. The fire power of the financial lobby. Skip to main content.
Comment le lobby financier condamne Bruxelles à l'impuissance politique. Au moment où chacun put prendre conscience de l’ampleur de la crise financière et de ses conséquences tragiques pour les économies européennes, l’évidence s’imposa qu’il fallait imposer des moyens de régulation et de contrôle afin d’éviter que pareil désastre ne se reproduise.
Les gouvernants se multiplièrent alors en déclarations d’intentions affirmant leur volonté de se saisir de la question, et divers plans furent envisagés. Banques françaises : les salaires des patrons en forte hausse. Les banques françaises en ont fini avec la crise, et la rémunération de leurs dirigeants reflète ce retour à meilleure fortune.
Les bonus, proportionnels aux résultats des établissements, s’envolent à nouveau pour une majorité de patrons. Pour la plupart des dirigeants, la rémunération fixe évolue peu. Le code Afep/Medef recommande d’ailleurs que la part fixe des revenus des mandataires sociaux ne soit revue qu’à échéances relativement longues. Ainsi Jean-Paul Chifflet, à la tête du Crédit Agricole SA (Casa), ou François Pérol, le patron de BPCE, n’ont pas vu leur fixe bouger depuis le début de leurs mandats, respectivement à 900.000 et 550.000 euros. A la Société Générale, celui de Frédéric Oudéa, président-directeur général du groupe, est resté stable à 1 million d’euros en 2013. Infographies: salaires et autres revenus des banquiers en France.
Rémunération de Pierre Mariani, Président du comité de direction de Dexia Pierre Mariani, Président du comité de direction Rémunération fixe: 1 200 000 euros* Rémunération variable: 600 000 euros* Jetons de présence: 0 euro Avantages en nature et autres: 9 411 eurosTotal: 1 809 411 euros * dont 200 000 euros de prime de fonction ** dont 40 % différés et sous condition Remuneration de Frédéric Oudea, Président directeur général de la Société générale.
Bonus dans les banques : le retour des folles rémunérations. Les aides d'Etat étant remboursées et les établissements recommençant à engranger de généreux bénéfices, les patrons des banques françaises n'ont plus de raison de renoncer à leur bonus.
L'an dernier, le président-directeur général de la Société Générale, Frédéric Oudéa, et le président du directoire de BPCE, François Pérol, n'avaient pas perçu de rémunération variable au titre de 2009. Mais le millésime 2010 devrait les consoler. Avec un bonus estimé à 3,2 millions d'euros, Frédéric Oudéa est de loin le mieux servi. Financial sector spends €120mn on EU lobbying. BRUSSELS - The EU's financial industry spends more than €120 million per year and employs over 1,700 lobbyists to work in the EU institutions, according to new research by transparency campaigners.
The report on "The fire power of the financial lobby" published on Wednesday (9 April) by the Corporate Europe Observatory found that more than 700 different financial industry groups were active in the EU institutions in 2013. Its findings will come as no surprise to Brussels-insiders. The lobbying industry has boomed in recent years as the EU's law-making powers have increased and financial sector legislation has been a key priority of its institutions in the current legislative term. Since the 2008 financial crisis which prompted EU governments to pump in around €1.6 trillion to keep their banks afloat, the EU has passed a raft of legislation aimed at tightening regulation ranging from the banking and insurance sectors to derivatives and credit rating agencies.
Banques européennes : seules les rémunérations des patrons ne connaissent pas la crise. Voilà qui ne va pas réconcilier la vox populi avec l'univers de la finance.
Ni apaiser le climat social tendu au sein des banques. En 2010, la rémunération (en cash et en stock-options) des dirigeants des banques européennes - aujourd'hui appelées à se recapitaliser en urgence - a grimpé de 12,5%, à 380 millions d'euros au total, selon une étude du cabinet AlphaValue. Non seulement cette somme est supérieure de 40% à la moyenne des autres secteurs d'activité, d'après le bureau de recherches, mais, surtout, le parcours boursier des banques n'est pas à l'avenant.
L'an dernier, l'indice Bloomberg des services financiers en Europe s'est affaissé de 11,5%, soit une baisse plus importante que celle du Dow Jones Euro Stoxx 50 (-7,5%). L'écart s'est encore creusé depuis janvier, crise de la dette dans la zone euro oblige, avec une dégringolade de 30% des valeurs bancaires européennes, près de deux fois supérieure au repli du marché. L'austérité des rémunérations de dirigeants de banque, c'est fini ! Frédéric Oudéa, PDG de la Société Générale Les banques françaises portent encore des stigmates de la crise, mais l'heure n'est globalement plus à l' « austérité » des rémunérations de leurs dirigeants.
Tous les groupes bancaires ne sont toutefois pas logés à la même enseigne. Détails. Part variable en berne au Crédit Agricole Terminant 2012 avec une perte de 6,5 milliards d'euros, Crédit Agricole SA (Casa) a connu une « annus horribilis ». Bonus en forte hausse chez BNP Paribas. BANKSTER : Les Etats européens ont versé 1600 milliards d'euros d'aides aux banques depuis la crise. Cette somme représente 13% du PIB de l'Union européenne.
Les aides d'Etat accordées au secteur financier dans l'Union européenne se sont élevées au total à 1.600 milliards d'euros entre le début de la crise en octobre 2008 et fin décembre 2011.