Thomas Huriez, l’entrepreneur qui avance à 1083 km/h. "Le local, pour moi, c’est l’avenir" Thomas Huriez ne jure que par le made in France, il en a d’ailleurs fait son métier.
Depuis 2013, il est à la tête de la marque de vêtements 1083. Du filage à la confection, en passant par la teinture et le tissage, toutes les étapes de fabrication sont réalisées dans l’Hexagone. 100 % bio ou recyclés, les jeans de 1083 répondent à une éthique écologique. Très concerné par les questions environnementales, l’entrepreneur a fait du respect de la planète et de la production locale ses priorités. Le made in France étant au cœur de son engagement, le nom de la marque s’est imposé de lui-même. 1083, c’est le nombre de kilomètres qui séparent les deux villes les plus éloignées du pays : Menton et Porspoder. Le trentenaire a d’ailleurs réalisé cette distance… à vélo ! De l’informatique au jean Mais avant de devenir le gourou du made in France, Thomas Huriez a suivi des études d’informatique.
Des emplois locaux à la clé. 1083 : 69 boutiques de mode en France. 1083, une marque à la filière 100% française. La marque de vêtements 1083 a bâti un modèle basé sur les circuits courts avec une production 100 % française en associant directement ses consommateurs.
La marque 1083 lève 1,083 million d'euros auprès de particuliers - Actualité : business (#1191848) Publié le today 28 févr. 2020.
Jeans 1083: le "made in France", bien plus qu'un argument marketing. Un combat mené en s'appuyant sur l'éthique, l'écologie et la solidarité entre industriels.
"97% de la valeur de nos jeans irrigue l'économie locale", assure son fondateur Thomas Huriez, interrogé au siège de la société à Romans-sur-Isère (Drôme). Seuls le coton brut et les boutons et rivets sont importés. Et encore, ces derniers seront achetés dans la Drôme dès l'an prochain. Tout est parti d'un magasin à Romans - capitale déchue de la chaussure française - où Thomas Huriez, informaticien grenoblois "en mal de sens", se reconvertit à la vente de vêtements "éthiques".
"Quand je me suis lancé il y a onze ans, les vêtements éthiques étaient assez baba-cool", se souvient-il. Les jeans 1083 - L'Evasion des Sens. D’une idée éthique de relocalisation est né le concept de 1083 d’une fabrication de jeans à 100 % française.
Récit d’une histoire peu commune qui s’inscrit aujourd’hui dans une vraie tendance sociétale ; visite des ateliers à Romans dans la Drôme. La startup 1083 fait le pari que le made in France sera moins cher que le made in Bangladesh. Made in France, écolo, une centaine d’euros : c’est l’histoire d’un jean qui ne veut avoir aucun défaut… Et qui vient tout juste de lever 1,083 millions d’euros.
La promesse des pantalons “1083” est simple : ils ne feront jamais plus de 1.083 km entre les lieux de fabrication et de vente, soit la distance qui sépare Menton (Alpes-Maritimes), et Porspoder (Finistère), les deux villes les plus éloignées de France. Mais la marque, elle, en a fait, du chemin, depuis ses sept années d’existence. Le point de départ ? Romans-sur-Isère, dans la Drôme. En 2013, Thomas Huriez, ex informaticien, y est installé depuis quelques années déjà, à la tête d’un magasin de mode éco-responsable : Modetic. 12 heures pour 400 investisseurs Il se donne un défi de taille : commercialiser des jeans, véritables cauchemars écologiques, dans le but d’en faire un produit local et propre, le tout… sans faire craquer le PEL de ses clients.
Au démarrage, le chiffre d’affaires s'élève à 200 000 euros. 1083 - Jeans et Sneakers fabriqués en France. 1083 - Jeans et Sneakers fabriqués en France. Jeans 1083 contrarié dans son déménagement à Romans-sur-Isère. 1083 : des jeans écologiques made in France. « Non, un vêtement écolo, ce n’est pas forcément un bonnet coloré péruvien !
» C’est avec cette conviction chevillée au corps que Thomas Huriez a ouvert la boutique Modetic, en 2007, à Romans-sur-Isère (Drôme). Six ans plus tard, afin de compléter son activité, il créait 1083, une marque de jeans made in France. 1083 ? « Il s’agit de la distance entre les deux villes de France les plus éloignées l’une de l’autre, Porspoder [Finistère] et Menton [Alpes-Maritimes] », explique l’entrepreneur, qui se bat au quotidien pour recréer une filière textile dans l’Hexagone. Bien que positionné sur un créneau envahi par les importations de prêt-à-porter, le trentenaire rencontre un joli succès. Sur la plate-forme de financement participatif Ulule, « dès les deux premiers mois, nous avons reçu 1 000 précommandes à 100 euros le jean », se félicite celui qui pensait en vendre seulement 100. 1083 : la success story d'un jean français. Avec ses jeans et ses baskets produits en France, la marque 1083 a fait le pari d'une mode éthique et de qualité.
Pour préserver ses principes et ses valeurs, elle s'est affranchie des intermédiaires en relocalisant la production sur le territoire. Résultat : elle aide à redynamiser un secteur en déclin tout en garantissant les conditions de travail de ses collaborateurs et en limitant considérablement son impact sur l'environnement. Cocorico ! Vendre des vêtements éthiques, conçus de manière responsable C’est l’histoire d’un informaticien qui décide de donner du sens à son quotidien.
1083. Comment la marque de jeans 1083 réinvente la filière textile tricolore. Les machines à coudre ronronnent depuis quelques semaines dans la boutique 1083, dans le centre de Paris.
Les postes de travail rouge vif rappellent la couleur phare de la marque made in France. Ouvert sur le magasin, le nouvel atelier montre aux consommateurs comment leurs vêtements sont fabriqués. «L’intérêt de promouvoir les savoir-faire locaux est de faire prendre conscience aux clients de la valeur de ce qu’ils achètent. Grâce aux visites que l’on propose dans nos usines, on les fidélise», explique le fondateur Thomas Huriez, 39 ans. Si plusieurs marques nées sur Internet ouvrent des boutiques physiques, peu (Tediber, Le Slip français, etc.) ont les moyens de s'offrir une boutique de 125 mètres carrés dans le quartier parisien du Marais. Succès français : 1083, un jean et 1 001 idées - Le Point.
Jeans et Chaussures fabriqués en France. Et si la mode se tournait vers l’économie circulaire ? La production d’un seul jean nécessite entre 7 000 et 11 000 litres d’eau, soit l’équivalent de 285 douches.
L’industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante. Voilà ce que rappelle le dernier rapport de l’Institut national de l’économie circulaire, publié en septembre 2018. Sous l’impulsion de la fast fashion – et du rythme effréné de renouvellement des collections –, la production textile a doublé depuis les années 1990, tandis que la durée d’usage des vêtements est de plus en plus courte. Problème : pour augmenter les quantités de production à moindre prix, les industriels ont misé sur des modes de fabrication et de distribution nocifs pour l’environnement.Au premier rang des externalités négatives : le recours massif aux ressources, à commencer par l’eau, utilisée pour la culture du coton et les processus de teinture. Les solutions d’économie circulaire En amont, se tourner vers l’écoconception. Qui peut agir ?