Coeur de tic tac. Le 19 novembre 2013: Je m’appelle Georges Defès.
J’ai décidé de retranscrire dans ce blog le contenu de mon journal, avec l’aide de mon frère Paul, car je ne peux plus garder en moi ce qui me tiraille jours et nuits. Le 19 août 2013: Cela fait 3 mois jour pour jour que je suis chez moi et je n’ose plus sortir depuis ce jour fatidique du 19 août 2012, où Charlotte a refusé mon amour. Au début, je me sentais mal en allant au lycée, au supermarché ou en centre ville. Avec le temps, les endroits où je pouvaient me rendre ont diminué. Je me suis lancé dans des recherches sur internet, pour comprendre ce qui m’arrive. Écriture et professionnalisation. 1L’écriture est une attente institutionnelle qui va de soi.
Les rapports, dossiers, mémoires, portfolios, etc., concluent et sanctionnent la plupart des dispositifs de formation des secteurs de l’enseignement, de l’éducation, du travail social, etc. Ces pratiques d’écriture y jouent un rôle central et constituent parfois un fil rouge contribuant à la cohérence de l’itinéraire de formation.
En effet, si le « mémoire professionnel » est apparu dans la formation initiale des enseignants français en 1991, avec la création des Instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM), sa pratique est plus ancienne dans d’autres pays (la Grande-Bretagne par exemple), comme dans d’autres professions éducatives – travailleurs sociaux, animateurs – et dans la formation professionnelle des adultes, au point que l’on peut repérer des recherches anciennes sur les mémoires (Dubois-Monsaingeon, 1991 et même Fredefon, 1986). Faire et parler : l’émergence du langage 9– Avec P. 10– De S. 11– À Y. 19M.
Écriture et professionnalisation. 1L’écriture est une attente institutionnelle qui va de soi.
La narration de soi en groupe : le récit comme tissage du lien social. Notes Psychologue, psychothérapeute au Centre de guidance de Louvain-la-Neuve et au Centre de Traumatologie et de Réadaptation de Brugmann (Bruxelles).
Intervenante dans le cadre des Consultations Psychologiques Spécialisées en Histoires de vie (UCL). Psychologue, psychothérapeute au Service de Santé Mentale Chapelle-aux-Champs (Woluwé – Bruxelles). Assistant de l’Institut d’études de la Famille et de la Sexualité (Faculté de psychologie et des Sciences de l’Education – UCL). Faire de sa vie une histoire. Tout le monde a une vie mais peu de gens ont une histoire de vie.
En effet, accéder à la biographie est un privilège rare que connaissent seulement quelques personnages illustres. Pourtant, raconter sa vie par le biais d’une autobiographie éditée à compte d’auteur est une pratique désormais plus courante, parallèle parfois à des recherches généalogiques. Si l’on passe du texte à d’autres pratiques sociales, les occasions de faire le point sur sa vie ou sur celle des autres ne manquent pas : récits de mémoires familiales, discussions entre pairs (en réponse à la question : “Alors qu’est-ce que tu deviens ?”)
, anniversaires, commémorations, arrivées ou départs à la retraite, curriculums vitæ et entretiens d’embauche, etc. Pourtant, au-delà d’usages privatifs ou institutionnels, c’est dans les sciences humaines que la question biographique se pose désormais. Plusieurs raisons peuvent expliquer le développement de l’usage des histoires de vie dans la recherche en sciences humaines. Parcours, trajectoires, histoires, récits ? Le journal intime est-il un récit ? Le journal intime est habituellement considéré comme un texte sans structure, constitué de notes non liées, posées les unes à la suite des autres, que cet ordre simplement chronologique ne permet pas de lire vraiment comme un récit.
Il ne raconte pas une histoire. « A la différence [de l’autobiographie rétrospective], le journal est délié de tout souci de cohérence, aucun projet unitaire ne vient plus tenter de concilier les traces discontinues d’un vécu désaffecté de tout Telos », observe Jean-Pierre Carron [1][1] Ecriture et identité. Pour une poétique de l’autobiographie,.... Plus précisément, concède le philosophe quelques pages plus loin, « chaque notation, prise isolément, relève bien d’une configuration narrative à part entière [2][2] Ibid., p. 156. », mais la suite des fragments narratifs ne compose pas une histoire, ne s’inscrit pas dans un projet global de récit.
Si l’on considère que seul le récit unitaire est un récit, le journal n’en est évidemment pas un. Lorsque les silences parlent dans les récits de vie : comment analyser la complexité du social ? Notes Danièle KERGOAT, « Les concepts de “ consubstantialité ” et de “ coextensitivité ” appliqués à genre/classe/race », Communication au 2e congrès de l’AFS, RT « Genre, classe, race : rapports sociaux et construction de l’altérité », Bordeaux, 2006.
Béatrice APPAY, La dictature du succès : le paradoxe de l’autonomie contrôlée et de la précarisation, Paris, L’Harmattan, 2005. Cf. entre autres : Erika APFELBAUM, « The Impact of Culture in the Face of Genocide : Struggling between a Silenced Home Culture and a Foreign Host Culture », paper prepared for the symposium on « “ Culture ” in Psychology : a Developing Frame-Work », Fifth European Congress of Psychology, Dublin, Ireland, 6-11 July 1997 ; Isabelle BAKOUCHE (éd.), « Histoire et oubli : dossier », Genèses, n° 61, dec. 2005 ; Marie CEGGARRA, « Secret et silence : comment ne pas voir ?
Pourquoi ne pas dire ? Histoires de vie et formation des éducateurs. Notes Myriam de Halleux est docteur en psychologie, formatrice d’adultes et praticienne en histoires de vie.
Au CPSE (Centre de promotion sociale pour éducateurs) à Grivegnée (Liège-Belgique). J’utiliserai le terme au masculin pour ne pas alourdir le texte, bien que la population soit majoritairement féminine dans cette formation. Témoignage d’A. F.Ped.Esper54. Écrire pour (re)tracer son histoire de vie. Associations actives en histoire de vie.