Les signaux de Bertrand Chameroy envoyés à Hanouna avant son départ. TÉLÉVISION - Et si avant de quitter TPMP de "son plein gré", Bertrand Chameroy avait-il laissé entrevoir son mécontentent... pendant ses chroniques?
Des perches tendues à Cyril Hanouna dans le but de mettre fin aux petites "humiliations" subies trop fréquemment. Trois indices, au moins, le laissent à penser comme le montre notre montage vidéo ci-dessus. BASKETGATE Novembre 2015, Bertrand Chameroy rappelle en direct au présentateur de Touche pas à mon poste la blague de mauvais goût dont il a été victime, la saison précédente, pendant une séance d'habillage: "Une fois, on m'a chié dans les pompes! Cela fait un an que je mène l'enquête mais je ne sais toujours pas qui c'est", ironise-t-il.
Cyril Hanouna feint de chercher, lui aussi, le coupable: "Si je l'attrape... ". NON AU HARCELEMENT Octobre 2015, l'annonce d'une journée nationale contre le harcèlement scolaire sert de prétexte à Bertrand Chameroy pour présenter un montage compilant ses propres vexations subies dans TPMP. Hanouna « tyrannique » ? Même dans sa façon de démentir. Dans son dernier numéro, le quinzomadaire Society a enquêté sur la personnalité de Cyril Hanouna.
L’animateur de « Touche pas à mon poste », sur D8, est présenté comme un personnage sanguin (aux menaces téléphoniques faciles) et « tyrannique ». Plusieurs chroniqueurs sont interrogés de manière anonyme. Extrait : « Autant la première saison, on se marrait à faire ça, c’était un truc léger, on mettait des perruques et on parlait de la télévision, c’était cool. Autant, aujourd’hui entre la thune, la pression des audiences et les égos, c’est l’enfer. » Emission lunaire Lundi soir, Cyril Hanouna a consacré une partie de son émission à répondre au journal (à partir de 55 minutes). J’ai regardé cette émission lunaire et elle n’est pour moi que la preuve ultime que tout ce qui est écrit dans Society est proche de la vérité.
Cluedo en direct Première séquence, l’attaque des journalistes. Après les polémiques, Bertrand Chameroy quitte "Touche pas à mon poste" Les multiples polémiques liées à l’émission de Cyril Hanouna ces derniers jours – des intimidations et menaces présumées de son animateur envers des confrères aux retards de plusieurs mois dans l’envoi de cadeaux aux téléspectateurs, en passant par l’ambiance délétère en coulisses –, ont eu pour conséquence de provoquer le départ du chroniqueur Bertrand Chameroy.
Celui-ci l’a annoncé en direct le 8 mars, face aux téléspectateurs et à l’ensemble de l’équipe de Touche pas à mon poste (TPMP). “Aujourd’hui je ressens moins de plaisir, je me sens moins à l’aise quand je fais mes chroniques…”, commence-t-il avant d’être interrompu par Cyril Hanouna, visiblement inquiet d’essuyer de nouvelles critiques en direct : “C’est pas ce que vous m’aviez dit, vous m’aviez dit que vous êtes un peu gêné par tout ce qui…”. “Il y en a qui vivent très bien la surmédiatisation mais pas moi” Ce que révèle l'affaire Kesha. Son nom restera à jamais associé à l’injustice et à la violence d’une industrie musicale irrémédiablement sexiste.
Cinq jours après s’être vu refuser par la justice l’annulation du contrat qui la lie toujours à Sony et au producteur américain Dr. Luke, qu’elle accuse de viol depuis deux ans, la chanteuse Kesha a réagi pour la première fois dans un post Facebook. “Tout ce que je voulais, c’était avoir la possibilité de faire de la musique sans avoir peur ou être maltraitée. Il n’a jamais été question dans ce procès de renégocier mon contrat, d’obtenir un accord plus gros, ou plus avantageux. Kesha obligée de continuer à travailler avec son producteur qu'elle accuse de viol. Affaire Sauvage: peut-on limiter le droit des femmes battues à la légitime défense ? Faut-il revisiter la loi sur la légitime défense pour les femmes victimes de violences conjugales ?
C’est la question que soulève l’affaire Jacqueline Sauvage, cette femme de 68 ans battue violemment par son mari pendant presque 50 ans et qui après une énième scène de violences a tué ce dernier de trois coups de fusil alors qu’il lui tournait le dos. Le 4 décembre dernier, sa condamnation en appel à 10 ans de prison déclenche un élan de solidarité – une page Facebook recensant les actions de soutien à Jacqueline Sauvage s’est très vite créée, une pétition sur le net pour sa grâce présidentielle a d’ailleurs rassemblé plus de 300 000 signatures, et ce samedi des rassemblements sont prévus à Paris et à Strasbourg, ils seront suivi à Paris d’un meeting sur les violences de genre – et ouvre le débat sur “la légitime défense différée”.
Au Canada, Jacqueline Sauvage aurait été acquittée Elle ne serait sans doute pas la seule, même si le nombre de femmes concernées reste difficile à évaluer.