Le Peuple de Mü devient Mü Editions, “un territoire à reconquérir” Depuis septembre 2013, Le Peuple de Mü s’est efforcé de trouver, dans les mondes de l’imaginaire, les plumes de demain. Et un place en tant que maison d'édition. En ce mois de l’Imaginaire, Davy Authuil, le fondateur, officialise la fin du Peuple de Mü, et la création de Mü Editions. Un renouveau et un prolongement, avec la perspective de rester « découvreurs de talents, pépinière d’auteurs et incubateur d’expérimentations littéraires ».
Mu Editions s’appuiera sur trois collections, toujours à la recherche de textes atypiques dans la production contemporaine de l’imaginaire. « Cette mutation clarifie notre ligne éditoriale. Le peuple de Mü : C’est ici que tout a commencé et que tout va continuer. Le labo de Mü : Le labo de Mü est un laboratoire de recherche et un cabinet de curiosité et d'expériences littéraires. Les arts de Mü : Peut-on revisiter le registre de l'imaginaire dans des pièces de théâtre ? A la recherche d'un territoire perdu. Dans les rues et sur la route pour capturer le réel.
Photographier la rue, photographier la route, c'est le sujet de cette émission spéciale en direct de Arles, qui donne d'abord la parole au père de la photographie de rue, l'Américain Joel Meyerowitz. Ensuite, départ "On the road again" avec trois artistes et photographes, qui évoquent leurs travaux. Olivia Gesbert rencontre le photographe américain Joël Meyerowitz, qui évoque ses Early Works, son passage à la photographie couleur, l'influence d'Henri Cartier-Bresson ou le rôle du photographe dans l'écriture de l'histoire.
"L'histoire doit être écrite et j'ai un rôle à jouer là-dedans. En prenant une photo, j'engage un moment de conscience"Joel Meyerowitz, La Grande Table "L'installation Fifty Fifty vient confronter le monde de la guerre et le monde du travail. " Son diffusé : Extrait d'une parole de Henri Cartier-Bresson sur France Culture le 2 août 1969.
Accès Internet en bibliothèque : ce qu’exige vraiment la loi – – S.I.Lex – L’IABD (Interassociation Archives Bibliothèques Documentation) publie aujourd’hui une mise au point, concernant la teneur et l’étendue des obligations légales qui pèsent sur les services d’archives, de bibliothèques et de documentation lorsqu’ils offrent sur place des accès Internet à leurs usagers.
L’information a été relayée sur Bibliobsession, Paralipomènes et sur le site de l’ADBS. Le sujet est complexe et sensible, car il confronte les professionnels de l’information à un choix difficile. Donner accès à Internet constitue aujourd’hui pour les services d’archives, de bibliothèques et de documentation un aspect essentiel de leurs missions ; mais leur responsabilité est susceptible, à divers degrés, d’être engagée du fait d’agissements délictueux qui seraient commis à partir de ces connexions par leurs usagers. La mise au point de l’IABD passe en revue les textes pour délimiter avec précision le champ de ces obligations légales. Quelles obligations légales ? · Sécuriser les postes ? 1. Open Access : quelles incidences de la loi « République numérique » ? – – S.I.Lex – La semaine dernière, on célébrait l’Open Access Week et j’ai eu l’occasion de donner plusieurs interventions à propos des incidences de la loi « République numérique » sur le Libre Accès aux publications scientifiques.
On sait en effet que la Loi Lemaire, qui est entrée en vigueur le 8 octobre dernier, a consacré un nouveau « droit d’exploitation secondaire » au profit des chercheurs, afin de faciliter notamment le dépôt en archives ouvertes de leurs publications. Mais l’article (30) qui contient ces nouvelles dispositions n’est pas de lecture facile et il contient même plusieurs points assez délicats à interpréter.
J’ai reçu ces dernières semaines de nombreuses questions de collègues qui cherchaient à avoir des précisions ou à lever des ambiguïtés, et j’ai profité des interventions à l’Open Access Week pour essayer d’apporter quelques clarifications. De manière à ce que cela puisse profiter au plus grand nombre, je publie mon support d’intervention ci-dessous. A) Qui peut déposer ? 2. Comprendre le droit de la propriété intellectuelle — Enseigner avec le numérique.
Droit d'auteur et licences Creative Commons Lionel Maurel, juriste et bibliothécaire spécialisé dans le droit d'auteur dans le domaine du numérique et auteur du blog S.I.Lex, propose un cours sous Scenari sur le fonctionnement du droit d'auteur et des licences libres. Chaque section de ce module comporte une vidéo à consulter ainsi que des contenus d'accompagnement (textes légaux, ressources externes comme Jurispédia) pour approfondir les notions présentées. L'auteur s'attache donc à expliquer en termes clairs la gestion du droit d'auteur et des droits voisins, les limitations et les exceptions en la matière, sans omettre d'aborder l'adaptation et l'application de ces droits au contexte numérique.
Il aborde également dans une partie distincte le cas des Creative Commons, système de licences modulables (6 déclinaisons possibles) à portée internationale. Ce module est placé sous licence libre (Creative Commons Paternité) et constitue une Ressource Éducative Libre (REL). Sources. La longue traîne et les textes en ligne – Blogo-numericus. Work with schools : after a book talk, showing boys gathered… New York Public Library No known copyright restrictions Je souhaite initier une série de billets sur la question des différentes grilles de lecture des usages de lecture dans le domaine numérique. J’aurai donc l’occasion de présenter plusieurs modèles proposés par la littérature. Commençons par poser la question de la longue traîne. Je m’intéresse au sujet qui a été mis sur le devant de la scène par Chris Anderson, et a fait couler beaucoup d’encre depuis. En 2004, Chris Anderson défendait l’idée d’un changement profond dans la consommation de biens culturels grâce au développement du web.
Au lieu de valoriser seulement les produits stars (livres, albums, etc.), le Web permettrait de mettre au point des modèles économiques s’appuyant sur des produits culturels « de niche » qui, cumulés, seraient susceptibles de développer une véritable activité. La thèse d’Anderson a été très rapidement critiquée, et bien souvent invalidée.
Archéologie. Les papyrus d’Herculanum virtuellement déroulés. Des techniques non invasives associées à un algorithme permettent de dérouler virtuellement des papyrus ensevelis après l’éruption du Vésuve il y a plus de deux mille ans. C’est comme s’ils revenaient d’un très long voyage. Les caractères de l’ancien alphabet grec, couchés sur papyrus voilà plus de deux mille ans, se font plus nets sur l’écran à chaque manipulation du clavier – retrouvant ainsi leurs courbes élégantes, s’organisant en colonnes, formant des mots et des phrases, reprenant leur sens. C’est comme s’ils passaient de l’ombre à la lumière, grâce au synchrotron de Grenoble [un équipement de recherche européen qui produit des rayons X extrêmement brillants].
Et ce n’est pas une métaphore. “Les ombres, ce sont les perforations, les plis, les aspérités à la surface du papyrus. Fabio Sindici Cet article est réservé aux abonnés Pour lire les 85% restants Cyber parchemin de la mer Morte. 9 % des Français n’ont jamais été en bibliothèque au cours de leur vie. (photo d'illustration, ActuaLitté, CC BY SA 2.0) La bonne nouvelle, c'est que le nombre de Français qui s'est rendu en bibliothèque est en hausse, à 91 % contre 84,8 % en 2005, date de la dernière étude du ministère sur le sujet. Mais cela signifie bien que 9 % des Français n'ont jamais poussé la porte d'un établissement. Pour les bibliothèques municipales, plus spécifiquement, 87 % des Français les ont fréquentées au moins une fois dans leur vie, soit quinze points de plus qu’en 2005 (72 %). Cette forte augmentation s'explique par l'engouement notable des jeunes générations pour les bibliothèques. Au sein des jeunes de 15 à 24 ans, la part des usagers était de 39 % en 2005, elle est passée à 53 % en 2016.
Le ministère de la Culture détaille ses résultats pour l'année passée : « En 2016, 40 % de la population française a fréquenté une bibliothèque municipale au moins une fois lors des 12 derniers mois. What.cd, Zone Téléchargement et l’aveuglement de la répression du partage – – S.I.Lex – La fermeture de Zone Téléchargement la semaine dernière a déclenché une vague de réactions impressionnantes, qui montre que la question du piratage/partage est loin d’être passée au second plan. J’ai du coup été interviewé par plusieurs sites d’information : Konbini, France Info, Libération et encore aujourd’hui par Le Monde. Je n’aurai hélas pas le temps de consacrer un billet détaillé à la question, mais je reposte ci-dessous la retranscription de mes propos effectuée par la journaliste Morgane Tual (merci à elle !).
J’ai simplement modifié et développé plusieurs passages pour les faire mieux correspondre à ce que je voulais dire. Lundi 28 novembre, la gendarmerie nationale annonçait la fermeture de Zone téléchargement, un site qui permettait de télécharger directement des contenus protégés par le droit d’auteur. La fermeture du site Zone téléchargement a provoqué énormément de réactions indignées de la part des internautes. Quelle a été la vôtre ? Je n’ai pas été surpris. WordPress: Le livre numérique, les libertés et l’appel des 451 – – S.I.Lex – La sphère intéressée par les mutations provoquées par le livre numérique est agitée depuis une semaine – à moitié par des rires convulsifs, à moitié par des grincements de dents – suite à la publication dans les colonnes du Monde d’une tribune intitulée « le livre face au piège de la marchandisation« . Émanant d’un « groupe des 451« , auto-désigné ainsi en référence au roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, ce texte constitue une diatribe radicale contre le livre numérique, bien que ses rédacteurs essaient de s’en défendre maladroitement à présent.
On y trouve pourtant des phrases sans ambiguïté, comme celles-ci « […] nous ne pouvons nous résoudre à réduire le livre et son contenu à un flux d’informations numériques et cliquables ad nauseam […] », ainsi que dans cette note, une surprenante métaphore entre le livre numérique et la tomate bio : Un ami paysan nous racontait : « Avant, il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. . « Sous-livres » ou « sous-lecteurs » ? Décision CJUE sur le prêt numérique en bibliothèque : quel impact en France ? – – S.I.Lex – La semaine dernière, la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu une décision très attendue à propos du statut du prêt de livres numériques en bibliothèque. Plusieurs commentaires ont été publiés depuis, mais je n’en ai vu aucun qui cerne en détails les conséquences potentielles de la décision de la Cour sur la situation en France. Il est vrai que l’affaire est née d’un litige entre bibliothèques et ayants droit aux Pays-Bas, mais un raisonnement par analogie permet d’envisager les répercussions chez nous, sachant que les jugements de la CJUE font autorité dans toute l’Union européenne.
Avant d’entrer dans l’analyse, il est utile de rappeler brièvement les faits : le consortium d’achats VOB, qui représente l’ensemble des bibliothèques publiques en Hollande, s’est retrouvée en litige la Stichting, organisation équivalente à la SOFIA en France, chargée de collecter les rémunérations au titre du droit de prêt. L’importance de protéger les bibliothèques et les auteurs WordPress: Librairiesindependantes.com devient le nouveau portail de 700 librairies. Le Syndicat de la Librairie française (SLF) présentera officiellement aux Rencontres nationales de la librairie, ce week-end à La Rochelle, un nouveau portail destiné à rassembler les stocks de 700 librairies, soit 4 millions d'ouvrages. librairiesindependantes.com entend attirer les clients vers les librairies indépendantes, en faisant valoir la proximité de l'offre et la disponibilité, la rapidité de la livraison ainsi que le prix unique du livre.
Capture d'écran du portail librairiesindependantes.com Les libraires ou groupements de libraires se sont désormais dotés de sites web ou de portail pour référencer leur offre, mais le Syndicat de la Librairie française a voulu doter les librairies indépendantes d'un site web général, pour plus de simplicité vis-à-vis des internautes. La plateforme, déjà mise en ligne depuis quelque temps, se dote donc d'une réelle fonction marchande – indirectement –, pour les partenaires. Cette année, François Busnel jouait au père Noël pour la librairie. Abonnement, streaming : perspectives économiques du livre numérique en France. Avec l’instauration de règles plus spécifiques concernant la vente d’abonnement pour les livres numériques, le marché a pu, durant l’année 2015, amplement évoluer. En France, les deux acteurs Youboox et Youscribe sont les premiers porteurs de cette offre – mais pas les acteurs uniques : izneo pour la bande dessinée et Abonnement Kindle figurent parmi les opérateurs.
L’analyse du marché apporte ainsi de sérieuses pistes sur la manière dont ce secteur se développe. Paolo Braiuca, CC BY 2.0 En terme de chiffre d’affaires, le secteur de l’abonnement représente 1,3 million € si l’on totalise les résultats de Youboox et Youscribe. Les comptes d’Amazon sont plus secrets que l’origine de la Joconde, et de son côté, izneo n’est pas spécifiquement dédié à cette offre.
La croissance est donc forte, à 139 %, mais en regard de ce que peut être le poids de l’édition – 4 milliards € – c’est encore une goutte d’eau dans l’océan. Le livre numérique en France : les chiffres 2015. [S7] Économie de la bibliothèque – Économie du document. Lecteur audio Objectifs Mieux comprendre le modèle économique de la bibliothèque et sa relation avec le webConnaître quelques méthodes de calcul de retour sur investissement pour des institutions publiques d’informationPoursuivre la discussion sur les questions d’actualité L’économie de la bibliothèque, sauvée par le Web ?
Malgré l’image poussiéreuse qu’elles renvoient parfois, le modèle économique qui sous-tend l’activité des bibliothèques bénéficie avec le développement du Web d’un regain d’intérêt. Le glissement de la possession à l’accès et la diffusion de modèles intégrant une forme de droit de prêtLe développement de modèles de licencesLa création de fait d’une « communauté » autour d’une collection ou d’œuvres.
L’incommensurable économie des bibliothèques L’économie de la bibliothèque a été pendant longtemps la grande oubliée des économistes de la culture. Après cette consultation, on peut relire cette citation de T. La mesure du retour sur investissement. Peter Suber, Open Access. 1 1Professeur de philosophie, Peter Suber est aujourd’hui directeur du Harvard Office for Scholarly Communication. Ses écrits, activités et engagements font de lui l’un des spécialistes les plus respectés et écoutés sur la question du libre accès.
Dans son dernier livre, Open Access, publié aux presses du MIT dans la collection « Essential Knowledge », il propose une introduction raisonnée au libre accès dans un langage clair, alliant la pédagogie au pragmatisme. Sorti en 2012, le livre est disponible gratuitement pour le téléchargement sous licence Creative Commons depuis le 15 juin 20131. Il devrait être prochainement traduit en français. 2Pour Peter Suber, nous devrions ériger en priorité le passage d'un monde dominé par l'édition conventionnelle payante à un monde où la publication en libre accès serait la norme. 2 “We’d have less knowledge, less academic freedom, and less OA if researchers worked for royalties a (...)
La voie diamantée du libre accès – Le comptoir de l'accès ouvert.
Evolutions (fablabs, participation, 3e lieu...) Quelques bibliothèques lyonnaises de la (...) Connaître la BnF. Bertrand Calenge : carnet de notes | promenades dans les bibliothèques au XXIe siècle. En attendant la salle Labrouste : des bibliothèques numériques en histoire de l'art - INHA. Se positionner dans sa collectivité. Privilégier une “vraie collaboration interprofessionnelle“ entre libraires et bibliothécaires. Comment attribuer des ISBN numériques. Bibliographies - Livre, presse et médias. Cat%C3%A9gorie A. Bibliothécaire — Bibliopedia. Concentration dans l'industrie du livre : l'édition face aux nécessités économiques. What the news media can learn from librarians.
How Audiobooks Can Help Kids Who Struggle with Reading | MindShift | KQED News. Bibliothèques, religions et laïcité. L'autoformation dans les bibliothèques : oser le Pair-à-Pair - Synthèse des statuts et formations. Entre bibliothèques et pédagogie universitaire.