Lunes, 31 de octubre del 2016 - 18:58 CET Manoli G.
(Barcelona, 1964) teme la llegada de los primeros fríos porque son la antesala de las penurias que le aguardan durante los meses de invierno. Esta camarera en paro es uno de los rostros de la pobreza energética, que ha afectado en el último año al 7% de los catalanes y al 6,3% de los españoles. Manoli sortea las bajas temperaturas superponiéndose capas de ropa. “Me pongo una bata encima de todas las prendas y calcetines gruesos porque paso más frío en casa que en la calle”, dice. La Russie coupe à nouveau le gaz à l’Ukraine. Les tensions s’exacerbent entre l’Ukraine et la Russie, qui vient de brandir à nouveau l’arme du gaz.
Deux jours après le sabotage des lignes à haute tension ukrainiennes approvisionnant en électricité la Crimée – annexée par les Russes en mars 2014 –, Moscou a annoncé, mardi 24 novembre, un arrêt de ses livraisons de gaz à Kiev, alors que des Tatars de Crimée et des militants nationalistes ukrainiens ont jusqu’à présent empêché la réparation du réseau. Lire aussi : Quand la Crimée doit s’éclairer à la bougie. La Belgique veut créer une île pour stocker l’énergie éolienne. L'annonce a fait le tour des médias et de fait, elle est des plus fascinantes : la Belgique envisage de construire une île artificielle en forme d'anneau qui lui permettrait de "stocker" l'énergie produite par ses champs d'éoliennes de Mer du Nord.
"Nous avons beaucoup d'énergie éolienne et parfois, elle est perdue simplement par manque de demande en électricité", explique une porte-parole du vice-premier ministre et ministre de l’économie, Johan Vande Lanotte. Bruxelles espère porter de 380 mégawatts (MW) aujourd'hui à 2 300 MW en 2020 la capacité globale de ses champs d'éoliennes en Mer du Nord, afin de remplacer une partie de la production des deux centrales nucléaires de Doel et Tihange, dont la fiabilité a été mise en cause l'an dernier. A quoi ressemblerait l'"atoll énergétique" ?
"Il s'agirait d'une sorte d'île circulaire, un grand 'donut' posé sur le sable. Africa Express - Tour d'Afrique des Energies 2012. Quand le lobby pétrolier arrose le Congrès américain pour favoriser un oléoduc géant. Le Keystone gate, comme on va bientôt le surnommer, n'a pas fini de faire des vagues aux Etats-Unis.
Ce projet d'oléoduc géant, qui permettrait d'acheminer chaque semaine des millions de barils de pétrole issu des sables bitumineux du Canada vers le golfe du Mexique, était déjà sous le feu des critiques après les accusations de conflits d'intérêts à l'encontre de l'opérateur TransCanada et de la Maison Blanche, censée valider le projet. Mercredi 11 janvier, c'est une autre révélation qui a ébranlé le futur Keystone XL : une étude a dévoilé l'étendue des fonds versés aux membres du Congrès par l'industrie pétrolière et gazière pour s'attribuer leur soutien. Une force de frappe susceptible de faire plier Barack Obama dans sa décision, qu'il doit rendre avant le 21 février, alors qu'il cherche tous les appuis possibles avant l'élection présidentielle de novembre.
Audrey Garric Photo : MARK RALSTON / AFP.
Vidéos. Articles presse. Elithis, une tour à énergie positive à Dijon. Très belle, d'une hauteur raisonnable, la tour Elithis de Dijon est présentée comme le bâtiment tertiaire le plus sobre du monde sur le plan énergétique.
Qu’en est-il exactement ? Quelles sont les prévisions de consommation ? Comment architectes et ingénieurs y sont-ils parvenus ? Inaugurée le 2 avril dernier dans le quartier Clémenceau à Dijon, la Tour Elithis a déjà fait couler beaucoup d’encre et pour cause. Elle est présentée par ses concepteurs, Elithis Ingénierie et le bureau d’architecte Arte Charpentier comme le bâtiment tertiaire le plus sobre du monde sur le plan énergétique et environnemental. La tour Elithis a donc été conçue comme un bâtiment à énergie positive, produisant davantage d’énergie qu’il n’en consomme. Les 50 kWh/m²/an restants seront générés par les 342 capteurs photovoltaïques intégrés en toiture, soit 560 m² de panneaux dont la production annuelle devrait atteindre 82 000 kWh.
Technologies pour limiter la surchauffe Mesurer les performances réelles du bâtiment. Gazprom-city ultramoderne sera à Saint-Pétersbourg. Le cabinet d’architectes RMJM London Limited a remporté le concours face à cinq concurrents pour réaliser l’ambitieux projet baptisé Gazprom-city doté d’un budget de 1,8 milliard d’euros.
Les architectes de RMJM l’imaginent comme une grande aiguille à multiples facettes changeant de couleur selon l’éclairage, une forme rappelant une petite flamme, l’emblème du géant gazier Gazprom. L’ensemble, qui doit voir le jour avant 2016, comprend un gratte-ciel de près de 300 mètres de hauteur et un hôtel cinq étoiles sur un territoire de 70 hectares à l’embouchure de la Neva, près du centre historique de Saint-Pétersbourg. Il sera construit dans un quartier "sinistré" de la ville, a souligné lors de l’annonce des résultats la gouverneur de Saint-Pétersbourg Valentina Matvienko. C’est plus qu’un complexe architectural. Les représentants de RMJM n’étaient pas présents à la cérémonie mais ont déclaré par téléphone qu’ils assumaient "un travail et une responsabilité colossaux".