Adieu poules, chèvre, chevreau. Les techniques de jardin en permaculture sont réputées peu gourmandes en temps.
En faisant travailler pour nous les organismes du sol (pour aérer le sol, libérer la fertilité, retenir l’eau) et quelques animaux domestiques (pour réguler les populations de bébêtes, pour entretenir une prairie, pour se débarrasser des fruits tombés), on s’économise effectivement pas mal de travail. Cependant, il faut préciser que le seul animal qui ne demande aucun travail est un animal sauvage.
Tous les animaux domestiques dépendent de nous d’une façon ou d’une autre, et même si on arrive à réduire ce temps intelligemment, il reste toujours une notion d’astreinte routinière qui représente un vrai poids, en particulier pour les gens qui travaillent à l’extérieur, et à fortiori s’ils ont de jeunes enfants (qui ont une certaine tendance à accaparer toute notre disponiblité). La chèvre Les chèvres se nourrissent toutes seules. La fabrication d’un tracteur à poules. Avertissement J’ai fabriqué l’année suivante une version nettement améliorée — à consulter en premier.
Quelques définitions Le terme peut paraître surprenant, mais vous allez bientôt comprendre. C’est en cherchant sur la toile des informations autour de la permaculture que j’ai découvert la notion de tracteur à poules : ‘chicken tractor’ pour les Américains, ou ‘chook tractor’ pour les Australiens (chook étant apparemment leur diminutif affectueux pour ces gallinacés que nous appelons poulets), ou encore ‘poultry ark’ pour les Brittanniques, ce qui veut dire ‘arche à volaille’.
Il ne semble pas encore exister de terme consacré en français, mais ‘tracteur à poules’ paraît être le choix de quelques sites en français. Tracteur à poules 2.0. Cela fait plus d’un an que mon premier prototype de tracteur à poules est entré en service.
J’ai eu l’occasion de constater ses mérites, mais surtout ses gros défauts. En deux mots : il était beaucoup trop lourd, et les poules souffraient du froid en hiver. J’ai donc décidé d’en faire un nouveau, en m’inspirant à nouveau des exemples trouvés sur la galerie de Katy, mais en innovant réellement grâce aux enseignements de la première expérience. Spécifications Plutôt que d’épiloguer sur le pourquoi du comment, faisons la liste de mes spécifications : Déclinons maintenant ce cahier des charges dans les caractéristiques détaillées des différents éléments.
Structure La structure en treillis triangulaire est incontournable. Du côté opposé à l’essieu, la faîtière dépasse largement afin de servir de poignée de traction. Des équerres sont prévues aux quatre coins pour renforcer le tout. Les fixations sont par vis. Quartiers d’habitation. Travail du sol par un tracteur à poules. Rappel des épisodes précédents J’ai construit un poulailler nomade sans plancher qu’on appelle un tracteur à poules.
J’y ai mis quatre poules naines de race Orpington. Je leur ai donné les restes de cuisine et du grain bio. Et elles m’ont donné des oeufs. Mais pas seulement. Désherbage Effectivement, après un mois sur place, les poules ont grignoté chaque plante et chaque brin d’herbe jusqu’à la racine. Contrôle des nuisibles Je n’ai pas été regarder de très près, mais je ne crois pas qu’un insecte ou qu’une limace aient pu survivre à un mois de traque, surtout à mesure que disparaissait tout couvert végétal. Compostage des déchets de cuisine Depuis l’arrivée des poules, nous avons un récipient de plus pour le tri des déchets : la gamelle des poules. Les poules ont semble-t-il apprécié ce régime, et le déversement quotidien de déchets de cuisine n’a pas transformé le poulailler en une décharge insalubre.
Incorporation du compost. Tractions animals.