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Débat

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Le racisme, bientôt guéri grâce à la stimulation magnétique transcrânienne ? Les chercheurs des universités de Los Angeles et de York en Angleterre ont tenté de mettre en lumière les mécanismes neurologiques liés aux sentiments de défiance envers autrui, qui peuvent aboutir à l’intolérance et au racisme. Pour cela, les scientifiques ont testé les réactions des individus en fonction de la stimulation d’une zone du cerveau, dans le cortex préfrontal, qui s’activerait au ressenti d’une menace, par exemple face à la crainte de mourir ou simplement “lorsque la réalité de nos sociétés entre en trop grande dissonance avec l’image idéale que nous en avons”.

Ces impressions déclencheraient “un réflexe de repli sur son groupe social ou ethnique ou bien à un désir de punition de ceux qui violent la norme”. Désactivée grâce à un procédé neurobiologique, la SMT (stimulation magnétique transcrânienne), cette zone perdrait ses fonctions de chien de garde et le repli identitaire, le fanatisme religieux et la haine diminueraient en intensité… N’ayez crainte, nous venons en paix.

Les Français racistes, sexistes et homophobes? Moins que leurs voisins européens. Les Français sont plus conscients des discriminations dans leur pays que la moyenne des Européens. Et ils sont aussi très largement prêts à élire une femme, une personne homosexuelle ou une personne d’origine étrangère comme président. La France actuelle serait-elle semblable à celle des années 1930 où dominait la xénophobie et la haine des différences? Non, répond clairement une étude de l’Union européenne, selon laquelle les Français sont un peu plus tolérants et conscients des discriminations dans leur pays que la moyenne des Européens.

Toujours selon cet Eurobaromètre de la Commission européenne, effectué début juin et publié le 1er octobre dernier, ils sont aussi plus enclins que leurs voisins à voir une femme, une personne d'origine étrangère ou une personne homosexuelle à la tête de l'État. Un «Obama français» n'est plus inconcevable C'est le pourcentage de Français qui se disent prêts à voter pour une personne transgenre à l'élection présidentielle. Aude Lorriaux. Le racisme et le colonialisme continuent d’être conjugués ensemble. Quoi de plus normal que ceux qu’ont stigmatise par l’expression "issus de l’immigration" expriment avec ferveur leur joie lorsque les "Fennecs" se distinguent brillamment dans cette compétition ? En effet, bien que Français, pour la plupart, avec cette expression discriminative "issus de l’immigration on leur conteste, de fait, leur qualité de citoyen français à part entière.

Ils se reconnaissent donc, évidemment, dans cette nation où leurs parents et ascendants (souvent à plusieurs générations) sont nés. Et ils en sont naturellement fiers, tout comme les Bretons de Rennes sont venus nombreux soutenir leur équipe lors de la finale de coupe de France avec leurs drapeaux. Pas une voix, alors, n’a été élevée pour le contester. Christian Estrosi et les drapeaux étrangers. Marine Le Pen et la double nationalité Il semble bien qu’elle ne voudrait interdire la double nationalité qu’à ceux ayant des origines des pays devenus indépendants mais anciennes colonies françaises.

Le "racisme anti-blanc" existe-t-il? Société Dans sa course vers la présidence de l'UMP, Jean-François Copé a jeté un fameux pavé dans la mare politico-médiatique française. En discourant dans son Manifeste pour une droite décomplexée, ainsi qu'à plusieurs reprises, sur le "racisme anti-blanc" dont souffriraient de nombreux Français, il a ravivé des débats soulevés bien souvent par l'extrême droite. Au-delà du contexte électoral, le sujet reste cependant très sérieux et mal connu.

D'emblée, levons tout suspense. Oui le racisme anti-blanc est une réalité. Alain Jakubowicz, président de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) ne déclare pas autre chose. Pour autant, se focaliser sur ce thème comme l'a fait Jean-François Copé est "très dangereux et induit une stigmatisation, des fantasmes et des dérapages" explique Alain Jakubowicz. Le défi s'annonce ardu. Noire et juive: la liberté de l'espèce | Rachel Khan. J'ai tourné 7 fois ma langue dans ma bouche. J'ai récité l'alphabet à l'envers comme à l'endroit, j'ai mangé du chocolat pendant les fêtes, beaucoup, beaucoup trop.

Mais ça n'est pas passé. J'ai regardé la télé, écouté la radio, regardé les twitts de tous les côtés sans jamais rien dire, coincée au milieu de cette pagaille, cette guerre culturelle, sociale et économique, mais aussi cette guerre d'egos assoiffés d'apparition dans les médias. Bref, une bombe transversale, une sorte de développement durable inversé. Mais ça n'est toujours pas passé. Pourtant, j'avais souhaité un début d'année serein, passée la crise de foie évidemment, j'avais souhaité une année remplie d'ouverture, d'amour, de bonheur et de fous rires. Je me suis tue, jusqu'au moment où me taire est devenu insoutenable.

Ma mère, née en 1940, d'origine juive polonaise a été cachée en France pendant la guerre. Dans les dîners en ville, on se rassure, on me rassure en me disant: "Oh! Lire aussi: Mais un visiteur pour qui ? "On attend le premier mort." - Sans transition. La race et la loi. Le Nouvel Observateur François Asensi, en tant que député du Front de Gauche, vous avez voté le 16 mai à l'Assemblée nationale pour la proposition de loi visant à supprimer le mot «race» dans les textes de loi français.

En quoi la présence du mot «race» dans notre propre droit et notre Constitution pose-t-elle un problème? François Asensi Il n'y a pas de races dans l'espèce humaine. La seule race qui existe est l'humanité; les Homo sapiens, des êtres qui pensent, réfléchissent, construisent, agissent volontairement, ce qui les différencie des autres races animales. Les généticiens sont d'accord: les humains ont en commun 99,9% de leurs gènes. Refuser de faire que la race reste une catégorie juridique, c'est respecter la Déclaration de 1789: «Les hommes naissent libres et égaux en droits.» De votre côté, Eric Fassin, vous êtes opposé à cette suppression. Eric Fassin La Constitution exige un traitement «sans distinction de race».

Qui parle donc de race aujourd'hui? F. E. F. E. F. E. F. Quelques réflexions sur le racisme. Avant de commencer à écrire j’ai eu du mal à me décider si je devais ou non déclarer que j’aime les juifs, j’aime les noirs, j’aime les homosexuels, j’aime la Palestine, j’aime Israël et ainsi de suite, pour me couvrir en cas d’incompréhension.

Certainement, le politiquement correcte nous impose souvent de ces contorsions verbales en préambule à toute discussion de nature délicate ou sensible, mais le fait est que de tels déclarations semblent de moins en moins obligatoires. Au contraire, le laisser-aller verbal qui s’affirme rissole à travers toutes les couches de la société pour se permettre tous les excès. Provocation politique ou éditoriale, le franc parler des uns s’apparente de plus en plus à de l’insulte pour les autres. Est-ce le signe d’une hypersensibilité partiale ou d’une outrance calculée ? Je ne dis pas cela pour justifier les excès du politiquement correct. Nous faisons tous partie d’une tribu. Mes tribus Quelle tribu était la mienne ? Des appartenances multiples.