Etats-Unis : l'humoriste Sasheer Zamata bénéficie de la discrimination positive. L'internat d'excellence de Cachan, symbole de la « discrimination positive à la française », va fermer. C'est un symbole de la « discrimination positive à la française » lancée par le gouvernement Sarkozy qui va fermer ses portes. L'internat d'excellence de Cachan, dans le Val-de-Marne, avait ouvert en 2010 pour accueillir des élèves méritants issus de milieux défavorisés. Il fermera finalement à la rentrée 2015, a annoncé mardi 20 mai le syndicat d'enseignants SNES, confirmant une information du Parisien. Lire notre analyse : Les internats d'excellence, une deuxième chance au coût prohibitif Aucun nouvel élève de 4e ne sera inscrit dans cet internat à la rentrée prochaine, tandis que les élèves passant en 3e termineront leur formation à la fin de l'année scolaire 2014-2015. « C'est la fin, les classes vont fermer », a déclaré Dominique Chauvin du SNES, évoquant entre autres des problèmes de financement pour cet établissement, qui accueille environ 90 élèves de 4e et 3e.
Lire notre reportage (abonnés) : La "rage de réussir" des pensionnaires de l'internat d'excellence de Marly-le-Roi. Discrimination positive | Bonnet d'âne. Pour une discrimination positive raisonnable | Randall Kennedy. LeHuffPost est partenaire de la Villa Gillet pour Mode d'emploi: un festival des idées Je soutiens les politiques qui, dans un cadre raisonnable, viennent en aide à des membres de minorités raciales confrontés à des situations de sélections sévères, comme, par exemple, le recrutement à l'entrée de certains lycées et de certaines universités. Ces politiques sont connues sous le nom de "discrimination positive". Elles revêtent des formes diverses. Certains programmes de discrimination positive sont légers: ils n'offrent qu'un avantage limité aux minorités raciales dont les résultats sont équivalents à ceux des candidats blancs.
Je ne suis pas favorable à certaines discriminations positives stupides, celles qui, par exemple, permettent à leurs bénéficiaires d'obtenir des promotions trop rapides ou inadaptées: très insuffisamment préparés, ils se retrouvent ainsi dans des situations qui les exposent trop aisément à l'échec. La discrimination positive, un outil de lutte contre les inégalités. Le dernier rapport Pisa sur l'éducation montre que les inégalités scolaires en France sont en hausse. Le conseiller municipal Sébastien Barles et l'eurodéputée Michèle Rivasi proposent de sortir la « discrimination positive à la française » de la clandestinité car il s'agit d’un « instrument juridique de lutte efficace et nécessaire contre les inégalités sociales et la reproduction de stéréotypes sexistes ou racistes ». Le rapport Pisa sur l’éducation a révélé que la France voit ses inégalités scolaires augmenter en même temps que les inégalités sociales et les fractures territoriales.
Aussi, le débat public tourne-t-il ces derniers mois autour de la question de la gestion des différences dans l’espace public et de la lutte contre une société de plus en plus fragmentée et inégalitaire. Sébastien Barles, docteur en droit public, spécialiste de la discrimination positive, conseiller municipal EELV de Marseille. Frappé par le chômage, le Nord-Pas de Calais réclame une discrimination positive à l'Etat. Discrimination positive : encore ! Fils d’un postier et d’une institutrice, Randall Kennedy a grandi en Caroline du Sud puis à Washington DC avant de partir étudier aux universités de Princeton, Oxford et Yale. Depuis 1984, il est professeur de droit à Harvard. Ardent défenseur des politiques de discrimination positive, il est l’auteur de cinq ouvrages qui ont dépassé le cercle académique pour toucher un plus large public.
Aucun n’est, pour le moment, traduit en français. Rétrospectivement, quel regard portez-vous sur l’élection de Barack Obama ? L’arrivée de Barack Obama à la présidence américaine et sa réélection à ce poste ont irrévocablement changé la psychologie raciale des Etats-Unis. Diriez-vous que les politiques publiques mises en œuvre par Obama ont amélioré le statut des minorités raciales et contribué à réduire la discrimination raciale ? Oui. Dans quelle mesure l’élection, puis la réélection d’Obama et la mise en œuvre de ses politiques ont-elles transformé le débat sur la question raciale aux Etats-Unis ?
Accès à l'enseignement supérieur: quel succès pour les politiques de "discrimination positive" ? Les discriminations sévissent dans de nombreux domaines: à l'embauche, au logement, dans les services, etc. L'accès à enseignement supérieur est un moyen pour lutter contre toutes ces formes de discriminations, à condition de réformer les procédures d'admission, en faveur d'une plus grande égalité des chances. Il s'agit aujourd'hui de comparer les dispositifs qui ont été mis en place en ce sens aux Etats-Unis, à l'université, notamment depuis le début des années 1960, avec ceux plus récents qui sont mis en œuvre en Europe, et en France en particulier pour l'accès aux grandes écoles.
Aux États-Unis, la discrimination envers les personnes issues des minorités ethniques remonte à l'époque de l'esclavage, sur lequel était fondé tout un système d'exploitation économique. Malgré l'abolition de l'esclavage pendant la Guerre de Sécession, les pratiques discriminatoires ont persisté dans la société américaine. Depuis le célèbre arrêt University of California vs. USA: la Cour suprême dira si interdire la discrimination positive est constitutionnel. WASHINGTON, 15 oct 2013 (AFP) - La Cour suprême des États-Unis examine à nouveau mardi la discrimination positive à l'université pour déterminer cette fois si l'utilisation des facteurs de race et de sexe pour les admissions dans l'éducation supérieure peut être interdite par la constitution d'un État. Il y a à peine plus de trois mois, la haute Cour avait déjà fixé des limites à l'usage des quotas raciaux à l'Université du Texas (sud). Mais cette fois, dans cette affaire qui se déroule au Michigan (nord), elle doit décider si son interdiction dans la législation d'un État est constitutionnelle ou si elle viole les principes d'égalité de la Constitution américaine.
Elle se penche en début d'après-midi mardi sur le recours du ministre de la Justice du Michigan, Bill Schuette, qui réclame à la haute Cour de valider sa "proposition 2", adoptée en 2006 mais qu'une cour d'appel a invalidée. Dix ans de discrimination positive en Afrique du Sud. L'Afrique du Sud a fêté jeudi 2 octobre le 10e anniversaire de son programme d'émancipation économique des Noirs. Il a fait émerger une classe moyenne multiraciale inexistante sous l'apartheid. Le système d'émancipation économique des Noirs (BEE) a produit un nombre encore insuffisant d'industriels noirs. Il est l'objet de nombreuses fraudes. « Il y a des réussites et des difficultés », a admis le président Jacob Zuma, en ouvrant un sommet de deux jours à Johannesburg pour « réfléchir à ce qui marche et ce qui ne marche pas » dans la loi de 2003. Un système qui favorise le pouvoir noir Le BEE impose aux entreprises de promouvoir à des postes de direction du personnel noir --terme générique désignant toutes les communautés délibérément brimées sous le régime de discrimination raciale, Africains, Indiens et Métis--, de former du personnel noir et de s'approvisionner auprès d'entreprises noires.
Les hauts responsables du privé restent majoritairement blancs Des contournements de la loi. Etudes du CRIF n°24 : Un regard juif sur la discrimination positive. Dans le difficile dialogue que conduisent entre eux les deux premiers termes de notre triptyque républicain, l’aspiration à l’égalité heurte souvent l’aspiration à la réalisation matérielle. C’est là, Tocqueville s’en est inquiété, l’aporie essentielle de la société en quête démocratique. La conciliation de ces deux exigences peut s’effectuer sous l’ersatz d’une égalité purement juridique et ne correspondant pas à la réalité déséquilibrée des conditions sociales de certaines parties de la population générale.
Ce compromis peut donc être qualifié d’hypocrite et n’est pas satisfaisant. Sans de meilleures perspectives, le ressentiment risque d’emporter ceux qui sont écartés des avenirs de prestige du fait de leur milieu social d’origine. La question est donc de préserver l’égalité des chances sans ethniciser les individus ou communautariser la société. Pourquoi un regard juif sur cette question ? Richard Prasquier, président d’honneur du CRIF. Discrimination positive : Quelle situation en France. Discrimination positive et « diversité » : le double racisme : SYNTHESE NATIONALE.
Guillaume Faye J'ai tout compris cliquez là Au Brésil, une disposition législative récente oblige les universités à surévaluer de 5% les notes des Noirs et des Métis, au détriment des Blancs. Aux USA, des pratiques semblables existent depuis longtemps dans les quotas universitaires, de plus en plus contestés d’ailleurs. Sous des prétextes ”sociaux”, la discrimination positive (affirmative action), notion née aux Etats-Unis, est en réalité un concept éminemment racial et raciste, dans les deux sens : qui considère implicitement les non-Blancs comme des êtres inférieurs, des handicapés mentaux qu’il faut aider artificiellement (sous le faux prétexte qu’ils sont socialement défavorisés) ; et qui discrimine objectivement les Blancs.
Double racisme. Inventé par des Blancs culpabilisés, ethnomasochistes et inconscients de leurs contradictions. Mais cette politique mènera à l’impasse car on ne force pas la nature. Accès à l'enseignement supérieur: quel succès pour les politiques de discrimination positive? | Mehdi Thomas Allal. Les discriminations sévissent dans de nombreux domaines: à l'embauche, au logement, dans les services, etc. L'accès à enseignement supérieur est un moyen pour lutter contre toutes ces formes de discriminations, à condition de réformer les procédures d'admission, en faveur d'une plus grande égalité des chances. Il s'agit aujourd'hui de comparer les dispositifs qui ont été mis en place en ce sens aux Etats-Unis, à l'université, notamment depuis le début des années 1960, avec ceux plus récents qui sont mis en œuvre en Europe, et en France en particulier pour l'accès aux grandes écoles.
Aux États-Unis, la discrimination envers les personnes issues des minorités ethniques remonte à l'époque de l'esclavage, sur lequel était fondé tout un système d'exploitation économique. Malgré l'abolition de l'esclavage pendant la Guerre de Sécession, les pratiques discriminatoires ont persisté dans la société américaine. Depuis le célèbre arrêt University of California vs. L’absurdité de la discrimination positive. Maxime Belin-Quetel | 06 octobre 2012 | Commentaires 0 Depuis ses origines, notre République avait pour fondement l’égalité pour tous et entre tous. Elle a apporté ce nouveau principe qui est désormais acquis à chacun. Principe par ailleurs énoncé dans sa devise mais également dans la Constitution du 4 Octobre 1958 qui précise au sein de l’article premier ceci : « Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ». Comment donc ne pas trouver anticonstitutionnel ce qui est nommé la « discrimination positive » ?
Ce n’est guère en créant plus de discrimination, qu’on va éliminer la discrimination. Aujourd’hui, la notion d’égalité n’a plus le sens que lui donnait l’article premier. Par exemple, deux individus postulent à un poste dans une entreprise quelconque. Dites-moi ce que l’on fait de l’article premier de notre Constitution alors ? Ad lucem Maxime Belin-Quetel Avis: 0.0/ 10 (0 votes pris en compte) À lire également : Etats-Unis: victoire partielle pour les opposants de la discrimination positive.
La Cour suprême des Etats-Unis a donné une victoire partielle et temporaire aux opposants de la discrimination positive à l'université en renvoyant devant la justice inférieure l'appel d'une étudiante blanche qui s'était plainte d'avoir été refusée en raison de la couleur de sa peau. Après huit mois de délibérations et dans une décision très attendue, les huit juges saisis ont adopté une solution de compromis sans jugement catégorique, préférant laisser le soin à une cour d'appel du Texas de revoir sa copie. La Cour d'appel du 5e circuit avait donné raison à l'université du Texas en estimant que la jeune fille blanche, Abigail Fisher, n'avait pas été discriminée par une politique de quotas favorisant l'accès des minorités raciales à l'université, lorsque son inscription avait été refusée.
La Cour d'appel "doit s'assurer qu'aucune autre (politique) neutre au niveau racial ne soit réalisable", a écrit le juge Anthony Kennedy pour la majorité de la Cour. Une victoire temporaire et partielle. Racisme : les étudiants brésiliens noirs mieux notés que les blancs à Sao Paulo. 03 juil 2013 à 21:10, par admin Campus Au Brésil, les inégalités et la discrimination positive sont tellement répandues envers les étudiants noirs et métis que l’Université de Sao Paulo a décidé d’octroyer à ces mêmes étudiants un bonus de 5% à l’examen d’entrée Alors qu’il y a dix ans, la majorité des étudiants était des blancs, et que des inégalités subsistent dans l’enseignement supérieur, l’Université de Sao Paulo tire la sonnette d’alarme. Ils ont déclaré au Figaro Etudiant qu’ils allaient améliorer de 5% les notes de ces élèves discriminés, et ce dans le but d’augmenter davantage leur nombre d’étudiants Noirs et indigènes.
Un système déjà mis en place par l’UNESP et l’université d’état de Campinas. CAS D’ÉCOLE – Que change l’interdiction de la discrimination positive pour les étudiants américains ? Aux États-Unis, l'affaire bat en brèche les mesures de discrimination positive d'universités qui favorisent l'entrée des candidats issus des minorités par des politiques de quotas. En 2008, Abigail Fisher, jeune femme blanche, tout juste sorti du lycée se voit refuser l'inscription à l'université du Texas. Elle porte plainte, accusant l'établissement de discrimination à son égard au profit des minorités noires et hispaniques dans leur majorité.
La justice devait répondre à cette épineuse question : les étudiants blancs doivent-ils être discriminés au profit de la lutte contre la discrimination des étudiants issus des minorités ? La Cour suprême des États-Unis a renvoyé lundi 24 juin l'appel devant la justice sans revenir sur sa décision de 2003 en vertu de la quelle les quotas raciaux ne violent pas la Constitution.
A l'université Florida State, dont l'interdiction des quotas à l'échelle de l’État date de 2001, c'est le même constat pour la minorité noire. Discrimination positive : La Cour Suprême ne tranche pas. Fischer contre l’Université du Texas. La Cour suprême n’a pas tranché, renvoyant l’affaire au tribunal de première instance. Elle oppose Abigail Fischer, une étudiante blanche, à la prestigieuse université publique du Texas. La jeune femme se dit victime de discrimination raciale après s’être vu refuser l’admission en 2008. Abigail Fischer ne décolère pas : “Mon dossier scolaire était supérieur à ceux de candidats africains-américains, et ce sont eux qui ont été admis”. Les trois quarts des candidats de l’Université du Texas sont admis dans le cadre d’un programme qui permet aux 10% des meilleurs élèves de toutes les écoles secondaires de l’État d’accéder aux universités publiques de leur choix. Les autres candidats de l’Université du Texas sont admis en vertu de critères tenant compte non seulement des notes mais également de l’ethnicité.
La Cour Suprême se décharge de l’affaire. La discrimination positive (3) : Québec, Canada et Europe | La discrimination positive (2) : Histoire et efficacité | La discrimination positive (1) : définition, concept et visées | La discrimination positive (1) : définition, concept et visées | DISCRIMINATION POSITIVE : Comparaison France / Etats-Unis. Le système de discrimination positive, enjeu majeur des législatives malaisiennes. Etats-Unis : La discrimination positive bientôt interdite à la fac ?