Manifestation hétéroclite contre la charte la Charte de la laïcité à Montréal. Environ 200 personnes ont manifesté contre la charte des valeurs, le racisme et le colonialisme vendredi soir à Montréal.
La manifestation déclarée illégale avant même que le cortège ne se mette en branle a toutefois été tolérée et aucune arrestation n'a été effectuée. À l'image des nombreuses causes défendues, la foule était hétéroclite. De nombreux jeunes, mais aussi quelques familles, des autochtones, des femmes portant le voile et des anarchistes s'étaient donné rendez-vous à la station de métro Mont-Royal. Chaima Ben, 25 ans, et sa mère Radhia Ben Ammar, 54 ans, étaient présentes pour dénoncer la charte des valeurs.
Chaima, née à Montréal, se considère d'abord comme une Québécoise. Elle vient tout juste de terminer son baccalauréat en urbanisme et espère décrocher un emploi à la Ville de Montréal. « J'ai étudié et maintenant que je suis prête à redonner à la province qui m'a payé mon éducation, on me dit qu'on ne veut pas de moi», dit la jeune femme. Jour 15: La charte de la laïcité de retour. QUÉBEC – La charte de la laïcité, considérée comme une des cartes maîtresses du Parti québécois, a fait son apparition mercredi dans la campagne électorale.
En ce 15e jour de campagne, le parti de Pauline Marois a misé sur son projet de charte pour solidifier ses appuis et retrouver ceux qui ont glissé du côté du Parti libéral de Philippe Couillard. Ce dernier, de plus en plus ouvertement combatif envers sa rivale péquiste, s’est attiré des remontrances quant à ses excès de langage et son ton jugé menaçant, en cette veille de débat des chefs. La majorité des francophones se montre favorable à la charte, selon les plus récents sondages, et le ministre sortant des Institutions démocratiques, Bernard Drainville, est venu rappeler mercredi que la seule façon de la faire adopter consiste à élire un gouvernement péquiste majoritaire.
Entouré de trois candidates péquistes issues des communautés culturelles, M. Mercredi, M. Ce dernier n’était pas à court d’expressions fortes. M. La charte de la laïcité fait son apparition dans la campagne. La charte de la laïcité, considérée comme une des cartes maîtresses du Parti québécois, a fait son apparition mercredi dans la campagne électorale.
En ce 15e jour de campagne, le parti de Pauline Marois a misé sur son projet de charte pour solidifier ses appuis et retrouver ceux qui ont glissé du côté du Parti libéral de Philippe Couillard. Ce dernier, de plus en plus ouvertement combatif envers sa rivale péquiste, s’est attiré des remontrances quant à ses excès de langage et son ton jugé menaçant, en cette veille de débat des chefs. Cent universitaires contre la Charte des valeurs. Rédigée à l'instigation de Jean Leclair, professeur à la faculté de droit, avec la collaboration de trois autres enseignants, la lettre a été signée au cours des derniers jours par plus d'une centaine de profs de l'université.
«La liberté de penser ne vise pas à protéger la liberté de pensée de ceux qui sont d'accord avec nous, mais celle de ceux qui expriment des pensées avec lesquelles nous sommes fondamentalement en désaccord. Il en va de même de la liberté de religion», écrivent les auteurs, qui fustigent l'article 5 du projet de loi 60, interdisant le port de symboles religieux ostentatoires. Cependant, pour le président du Syndicat des professeurs de l'Université de Montréal, Jean Portugais, cette lettre est loin de faire l'unanimité chez les 1300 enseignants représentés par le syndicat. «Ça recoupe une partie des préoccupations. Mais nos membres sont partagés», souligne-t-il. Ils rejettent aussi l'argument du voile comme symbole d'oppression. Charte des valeurs : il faudra « me passer sur le corps », dit Couillard.
Philippe Couillard, chef du Parti libéral du Québec (PLQ) Photo : PC/Presse Canadienne/Jacques Boissinot Philippe Couillard a prévenu le gouvernement de Pauline Marois qu'il faudra lui « passer sur le corps » avant d'adopter une charte qui institutionnalise une « discrimination à l'emploi » et a ouvertement invité la première ministre à déclencher des élections.
Dans un discours à forte saveur préélectorale, le chef libéral a affirmé que le Parti québécois (PQ) serait à blâmer si la Charte des valeurs québécoises entraînait de malheureuses conséquences. « On a affaire à une charte de la chicane composée par des bricoleurs de la chicane et des apprentis-sorciers qui ont déclenché un mouvement parmi notre société qui risque de laisser des traces profondes et douloureuses », a-t-il tonné. « C'est leur responsabilité, on leur demandera des comptes pour ça », a-t-il martelé devant environ 600 personnes réunies à Montréal dans le cadre d'un événement visant à séduire l'électorat féminin. Arrêtons de dorloter l’intégrisme. Pourquoi j’appuie la Charte des valeurs québécoises, que je préfère appeler Charte de la citoyenneté ?
Je suis d’origine égyptienne. Tout le temps que j’ai vécu en Égypte, où j’ai grandi et suis allée à l’école et à l’université dans les années soixante, je n’ai jamais vu une seule femme voilée. Qu’est-il arrivé depuis ce temps pour que le voile soit si répandu ? L’islam politique propagé par les pétrodollars de l’Arabie saoudite, du Qatar et des Émirats arabes unis a envahi non seulement le Moyen-Orient, où il n’arrête pas de réclamer le retour strict de la charia, mais aussi l’Occident, où il mène une campagne très énergique pour conquérir la civilisation des Lumières et ramener la gloire du califat du VIe siècle. Ce courant salafiste mine les gains faits par des féministes courageuses, comme les Égyptiennes Hoda Sharaawi et Nawal el Saadawi, qui se sont battues pour faire avancer les droits des femmes et les sortir de l’emprise de la religion. Politique - Les banlieues de Montréal s'opposent à la charte des valeurs.
MONTRÉAL - Les maires des 15 villes défusionnées de l'île de Montréal se sont opposés unanimement mercredi au projet de charte des valeurs québécoises proposé par le gouvernement Marois.
À l'issue de sa réunion mensuelle, l'Association des municipalités de banlieue a publié un communiqué dans lequel les maires déplorent la «méconnaissance complète de la réalité multiculturelle de Montréal» de Québec qui mènera, selon eux, «à la division et l'exclusion». Aussi sur Canoe.ca La discussion autour du projet de charte n'était pas à l'ordre du jour, mais le maire de la Ville de Mont-Royal, Philippe Roy, a abordé le sujet immédiatement. «On s'oppose à cette charte, on doute qu'elle tienne la route constitutionnellement et on regrette qu'elle ne tienne pas compte de la réalité montréalaise», a expliqué M. Roy à l'Agence QMI.