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Le gouvernement présente sa stratégie numérique pour la France. Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, précise les grands chantiers de la politique numérique de la France, présentée par Manuel Valls jeudi.
Elle était attendue depuis des mois. Jeudi 18 juin, le premier ministre Manuel Valls a présenté lors d’une conférence de presse rien de moins que la stratégie numérique de la France : une série de mesures visant à exposer les ambitions du gouvernement en la matière. La journée a été riche puisque M. Valls s’est aussi vu remettre un rapport du Conseil national du numérique, issu d’une consultation publique et visant à donner des recommandations pour la prochaine grande loi sur le numérique prévue pour l’automne.
Pour les grands opérateurs, « Internet n’est pas indispensable au bien-être minimal » La Fédération française des télécoms (FFT), qui rassemble notamment Orange, Numericable et Bouygues Telecom, est opposée au maintien de la connexion à Internet pour les clients ayant de graves difficultés financières.
Un dispositif similaire existe pour l’eau, le gaz et l’électricité. Cette réforme, qui sera au menu de la loi numérique, est qualifiée de « démagogique » par le secrétaire général de la FFT, Yves Le Mouël, interrogé par L’Express. Pour ce dernier, les forfaits mobiles à bas prix incluant Internet et les 13 millions de points d’accès Wi-Fi dans l’espace public jouent déjà ce rôle palliatif. L’ONU a pourtant reconnu Internet comme un droit fondamental tout comme le Conseil constitutionnel deux ans auparavant. Dans la poche du migrant, l'indispensable portable.
« Aujourd’hui, rester connecté permet de sauver des vies » En 2013, il y avait 230 millions de migrants dans le monde – environ 3 % de la population mondiale – poussés à quitter leur pays par la recherche de travail, par la guerre, la pauvreté, le changement climatique...
Ces migrations ne cessent de s’amplifier, créant pour 3% de la population mondiale des modes de vie à distance, de l’entre-deux. Le gouvernement veut accélérer le déploiement du très haut débit fixe en France. LE MONDE ECONOMIE | • Mis à jour le | Par Sarah Belouezzane Raccorder la France entière au très haut débit d’ici à 2022.
Une ambition qui semblait démesurée au départ mais qui pourrait finalement bien se concrétiser à temps, tant le gouvernement y tient. Jeudi 16 juillet se tenait justement la conférence annuelle du « Plan France très haut débit », un événement visant à faire le point sur l’avancement du projet et réunissant les principaux acteurs du secteur : la mission très haut débit, mais aussi l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep, le gendarme des télécoms) et les quatre opérateurs hexagonaux. Les patrons d’Orange (Stéphane Richard), Numericable-SFR (Eric Denoyer), Bouygues Telecom (Olivier Roussat) et Iliad (Maxime Lombardini) . Pas de signal ? Prenez un ticket au guichet.
Dans au moins 160 communes françaises, il est impossible de passer un coup de fil depuis son portable.
On ne peut même pas envoyer ou recevoir un SMS : zéro signal. Même pas depuis la mairie, la place du marché ou l’église du village. Il n’y a tout bonnement pas d’antenne pour capter le réseau ne serait-ce que d’un opérateur. Fin 2016, c’en sera fini de leur « fracture numérique ». Ces laissés-pour-compte de la téléphonie mobile, qu’on appelle les « zones blanches », seront enfin couverts en 2G d’ici à la fin de 2016.
Ces « zones blanches », c’est moins de 1% de la population, dans les 2-3% du territoire à l’échelle de l’Hexagone, bien plus dans certains départements (Lozère, Hautes-Alpes), selon les données de l’Arcep, le régulateur des télécoms. En finir avec les promesses en l’air. Google, gourou gonflé à l’hélium. Imaginez, vous êtes au milieu du désert, et là, la tuile !
Impossible de se souvenir du nom de l’acteur qui incarne Walter White dans Breaking Bad. Internet dort la nuit, mais pas partout. Parmi les inégalités du monde, celle du sommeil d’Internet.
Comme le raconte le magazine américain Wired, le professeur John Heidemann, de l’Université de la Californie du Sud, a cartographié avec son équipe le rythme quotidien de l’Internet mondial. Pour cela, ces experts dans l’étude de l’Internet à grande échelle ont pingué (envoyé un message d’un ordinateur à un autre) toutes les onze minutes les quatre milliards d’adresses actives de la planète. Ils ont pu estimer les lieux et les moments où ces adresses étaient inaccessibles. Résultat, on observe des différences flagrantes : aux Etats-Unis et en Europe, Internet ne dort jamais. En Asie, en Afrique et en Amérique du Sud, les connexions s’arrêtent la nuit, soit parce que les cybercafés ferment, soit parce que les routeurs domestiques sont mis en veille. Les connexions à internet selon les heures du jour et de la nuit (University of Southern California)
The Internet Sleeps at Night. Really. Gif: University of Southern California Here in the United States, we spend most of our time in an always-on world—a place where internet connections are as constant and reliable as the lights or running water.
But this sort of always-on internet is very much a first-world luxury, and it appears to be confined to countries that were early users of the net, snatching up super-sized quantities of internet addresses. In much of the world, the internet regularly goes to sleep. What this means is that for web surfers in Asia and and Africa and South America, their internet connections get switched off at night. Internet cafes shut down, and so do home routers. Heidemann and other researchers at USC recently mapped out the diurnal rhythm of the global internet.
He and his team at USC are masters of surveying the internet.