Classification Vox (ATypI) pour cataloguer des caractères typographiques. Une classification universelle La classification formelle la plus couramment utilisée, et qui a le mérite de recouper les classifications historiques, est celle élaborée en 1954 par le français Maximilien Vox.
Adoptée et complétée par la plus importante organisation typographique mondiale, l’Association typographique internationale (ATypI), elle possède également la caractéristique d’avoir été traduite en anglais et en allemand, renforçant ainsi son caractère universel. Utilisant des termes artificiellement composés afin de les rendre interprétables de façon identique dans les langues anglo-saxonnes et latines, Vox divise sa classification en trois sous-ensembles : le groupe des Humanes, Garaldes et Réales constitue la trilogie des caractères classiques ou historiques.
Equivalences internationales Analyse Le Cheltenham, caractère américain de la fin du XIXe siècle est ainsi un romain trapu, aux formes archaïques, ce qui l’apparente aux Humanes. Perspectives. Classification chronologique des caractères typographiques. D’origine anglo-saxonne, cette classification présente le mérite d’affiner la classification Thibaudeau en particulier pour désigner les caractères de type Elzevir.
Sa pertinence s’arrête toutefois avec le XXe siècle et les relectures contemporaines de caractères anciens. 1. Old Style Inspiré par le romain gravé par Francesco Griffo pour Alde Manuce, perfectionné par le français Claude Garamond, ce type de caractères a dominé la typographie occidentale pendant 250 ans jusqu’à William Caslon. Il est caractérisé par un contraste pleins/déliés équilibré entre les majuscules et les bas de casse, des empattements triangulaires et une traverse de ‘e’ horizontale. 2. Inventé par Francesco Griffo pour les éditions classiques d’Alde Manuce, ce caractère, version typographique des écritures de chancellerie, est devenu progressivement le compagnon nécessaire du caractère romain. 3. 4. Caractère typiquement latin développé dans l’esprit rationnel des Lumières. 5. 6. "Sacrés caractères", la web-série qui fait la police - Art of Teasing.
France Culture et les Films d’Ici proposent depuis le 27 novembre une web-série d’animation originale et qui ravit déjà les amateurs de graphisme.
Conçue et co-réalisée par Thomas Sipp, Sacrés caractères retrace l’histoire de typographies illustres, de Bodoni à Gotham en passant par Garamond, Helvetica et autres Futura. Une façon ludique d’aborder cette Art aussi omniprésent que méconnu et de rendre leurs lettres de noblesse aux créateurs, trop souvent oubliés, de ces signes qui ponctuent notre quotidien et contribuent à façonner l’identité des marques qui nous entourent. Réalisation : Thomas Sipp, Serge Elissalde Production : Les Films d'Ici - Radio France Textes voix off : Thomas Sipp et Mariannick Bellot Voix off : Chiara Mastroianni. JollyStone : Historique de la typographie. L’avant son ère : Avant l’apparition de la typographie en Occident, vers le milieu du xve siècle, la reproduction et la copie de textes se faisait presque exclusivement sous forme manuscrite.
Toutefois, il existait depuis le xive siècle un mode de reproduction rudimentaire : la xylographie (impression d’illustrations ou même de textes, gravés à l’envers sur une planche de bois). De son étymologie : Le mot typographie a été formé de deux éléments tirés du grec : tupo, aux significations multiples : marque imprimée par un coup, empreinte de pas, de monnaie, d’un sceau, caractères gravés, signes d’écriture, travaux en relief en sculpture, forme, figure, image, contour ; et graphein, écrire. Cependant, ce mot n’apparaîtra pour qualifier « le nouvel art d’écrire en lettre de métal » que vers la moitié du xvie siècle alors que la technique typographique avait déjà plus d’un siècle d’existence et de pleine activité. Son inévitable invention : À ses débuts : Sa diffusion dans toute l’Europe : Familles de caractères.
L’histoire de la typographie se confond avec celle de l’écriture de l’alphabet phonétique suite du cours de typographie concernant la classification des caractères. translate this page in English Comme vous avez pu le constater, plus on avance dans l’élaboration d’une histoire de la typographie, plus on cherche à affiner les filiations des caractères.
Thibaudeau (1860-1925) a été longtemps la seule référence en France pour une classification des caractères d’imprimerie. Elzévirs, Didots, Bâtons, Egyptiennes. 4 formes alphabétiques de base pour déterminer le style et l’origine d’une police de caractère. Dans les années 50-90, pendant près de 40 ans nous avons été envahis dans toutes les agences de pub, de studio de réalisations graphiques par les catalogues de caractères, tels que celui-ci dessous… extrait d’un catalogue «Type Book» typoGabor (1988) cliquez-droit pour afficher l’image et l’agrandir cliquer sur les images. Les codes de la Typographie #2 Histoire et Familles. Voici le deuxième volume de notre dossier sur "La Typographie", après avoir vu "La structure et le vocabulaire de la lettre" dans le premier numéro, aujourd'hui nous allons nous intéresser à son histoire et son évolution.
Le terme "typographie" est arrivé avec la naissance de l'imprimerie vers 1440, avec la technique d'impression. On disposait des caractères mobiles (en plomb) pour former des mots et des phrases. Depuis ce temps les techniques et l'utilisation des typographies n'ont cessées d'évoluer en devenant automatiques à l'aide de la Linotype vers 1880 (composition sur un clavier puis fonte de la ligne-bloc) pour ensuite arriver à nos jours avec l'ère du numérique.
Celui-ci à fait connaitre un essor à la typographie, la création et l'utilisation de celle-ci se fait beaucoup plus facilement. Elle crée des liens visuels et logiques dans le but de rendre attractive une lecture, on l'utilise comme ornement ou pour renforcer une identité graphique (logo, publicité). Les Garaldes. Histoire de l'écriture, de l'imprimerie et de la typographie.