La fortune des Rougon - Zola, Emile. La Fortune des Rougon est le premier volume de la série Les Rougon-Macquart.
Le cadre est une petite ville appelée Plassans, qui correspond à Aix-en-Provence, où Zola a passé son enfance et une partie de sa jeunesse, et à Lorgues, dans le Var, où se sont déroulés en décembre 1851 les événements insurrectionnels décrits dans le roman. Extrait : Ce fut surtout l'année suivante que ce groupe de réactionnaires prit dans la ville une influence décisive, grâce au mouvement rétrograde qui s'accomplissait à Paris.
L'ensemble de mesures antilibérales qu'on nomma l'expédition de Rome à l'intérieur, assura définitivement à Plassans le triomphe du parti Rougon. Les derniers bourgeois enthousiastes virent la République agonisante et se hâtèrent de se rallier aux conservateurs. L'heure des Rougon était venue. La curée - Zola, Emile. La Curée est le deuxième volume de la série Les Rougon-Macquart.
Le personnage principal est Aristide Rougon, dit Saccard, qui va faire une rapide fortune en spéculant sur les futurs terrains à bâtir à l'époque des grands travaux menés à Paris par le baron Haussmann. Extrait : Aristide Rougon s'abattit sur Paris, au lendemain du 2 Décembre, avec ce flair des oiseaux de proie qui sentent de loin les champs de bataille. Il arrivait de Plassans, une sous-préfecture du Midi, où son père venait enfin de pêcher dans l'eau trouble des événements une recette particulière longtemps convoitée. Lui, jeune encore, après s'être compromis comme un sot, sans gloire ni profit, avait dû s'estimer heureux de se tirer sain et sauf de la bagarre. Le ventre de Paris - Zola, Emile. Le Ventre de Paris est le troisième roman de la série Les Rougon-Macquart.
L’action se passe pour l’essentiel aux Halles centrales de Paris, construites par Victor Baltard entre 1854 et 1870, énorme bâtiment à structure métallique dans lequel les murs sont remplacés par des vitres, la plus grande innovation architecturale du Second Empire. Fasciné par les Halles, Zola en fait dans son roman une sorte de monstre, comme le seront plus tard le grand magasin dans Au Bonheur des Dames, l’alambic dans l'Assommoir ou la locomotive dans la Bête humaine.
Extrait : C'était là qu'une bande de sergents de ville l'avait pris, dans la nuit du 4 décembre. Il suivait le boulevard Montmartre, vers deux heures, marchant doucement au milieu de la foule, souriant de tous ces soldats que l'Élysée promenait sur le pavé pour se faire prendre au sérieux, lorsque les soldats avaient balayé les trottoirs, à bout portant, pendant un quart d'heure. La conquête de Plassans - Zola, Emile. La faute de l’abbé Mouret - Zola, Emile. Son Excellence Eugène Rougon - Zola, Emile. L’Assommoir - Zola, Emile. L'Assommoir est le septième volume de la série Les Rougon-Macquart.
C'est un ouvrage totalement consacré au monde ouvrier et, selon Zola, « le premier roman sur le peuple, qui ne mente pas et qui ait l'odeur du peuple ». L'écrivain y restitue la langue et les mœurs des ouvriers, tout en décrivant les ravages causés par la misère et l'alcoolisme. A sa parution, l'ouvrage suscite de vives polémiques car il est jugé trop cru. Mais c'est ce réalisme qui, cependant, provoque son succès, assurant alors la célébrité et la fortune de l'auteur. Extrait : Les premiers seaux, mal lancés, les touchaient à peine. Une page d’amour - Zola, Emile.
Nana - Zola, Emile. Pot-bouille - Zola, Emile. Pot-Bouille est le dixième roman de la série les Rougon-Macquart.
Le mot pot-bouille désignait au xixe siècle en langage familier la cuisine ordinaire des ménages, en gros synonyme de popote. Mais il n’est pas question ici de cuisine, sinon au sens figuré : Zola veut en effet nous montrer l’envers du décor d’un grand immeuble parisien où, derrière un luxe de façade, vivent des familles bourgeoises dont le comportement quotidien est aussi peu ragoûtant qu’un médiocre brouet, un pot-bouille. Au Bonheur des Dames - Zola, Emile. Au Bonheur des Dames est un roman d’Émile Zola publié en 1883, le onzième volume de la suite romanesque les Rougon-Macquart.
Denise Baudu se fait embaucher au Bonheur des Dames, découvre le monde cruel des petites vendeuses, la précarité de l'emploi et assiste au développement de ce magasin et à la mort des anciens petits commerces. Extrait : Il avait levé son porte-plume, il le brandissait, et il le pointa dans le vide, comme s'il eût voulu percer d'un couteau un cœur invisible.
L'associé reprit sa marche, s'inclinant comme toujours devant la supériorité du patron, dont le génie plein de trous le déconcertait pourtant. Lui, si net, si logique, sans passion, sans chute possible, en était encore à comprendre le côté fille du succès, Paris se donnant dans un baiser au plus hardi. Un silence régna. La joie de vivre - Zola, Emile. La Joie de Vivre est le douzième volume de la série Les Rougon-Macquart.
Ce roman oppose le personnage de Pauline qui aime la vie même si celle-ci ne lui apporte guère de satisfactions, à celui de Lazare, être velléitaire et indécis, rongé par la peur de la mort. Il est possible que Zola ait mis une bonne partie de lui-même dans ces deux personnages : très affecté par la mort de sa mère et par celle de Gustave Flaubert, il traverse une crise de doute au moment où il écrit le roman, et les obsessions de Lazare sont un peu les siennes (la vie est inutile, puisque la mort emporte tout) ; mais la confiance reprend le dessus en lui, l’énergie qu’il prête à Pauline étant peut-être une façon d’exorciser ses propres peurs. Germinal - Zola, Emile.
Treizième roman de la série des Rougon-Macquart.
Fils de Gervaise Macquart et de son amant Lantier, le jeune Étienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur. Chômeur, il part, en pleine crise industrielle, dans le Nord de la France, à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables. Extrait : Sa gaieté redoubla, un grincement de poulie mal graissée, qui finit par dégénérer en un accès terrible de toux. L'Œuvre - Zola, Emile. La terre - Zola, Emile. La Terre est le quinzième volume de la série des Rougon-Macquart.
Sans doute l’un des plus violents, Zola y dresse en effet un portrait féroce du monde paysan de la fin du xixe siècle, âpre au gain, dévoré d’une passion pour la terre qui peut aller jusqu’au crime. Tout l’ouvrage est empreint d’une bestialité propre à choquer les lecteurs de l’époque, les accouplements d’animaux alternant avec ceux des humains, eux-mêmes marqués par une grande précocité et par une brutalité allant fréquemment jusqu’au viol.
Dès sa parution, la Terre a soulevé de violentes controverses, illustrées notamment par le Manifeste des cinq, article publié dans le Figaro par cinq jeunes romanciers qui conseillaient à Zola de consulter Charcot pour soigner ses obsessions morbides. Extrait : Ce dernier venait de rejoindre les deux autres, qui hurlaient aux trousses de l'infirme. Le rêve - Zola, Emile. La bête humaine - Zola, Emile. La Bête humaine est le dix-septième volume de la série Les Rougon-Macquart.
L'histoire évoque le monde du chemin de fer et se déroule tout au long de la ligne Paris-Le Havre. On a coutume de dire qu'elle comporte deux héros : d'une part le mécanicien Jacques Lantier et de l'autre sa locomotive, la Lison, que Lantier aime plus qu'une femme. Outre son aspect documentaire, La Bête humaine est un roman noir, sorte de thriller du xixe siècle ; c'est aussi un roman sur l'hérédité, Jacques souffrant d'une folie homicide que Zola rattache à l'alcoolisme des Macquart. L’argent - Zola, Emile. La débâcle - Zola, Emile. Le docteur Pascal - Zola, Emile.