Jeux olympiques. Boston : bientôt un adversaire de moins pour Paris. Alors que la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2024 fait presque l’unanimité dans l’Hexagone, celle de Boston se heurte à l’hostilité d’une partie de ses habitants. La presse américaine évoque même la possibilité d’un désistement. “Une perte de temps et d’argent”, “une candidature floue”, “un show télévisé” : les expressions pour qualifier la candidature américaine aux Jeux de 2024 ne manquent pas. Le 29 juin, Boston a proposé une deuxième version de son dossier, destinée à répondre aux inquiétudes des habitants. Des éléments peu convainquants pour la presse américaine, qui multiplie les critiques contre le comité organisateur. En janvier déjà, la chaîne de télévision ESPN, référence nationale en matière d’actualité sportive, parlait d’une “idée effroyable”, tandis que le magazine consacré à l’urbanisme The City Journal considérait que ce projet, “d’une valeur douteuse”, n’est qu’“un montage politique et financier” dont la population a été exclue.
Charlotte Onfroy-Barrier. JO 2022. Le comité olympique chinois accusé d'avoir plagié Disney. L’une des chansons officielles des Jeux olympiques de Pékin 2022 présenterait de fortes ressemblances avec la bande originale du film Frozen. Après les Jeux olympiques d’été en 2008, Pékin accueillera ceux d’hiver en 2022. Vendredi 31 juillet, le Comité international olympique a préféré la capitale chinoise à Almaty, ville du Kazakhstan et seule adversaire de Pékin.
Depuis, les réactions se multiplient. Le manque d’eau et surtout de neige – il n’y a en moyenne que 5 cm de neige au sol dans le district de Yanqing, où sont prévues les épreuves de ski alpin – s’ajoute aux critiques déjà nombreuses sur le respect des droits de l’Homme et de la démocratie en Chine. Mais une nouvelle polémique, et pas des moindres, enfle dans la presse anglo-saxonne. De quoi faire trembler l’olympisme ? Mais cette ressemblance rappelle de nombreux précédents. Charlotte Onfroy-Barrier. Sport. Boston renonce aux JO 2024. Après six mois de contestation, la ville de Boston a retiré sa candidature à l’organisation des Jeux olympiques 2024. Une décision qui témoigne des maux dont souffre le mouvement olympique. Après l’annulation du projet de construction du stade olympique de Tokyo et les retards qui s’accumulent à Rio, le Comité international olympique (CIO) essuie un nouveau revers. Le 27 juillet, le maire de Boston Marty Walsh annonçait qu’il ne soutenait plus la candidature de la ville aux Jeux olympiques (JO) de 2024.
Quelques heures plus tard, le comité olympique des Etats-Unis officialisait le retrait de Boston dans la course à l’organisation des Jeux. La presse du monde entier approuve cette décision, et s’interroge sur l’avenir des JO. Pour la presse américaine, le retrait de Boston n’est pas une surprise. “Une pilule empoisonnée” En cause, le coût que représente l’organisation des Jeux, coût d’autant plus dérangeant qu’il est souvent sous-estimé. Le jeu des dictatures Charlotte Onfroy-Barrier. Rugby. La Coupe du monde de rugby, plus rentable que les Jeux olympiques ? Le tournoi international de rugby, qui débutera le 18 septembre au Royaume-Uni, s’annonce comme une réussite financière inégalée.
“La Coupe du monde de rugby pourrait générer plus de bénéfices économiques pour l’Angleterre que les Jeux olympiques de 2012”, note le Financial Times. Le tournoi devrait rapporter 650 millions de livres [889 millions d’euros] de recettes dont les deux tiers proviennent des droits de diffusion, explique le journal économique. De plus, l’impact économique pour le pays est estimé à 2,2 milliards de livres [3 milliards d’euros], dont 1,1 milliard de livres [1,5 milliard d’euros] profitera au secteur du tourisme et du voyage dans le pays. “Ce sera une Coupe du monde record”, commente Brett Gosper, directeur de World Rugby – l’organisation qui détient les droits du tournoi –, cité par le journal. “Les revenus n’ont jamais été si importants”, se réjouit M.
Nouvelle-Zélande, France, Angleterre, Argentine… Quelles sont vos équipes favorites ? Sport. Pourquoi Hambourg dit non aux JO. Les habitants de Hambourg ont rejeté par référendum le projet de candidature de la ville à l’organisation des Jeux olympiques de 2024. La faute aux trop nombreux scandales dans le sport, estime la presse allemande. A contre-courant des sondages qui donnaient le “oui” vainqueur, les Hambourgeois ont rejeté, dimanche 29 novembre, la candidature de leur ville à l’organisation des Jeux olympiques de 2024.
Environ un électeur sur deux a voté, pour un score final de 51,6 % en faveur du “non”. “Les JO en Allemagne – cette idée est désormais enterrée”, commente la Süddeutsche Zeitung, qui rappelle qu’en 2013, déjà, les habitants de Munich avaient refusé d’accueillir les JO d’hiver de 2022. “Défiance justifiée” La Süddeutsche Zeitung met également en cause le président du Comité international olympique (CIO), l’Allemand Thomas Bach. Pour Die Zeit, c’est avant tout “la défiance justifiée” envers les institutions sportives qui explique le “non” de Hambourg. Sabrina Haessler. JO 2020. La volte-face des Japonais pour le stade olympique de Tokyo. Le Premier ministre Shinzo Abe a ordonné l’arrêt de la construction du stade qui doit accueillir les Jeux olympiques de 2020. Une marche arrière qui inquiète beaucoup plus la presse anglo-saxonne que le gouvernement nippon.
Deux ans après que le Japon a été désigné par le Comité international olympique (CIO) pour accueillir les Jeux, le Premier ministre Shinzo Abe a annoncé, le 16 juillet, la révision complète du projet du futur stade olympique pour les Jeux de Tokyo 2020. The Guardian relève plusieurs raisons pour expliquer cette volte-face. Le coût de la structure d’abord, “la plus chère des Jeux de l’ère moderne”. Estimé à 252 milliards de yens – soit 1,9 milliard d’euros – le coût a fini par atteindre “deux fois le budget initialement prévu”. Ni le gouvernement ni l’architecte Zaha Hadid n’expliquent cette augmentation. “Une histoire trouble”, pour le quotidien britannique, qui rappelle que la contestation de ce projet gronde depuis plusieurs mois dans la capitale.
Dans la presse britannique. Athlétisme : la colère après le “sabotage” des JO de Londres. Le rapport accablant de l’Agence mondiale antidopage rendu public le 9 novembre provoque de vives réactions dans la presse britannique, qui constate que les résultats des Jeux olympiques de Londres en 2012 ont été largement faussés. “A chaque olympiade, les journalistes sont réunis dans des conférences de presse interminables où l’on nous sert de beaux discours sur la ‘tolérance zéro’ face au dopage, en nous montrant des tableaux convaincants sur le nombre de tests antidopage.
Mais la réalité, selon le rapport de l’Agence mondiale antidopage, c’est que les JO d’été de Londres en 2012 ont été sabotés par le dopage russe”, écrit Owen Gibson, chef du service sport du Guardian. Il appelle Sebastian Coe, organisateur des JO de 2012 et président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme depuis août 2015, à “bannir la Russie pour une période significative. C’est la première étape nécessaire pour restaurer la confiance.”