Les 400 coups de François Truffaut. Antoine Doinel est un écolier éveillé, malicieux et turbulent. En compagnie de son ami René, il pratique volontiers l'absentéisme scolaire pour traîner dans les rues et fréquenter les cinémas du quartier de la Place Clichy. Ses parents ne s'entendent pas très bien (il n'est d'ailleurs pas "le fils de son père" et il le sait). Il surprend un jour sa mère au bras d'un inconnu. Un soir, il décide de faire une fugue mais elle est de courte durée. Ses parents le récupèrent et la vie de famille semble prendre un nouveau départ, fondé sur la confiance et les bonnes résolutions. Mais cette situation ne dure pas. Il est envoyé dans un centre de délinquance en province, sur la demande de sa mère qui déclare agir pour son bien (la campagne, le bon air...). La discipline est rude, l'atmosphère déprimante.
L'impossible apprentissage d'une éducation par l'écrit Le vol compulsif comme remède à l'angoisse La vitalité d'Antoine dans l'adversité est illustrée aussi par une autre activité : le vol. Les 400 Coups - François Truffaut : Présentation du film. Une histoire du cinéma . La Nouvelle vague, analyse du mouvement. Principaux cinéastes : François Truffaut, Jean Eustache, Eric Rohmer, Arnaud Desplechin, Olivier Assayas, Pascal Bonitzer, Christophe Honoré, Wim Wenders, Jim Jarmusch, Hong Sang-soo. peinture/cinéma : L'art in situ - la nouvelle vague : Daniel Buren - François Truffaut La nouvelle vague et l'art in situ sont descendus dans la rue pour inventer une forme d'art à le fois plus ludique, plus jeune et plus optimiste.
Ces deux mouvements cherchent à rénover le romantisme en liant passé et présent au sein d"histoires romanesques. Nul ne conteste aujourd'hui l'importance historique, économique et même technique de la Nouvelle vague française (voir : Histoire de la Nouvelle Vague). Ce qui est remis en cause et régulièrement attaqué c'est son importance esthétique. Même Gilles Deleuze ne définit pas un concept propre pour la Nouvelle vague. Méthode Définition Esthétiquement on définira la nouvelle vague comme cherchant à inscrire le lyrisme dans les gestes du quotidien. Claude Chabrol.
Après des études de pharmacie abandonnées puis une licence de lettres, Claude Chabrol se tourne vers le cinéma. Tout d'abord dans les relations publiques de la Twentieth Century Fox avant de devenir critique dans les revues Art et Les cahiers du cinéma où il travaille avec François Truffaut, Jacques Rivette, Eric Rohmer et Jean-Luc Godard. En 1957, profitant de l'héritage d'une grosse fortune familiale, Claude Chabrol crée une société de production. Il finance et écrit le scénario d'un court métrage de Jacques Rivette, Le coup du berger et réalise son premier long métrage Le beau Serge.
Par son anti-conformisme et son petit budget, ce film, bien loin des cadres établis par le cinéma de l'époque, est considéré comme la première oeuvre de ce que l'on appellera bientôt la nouvelle vague du cinéma français. On peut apercevoir Claude Chabrol dans quelques uns de ses films. Il a joué également dans Les voleurs de la nuit, L'été en pente douce, Jeux d'artifice et Alouette, je te plumerai. Eric Rohmer. François Truffaut. Enfant non désiré et mal-aimé, François Truffaut se réfugie dans le cinéma et la littérature. Entre école buissonnière et petite délinquance, la fréquentation assidue des ciné-clubs l'amène à rencontrer le critique de cinéma André Bazin, son père spirituel, qui lui ouvre les portes des revues cinéphiliques : après un engagement dans l'armée en 1951, suivi d'une désertion, François Truffaut entre aux Cahiers du cinéma, puis à la revue Arts en 1953, où il publie des articles violemment polémiques contre l'académisme des cinéastes "de la Tradition de la Qualité".
Adepte d'un cinéma d'auteur, il admire Jean Renoir, Max Ophuls, et certains réalisateurs américains méconnus. Avec Jean-Luc Godard, Jacques Rivette ou Eric Rohmer, François Truffaut prône un cinéma indépendant, inventif et spontané. Sans abandonner totalement son activité de critique, il passe à la réalisation en 1954 avec un court métrage, Une visite, qu'il reniera par la suite.
Jean-Luc Godard. Nouvelle vague. Dénomination appliquée, en 1958, par la critique à certains cinéastes français (François Truffaut, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, Éric Rohmer, Jacques Rivette, Jacques Demy, Agnès Varda, Jacques Rozier) qui affirmaient la primauté du réalisateur sur le scénariste et défendaient un cinéma d'auteur, expression d'un regard personnel. L'expression « nouvelle vague » s'applique à la période de l'histoire du cinéma français couvrant les années 1959-1960.
Toutefois, elle traverse les décennies et dépasse l'aspect éphémère de son seul moment d'apparition ; nombre d'auteurs nouvelle vague étant encore, en 1990, les metteurs en scène de référence du cinéma français contemporain. Au départ simple étiquette journalistique appliquée aux jeunes de 1958, le qualificatif nouvelle vague rassemble bientôt toute une génération de cinéastes qui commencent leur premier long métrage à la fin des années 1950. Quelques-uns, qui ont déjà signé des courts métrages, vont donner son impulsion au mouvement.
Jacques Rivette. Quatre cents coups (Les) S’inscrire dans le monde Lorsque Les Quatre cents coups est sorti, on a voulu y voir un film sur ou l’enfance malheureuse, la délinquance, une autobiographie déguisée… Incontestablement, Truffaut a voulu montrer que cet âge n’est pas un merveilleux paradis perdu, mais un “moment difficile à passer”. Mais c’est moins sur le plan strictement psychologique qu’il l’aborde, que de façon symbolique, poursuivant une réflexion commencée dans Les Mistons et qui parcourt toute son oeuvre, inspirée évidemment de l’expérience personnelle du cinéaste. Le générique, à base de travellings qui semblent glisser à la surface des façades parisiennes, s’achève sur une inscription à la typographie volontairement très littéraire : “Ce film est dédié à la mémoire d’André Bazin.” C’est ce même Bazin, critique et théoricien inspirateur de toute la Nouvelle Vague, tendance “Cahiers du cinéma”, qui a canalisé l’énergie et la révolte du jeune Truffaut en le conduisant à s’exprimer par l’écriture.
Célébrations nationales 2004 - Une certaine tendance du cinéma français de François Truffaut. Les césures rythmant l’histoire du cinéma sont souvent attachées à l’influence de certains films, à l’apport d’innovations techniques, à l’émergence d’écoles ou de mouvements, parfois, plus rarement, à des groupes intellectuels ou à certaines revues. Il existe un texte d’une quinzaine de pages auquel les histoires du cinéma accordent une place privilégiée : « Une certaine tendance du cinéma français », écrit par François Truffaut, publié dans le numéro 31 des Cahiers du cinéma en janvier 1954.
Il s’agit d’une exception célèbre, sans doute le seul article critique traçant avec autant de vigueur une rupture dans l’histoire d’un art. Ce pouvoir conféré à un jeune critique de 22 ans d’écrire en un tour de main l’histoire du cinéma demeure absolument unique. 1. -La création des Cahiers du cinéma a été signalée dans la brochure des Célébrations nationales 2001 par une mention (p. 120). Antoine de Baecque historien critique de cinéma responsable des pages Culture de Libération. Cinéchronique.
I. Contexte de la fin des années cinquante I. Contexte de la fin des années cinquante A) Politiquement Nous sommes en pleine guerre froide : intervention des troupes soviétiques à Budapest en 1956, début de la construction du mur de Berlin en 1961, crise des fusées à Cuba en 1962… La Chine conteste le modèle soviétique, Khroutchev dénonce le stalinisme en 1956, guerre pour la décolonisation en Algérie… B) Tableau de la France C’est la prospérité, la gloire de la société de consommation individualiste. Un symbole résume cette époque : la télévision, qui dépasse le million de postes en 1959.
Un vent de liberté souffle sur les mœurs. Dans l’optimisme ambiant, l’heure est au culte de la jeunesse, comme en témoigne l’enquête sur les phénomènes de générations lancée par Françoise Giroud dans L’Express en 1957. Alfred Sauvy consacre lui aussi un livre à ce thème en 1959 : La Montée des jeunes. C) Le cinéma À l’époque, le cinéma est un monde très organisé et hiérarchisé. Cf. II. Conséquence : III. IV.