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Poils

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J'ai arrêté de m'épiler : le naturel en toute liberté ! La pilosité féminine vue par un féministe, résistance à l'épilation. 1.

La pilosité féminine vue par un féministe, résistance à l'épilation

La place des femmes dans la société occidentale Dans notre culture, aucune partie du corps des femmes n'est laissée naturelle ou sans modification. A aucun élément du corps n'est épargné l'art de la douleur ou de l'amélioration. De la tête au pied, chaque partie du visage des femmes, chaque section de leur corps sont sujets à la modification, l'altération.

Cette altération est un processus continu et répétitif. La féministe Andrea Dworkin, en 1974. Vaste sujet. On sait que chez les monothéistes la chevelure des femmes est un tel élément de tentation, donc de péché, que juives, musulmanes et longtemps chrétiennes ne devaient paraître en public que la tête voilée. En Europe occidentale, c'est seulement depuis 1930 environ que les femmes peuvent sortir "en cheveux" (sans voile sur la tête), c'est donc très récent. Pour les femmes, en effet, point d'invention de la science, point de miracle grec ! Que dire devant un tel ramassis d'horreurs ? 17. La tyrannie de l’épilation. L’épilation est-elle naturelle ?

La tyrannie de l’épilation

I'M HAIRY AND I KNOW IT. Artmesohard: Many cancer patients can be overwhelmed with the physical and emotional difficulties of their disease, and the loss of their hair from chemotherapy treatment certainly doesn’t help.

I'M HAIRY AND I KNOW IT

Henna Heals, a rich community of nearly 150 henna tattoo artists worldwide established by a team of 5 women in Canada, helps women with cancer feel confident and beautiful again by drawing elegant henna crowns on their bare heads:The intricate patterns that the artists create with all-natural henna paste are a unique and empowering substitute to the hats and wigs that many women use to cover their heads after losing their hair to chemotherapy. “For cancer patients, the henna crowns really are a healing experience,” claims Frances Darwin, the founder of Henna Heals. I could yell ‘cultural appropriation’ right now but I don’t wanna because, fuck yeah, this is a great idea. And I’m gonna tell you why.

Also, I like that this use of henna takes the symbology of “purity” and redirects it. Hairy pits club. J’ai décidé de ne plus m’épiler ! L'habit et le poil - Mes poils et Vous. Excentrique que je suis, je m'habille peu en tenue "ordinaires", à part quand je suis flappy-flagada.

L'habit et le poil - Mes poils et Vous

Autrement, je suis souvent en jupe au-dessus du genoux, talons compensés, mascara allongé (seulement) et parfois rouge à lèvre, avec un collier, une bague et/ou des boucles d'oreilles, des vestes de tailleur cintrés qui dessinent la taille et des manteaux bien coupés. Du retour que les autres me font, je suis considérée comme ayant du goût, du style et du charisme, sans pour autant que je sois séductrice.

De mon expérience, la personnalité et le style que j'affiche jouent beaucoup, oui. C'est même évident et spontanément dit. Des gens qui n'aiment pas les poils ni sur eux, ni sur les autres, des gens qui ont un sens du glamour complètement glabres, m'ont déjà dit que la femme que je suis "sait" porter sa fourrure. Je n'ai vu qu'une seule personne choquée par mes poils. Lulu Soleil. Les poils : une affaire de culture. La perception et le rapport aux poils n’est pas le même selon le pays et la culture dans lesquels on est baigné.

Les poils : une affaire de culture

En effet, en fonction de la population (les asiatiques ont une pilosité moins développée), du climat (les poils jouent un rôle dans le maintien de la température du corps), de la religion (certains poils sont bannis dans la religion musulmane), du niveau socio-économique (les poils, pour les populations défavorisées où l’urgence quotidienne est de survivre , représentent le cadet de leurs soucis) et de la culture (les poils comme tradition ou comme mode) les poils ne subissent pas le même traitement. Le poil: un objet politique, reflet de notre époque. De nos jours, le consensus autour de la question de l’épilation est tel que la question que se posent les femmes n'est pas "dois-je m’épiler ou pas ?

Le poil: un objet politique, reflet de notre époque

" mais "comment me débarrasser du poil le plus longtemps possible? ". La pilosité est associée à l’animalité, au manque d’hygiène, et suscite toutes les méfiances. Il n’en n’a cependant pas toujours été ainsi, et cette éradication du poil à tout prix en dit long sur notre société. Décryptage. La place du poil dans l’histoire L’éradication du poil est une préoccupation ancestrale puisqu’on a retrouvé les premières pinces à épiler rudimentaires dans des sépultures datant de la préhistoire.

Puis, jusqu’au XIXe siècle, l'engouement pour l'épilation du corps s'essouffle et il faut attendre le début du XXe siècle et l’apparition des bains de mers et des vêtements courts pour la remettre au goût du jour. Le poil en 2010-2011. Mes poils et Vous - Un lieu où tou(te)s ont la possibilité de faire partager leur(s) expérience(s), leur vie avec leurs poils au quotidien, et avec les autres. Pour s'exprimer sur un sujet encore tabou, partager et s'entraider dans la quête de l'acceptati.