Lyon: Le maire de Charvieu-Chavagneux réclame la dissolution de SOS Racisme. ACCUEIL DES MIGRANTS Il n’a pas digéré la plainte pour « incitation à la haine raciale » déposée par l’association contre une délibération controversée du conseil municipal sur l’accueil des migrants… Elisa Frisullo En cas de polémique, certains font le choix de l’apaisement, d’autres celui de la confrontation.
Le maire de Charvieu-Chavagneux Gérard Dezempte fait plutôt partie de la seconde catégorie. Ce vendredi, le maire divers-droite de cette commune de l’Isère a annoncé avoir écrit au Premier ministre Manuel Valls pour lui demander la dissolution de l’association SOS Racisme, indique ce vendredi Le Dauphiné Libéré. L’édile n’a visiblement pas apprécié la plainte récemment déposée par l’association pour « incitation à la haine raciale et à la discrimination », suite à une délibération prise le 8 septembre par le conseil muncipal de la ville.
NON MONSIEUR VIDALIES, IL N’EST PAS PREFERABLE DE DISCRIMINER. Pour le Secrétaire d’État chargé des Transports, suite aux évènements de Vendredi dernier survenus dans le Thalys, il est préférable de discriminer plutôt que de courir le risque de nouveaux attentats.
Interrogé ce matin sur Europe 1 sur le risque de discrimination dans le cadre de contrôles aléatoire, Alain Vidalies a jugé opportun de répondre : «Chaque fois qu’on parle de fouille aléatoire, quelqu’un dit « oui mais ça risque d’être discriminatoire ». Eh bien écoutez, moi je préfère qu’on discrimine effectivement pour être efficace, plutôt que de rester spectateur.» Ces propos sont consternants. Loubia Connection: We need to talk about SOS Racisme. Ces derniers temps, il n'y a pas une semaine où un blaireau de droite ou d'extrême droite, tu sais ceux avec le pin's JE SUIS FACHO, ne sorte un truc énorme, histoire de faire parler de lui.
Son pin's JE SUIS FACHO, c'est bien, c'est comme un chiffon rouge, un appeau, ou, pour les plus technophiles, une puce RFID pour le radar de "la gauche". Allez, mec "de gauche", vas chercher le facho, il est là, bien identifiable, il dit "Je suis raciste et je vous emmerde, je suis sexiste et je vous emmerde" et toi, mec "de gauche", tu peux aller faire le superman et aller te clasher par tweets et communiqués interposés avec ces personnes, pour entretenir ton vernis de tolérance.
Ca coûte pas cher et tu t'en fous, c'est pas toi qui risques de te faire fracasser la gueule dans la rue par un faf de passage parce que ta gueule lui semble pas bien de chez nous ou de te faire harceler dans la rue juste parce que tu as l'outrecuidance d'y être. Ben non, en fait. Racisme : s'attaquer aux dérives des élites est essentiel. Les Le Pen ne sont pas seuls. Présentation du plan de lutte du gouvernement contre le racisme et l'antisémitisme, en avril 2015 (P.KOVARIK / AFP).
Monsieur Clavreul, Peut-être vous êtes-vous renseigné sur notre association, peut-être pas. Et, dans ce cas, permettez-moi de vous refaire le topo. Depuis sa création en 2007, les Indivisibles luttent contre le racisme et les préjugés ethno-raciaux, qui, je suis sûr que vous en conviendrez, ont la vie dure dans notre société. Ce qui fait notre particularité est que nous avons choisi l'humour, la satire et le décalage pour déconstruire ces idées nocives qui génèrent pêle-mêle exclusions et discriminations. Banlieues : que sont devenus les fils de nos potes ? Pas un jour sans des faits divers dans nos banlieues : « caillassages », violences et agressions dans des piscines municipales, attaques de commissariats ou gendarmeries, bouches d’incendie reconverties en jets d’eau (alors que les agriculteurs sont priés d’économiser l’eau), etc.
Il y a presque 30 ans naissait SOS Racisme, en réponse aux brimades, ratonnades et autres discriminations sévères subies par la population nord-africaine et subsaharienne. Une vague de solidarité nationale s’était alors soulevée pour soutenir et protéger ceux que la nation voulait désormais traiter comme ses propres enfants. Nikita Alohanews sur Twitter : "Quand #SosRacisme fait de l'harcèlement psychologique, ça donne ça. Il est bô le secret professionnel #SosDissolution. Jeune fille en maillot de bain agressée à Reims: SOS Racisme reconnaît son "erreur" "Oui, on observe l’émergence d’une police des mœurs" N’est-il pas étonnant d’entendre aujourd’hui des femmes tenir un tel discours dont elles sont finalement les premières victimes ?
Qu'est-ce qui explique cette forme de servitude volontaire ? On a beau essayer de rappeler le combat contre les oppressions, certaines femmes ne s’autorisent pas à être libres et elles en veulent aux autres. Le mea culpa de SOS Racisme dans l’affaire du Bikini de Reims. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pascale Robert-Diard L’affaire dite du Bikini de Reims qui s’est emballée dans les médias et sur les réseaux sociaux samedi 25 et dimanche 26 juillet avant de se dégonfler, fait des remous à SOS Racisme.
Dans un communiqué, l’association regrette en effet la « précipitation » avec laquelle elle a agi dans cette histoire. Lire le récit : Emoi et conclusions hâtives après l’agression d’une femme en bikini dans un parc de Reims Sur la foi d’un article de L’Union de Reims qualifiant d’agression « aux relents de police religieuse », l’altercation qui avait opposé un groupe de jeunes femmes à une autre qui bronzait dans le parc en short et haut de maillot de bain, SOS Racisme avait en effet pris l’initiative d’appeler à une manifestation de protestation dès le lendemain au parc Léo-Lagrange de Reims. SOS Racisme. Mouvement antiraciste ou pro de l’événementiel ?