PRAG en histoire. Retour sur une année. La période des recrutements universitaires bat son plein et j’ai pensé que des indications sur le statut de PRAG pourraient être utiles.
Je vous propose donc un retour sur expérience, qui bien sûr ne peut pas forcément être généralisé mais qui pourra peut-être aider certains à mieux comprendre en quoi cela consiste. Contrats d’ATER : le travail gratuit qui ne se dit pas. Plusieurs collègues ont attiré l’attention d’Academia sur une pratique dont certains employeurs universitaires semblent affectionner : le travail gratuit.
La requête lue sur Sauvons l’Université: À l’Université d’Aix-Marseille, un certain nombre d’ATER ont été recrutés avec des contrats commençant au 1er octobre, et se terminant le 31 août. 11 mois, au lieu des 12 habituels. À la suite d’un effort de remue-ménage, deux « solutions » sont proposées, sachant qu’aucun avenant au contrat n’est envisageable du point de vue de la direction de l’université.
Solution 1: déduire 1/12e des 192h de leur service, et le ramener à 176h, charge aux départements de gérer les heures manquantes comme ils le peuvent Solution 2: payer les 16h non couvertes par le contrat de 11 mois au titre du mois de septembre (où les ATER ne sont pas officiellement employés) en vacations (soit environ 650€). Les débuts en tant que doctorant-enseignant. Pouvoir enseigner dès le doctorat est une réelle opportunité professionnelle, et une chance que tous les doctorants n’ont pas.
Mais - il faut l’avouer - obtenir le statut de doctorant enseignant requiert un peu de temps et beaucoup de patience. En effet, l’administration universitaire est une administration qui peut parfois être complexe. C’est pour cela qu’il faut se préparer à ne pas toujours tout comprendre, et à effectuer quelques allers-retours aux bureaux du département, de l’UFR, du collège doctoral, ou de la DRH de l’université. CJC - De la nécessité d'une réforme du statut d'ATER. » Focus sur l’enseignement dans le supérieur pendant le doctorat Humanithèses. Enseigner pendant le doctorat : formation et socialisation au métier d’enseignant-chercheur. « Eva est en deuxième année de doctorat, son domaine de recherche est la sociologie urbaine.
Elle travaille à mi-temps à la bibliothèque universitaire pour financer son doctorat. Lors d’un rendez-vous avec son directeur de thèse, celui-ci lui propose de prendre en charge, en tant que vacataire, deux TD de L1 et un CM en L3. Eva n’a jamais enseigné, mais elle pense que cette expérience d’enseignement constituera un atout majeur dans son CV, elle accepte donc avec plaisir la proposition. Son directeur lui donne les titres des enseignements dont elle aura la charge : “sociologie de l’éducation”, “sociologie du corps”, “introduction à l’anthropologie”, et il n’oublie pas de lui donner quelques notes écrites à la main et trois textes clés à aborder en cours. Enseigner à l’université pendant la thèse : le parcours du combattant. Pour le doctorant qui souhaite donner cours à l’université, plusieurs possibilités existent : – être sous contrat avec une université (le CDU, Contrat Doctoral Unique, anciennement « allocation de recherche »), et bénéficier d’une « mission d’enseignement » (on parle alors d’un statut de DCE : Doctorant Contractuel avec mission d’Enseignement, anciennement appelé « monitorat ») – être ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche), statut accessible surtout en fin de thèse (attestation de soutenance proche signée par le directeur à l’appui), où le doctorant se retrouve en concurrence avec de jeunes docteurs, mais aussi des fonctionnaires de catégorie A, ou des chercheurs étrangers – ou enfin, troisième cas de figure qui nous intéresse ici, devenir « vacataire de l’enseignement supérieur » … et c’est généralement à ce stade que l’on perd le fil (voire sa santé mentale), tant ce statut est complexe et tant les politiques de recrutement des universités divergent. 1. 2. 3.
RIDE. La campagne des ATER : comment et pourquoi postuler ? La campagne pour les postes d’ATER : conseils. Intervenants de la réunion ENthèSE du 13 mars 2012.
Thèse et enseignement : est-ce compatible ? 5 Questions à Christopher Kermorvant. Ingénieur-docteur en informatique, chargé de cours à l'université de Toulon et de Saint-Étienne, Christopher Kermorvant est également secrétaire de la Guilde des Doctorants1.
À ce titre, il répond régulièrement aux problèmes rencontrés par les "thésards" qui peuvent, parfois, être des enseignants en exercice. Existe-t-il selon vous un intérêt particulier à préparer une thèse tout en enseignant ? Il faut distinguer le cas du doctorant qui choisit d'enseigner, quelques heures par semaine, pendant le déroulement de sa thèse2, du cas de l'enseignant en poste qui décide de rédiger une thèse sur son temps libre. Dans la première hypothèse, il s'agit d'un complément de revenus ou l'occasion de tester ses compétences pédagogiques ou des capacités diverses comme la prise de parole en public par exemple.
À quelles difficultés majeures les enseignants sont-ils confrontés pendant leur travail de recherche ? Le principal problème est celui du temps.