Les doctorants sont-ils des précaires de l’ESR ? Peut-on réellement considérer que les doctorants sont des précaires de l’ESR ?
Il est incontestable qu’ils n’ont pas un poste permanent, donc ils sont clairement en situation de précarité. Mais d’un autre côté, ils préparent un diplôme et donc on peut considérer qu’ils ne sont pas en situation d’être en CDI (il me semble …). La valorisation du doctorat, un levier pour l’avenir. On a beaucoup parlé de la question de la sélection en master ces dernières semaines, mais il est un autre sujet qui constitue une arlésienne française : la valorisation du doctorat auprès du monde socio-économique.
En 2012, le rapport final des Assises de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur ambitionnait de « reconnaître à sa juste valeur la qualité de la formation doctorale, la plus haute des formations universitaires, la plus accomplie des formations par la recherche, et le diplôme haut de gamme et reconnu comme tel dans le monde entier. »
Qu'est-ce qu'un bon thésard ? - RADIO THESARDS. Faut-il faire un doctorat ? Alors que leurs capacités d'innovation sont de plus en plus reconnues, les docteurs rencontrent encore souvent des difficultés à s'insérer sur le marché du travail.
Pour y remédier de nombreuses mesures ont été prises depuis 2009. LE MONDE pour Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Anne Dhoquois. Faut-il vraiment faire un doctorat ? Les universités produisent de plus en plus de thésards et de “post-doc”, qu’elles utilisent souvent elles-mêmes comme enseignants sous-payés.
Un gâchis scientifique et humain. Dans la majorité des pays, il faut avoir un doctorat pour mener une carrière académique. Le doctorat est une introduction au monde de la recherche indépendante, une sorte de chef-d’œuvre intellectuel créé par un apprenti, en étroite collaboration avec un directeur de thèse. Les règles à suivre pour obtenir ce grade varient énormément selon les pays, les universités et même les sujets. Certains étudiants doivent d’abord être titulaires d’un master ou d’un autre diplôme. La condition doctorante. Communiqué du 19 avril 2011 Alors que les grévistes allaient entamer leur 100éme jour de grève et que les négociations avec la direction suivaient leur cours, la directrice de l’ENS, Monique Canto-Sperber, a décidé d’ordonner l’évacuation des locaux occupés par les grévistes et les étudiants qui soutenaient le mouvement.
A 6h, les forces de l’ordre en nombre conséquent ont délogé les occupants sans sommation en défonçant la porte. 14 personnes ont été arrêtées et sont actuellement retenues au commissariat du 5éme arrondissement. Après le référé au tribunal administratif et les menaces quotidiennes des huissiers, la direction de l’ENS franchit un pas de plus dans la répression de ses propres salariés précaires et étudiants syndiqués et non syndiqués. Le mouvement social est déterminé à continuer la lutte et ne cédera pas aux pressions comme aux menaces physiques. Le comité de mobilisation de l’ENS. The inevitable awkward question. La thèse, un « vrai » travail! Souvent, nous avons nous-mêmes du mal à considérer notre travail de thèse comme un « vrai » travail.
Se considérer soi-même comme « chercheur(e) », en formation certes, mais chercheur(e) quand même, me semble cependant un pas important dans le processus d’insertion professionnelle. En effet, la thèse est une véritable expérience professionnelle qui demande des compétences nombreuses qui dépassent de loin la seule capacité de rédiger le document final. Sans ignorer la situation problématique dans laquelle se trouvent actuellement l’enseignement supérieur et la recherche en France, l’insertion professionnelle reste, en partie, une question d’estime de soi et d’état d’esprit.