Le baiser de Times Square. Dans la série photo-ultra-connue-qui-n'est-pas-ce-qu'on-pensait, une blogueuse de «Crates and Ribbons» attire notre attention sur cette image iconique d'un marin embrassant fougueusement une infirmière le 14 août 1945, jour de la capitulation du Japon aux Etats-Unis surnommé le «V-J Day», ou «Victory over Japan Day».
La photo a été prise par Alfred Eisenstaedt, du magazine Life, et l'identité des deux protagonistes a longtemps été un mystère; plusieurs personnes ont affirmé être le marin et l'infirmière. Dans un livre sorti en mai dernier, The Kissing Sailor, les auteurs affirment qu'il s'agit de George Mendonsa et Greta Zimmer Friedman et que, contrairement à ce que l'on peut penser à force d'avoir vu cette photo dans les classements des «images les plus romantiques de tous les temps», ils n'étaient pas en couple. «Je ne l'ai pas vu approcher, et avant que je comprenne ce qui se passe, je me suis retrouvée enserrée comme dans un étau» - Le Dailymail «On m'a attrapée.
Évolution vestimentaire et capillaire de la femme à travers les âges. L'Image de la Femme dans l'Art. Nous avons fêté, le 8 mars, la journée de la femme.
Mais qu’est-ce que « la » femme ? Valérie Toranian vient de publier un livre intitulé Pour en finir avec « LA » femme car, en effet, la femme n’est pas une, et l’histoire de l’art nous le montre bien. Depuis la préhistoire, la femme a pris plusieurs images dans la peinture et plus largement dans l’art: muse, mère, putain, modèle, madone, bourgeoise, ouvrière, actrice, danseuse, symbole de liberté, ou de la république. L’art naît au paléolithique supérieur et trouve son inspiration dans la nature et déjà dans l’image de la femme. Elles sont alors symbole de fertilité, à l’image de la Vénus de Willendorf, comme en témoigne leurs formes amplifiées notamment les hanches et les seins.
En Grèce antique, si la beauté est plus masculine, les figures féminines sont nombreuses. Avec la peinture florentine, Botticelli montre la beauté de la femme à travers une forme très académique, parfois nue mais toujours sous le prétexte mythologique. I. A. E. Le féminin ou le mauvais genre de la publicité. Une des contraintes du discours publicitaire consiste à « raconter une histoire » en très peu de temps, en très peu de mots et avec des ressources visuelles forcément limitées : si une affiche ou une annonce presse invente une histoire mettant en scène un personnage féminin, le lecteur doit en deviner assez vite les tenants et les aboutissants sans le secours d’un texte narratif qui organiserait linéairement le déploiement du récit.
Devant cette histoire sans parole, on ne s’étonne pas de voir le publicitaire glisser assez vite de l’économie de moyens à la tentation de facilité. Quoi de plus simple en effet que de mettre en scène le produit vanté aux côtés d’une jolie jeune femme souriante et muette ? Pour cela, on peut constater que la publicité, comme la société, convoque la force des récits mythologiques, quitte à réduire ces narrations à des stéréotypes. 1. La maman et la putain Certes, on trouve très peu de publicités capables de mettre le feu aux poudres. 2.
Closetoyourart GraphZine number 0 2008.