La CITY finance en eaux troubles. Dimanche 30 octobre 2011 7 30 /10 /Oct /2011 00:35 Comment sortir de la crise financière systémique mondiale, si l'on refuse de reconnaître l'ennemi à abattre, la source des cinquante dernières années d'effondrements financiers, agro-industriels, sanitaire, culturels et moraux des nations ?
Nos hommes politiques, au mieux, refusent d'admettre l'existence de cette puissance nuisible dans leurs proposition de redressement du pays, et inventent des chimères pour justifier de leur aveuglement (l'écologisme décroissant, le marxisme, le libéralisme, la social-démocratie, etc). Au pire, comme Obama ou Sarkozy, ils vont se faire décorer par la vieille Elizabeth Windsor et trahissent leur mandat en mettant leur nation au service de l'Empire et en semant la guerre pour lui partout sur la planète (après la Lybie, la France se déploie au Kenya et en Somalie, figurez-vous...) La télé publique a fait son boulot : Visite guidée du Sanctuaire. The City Cité de Londres wikipedia.
Incorrigible City par Sophie COUSINEAU. Peu avant la comparution de Robert Diamond, cet ex-chef de la direction de Barclays fraîchement «démissionné» qui est allé jusqu'à mettre en cause l'intégrité de la Banque d'Angleterre, il y a eu ce négociateur délinquant de JPMorgan Chase&Co.
La «baleine de Londres», comme Bruno Michel Iksil était surnommé, a fait perdre plus de 2 milliards de dollars à cette banque américaine avec des opérations de couverture hasardeuses qui ont tourné au vinaigre. Les pertes sont du même ordre chez UBS, où le négociateur Kweku Abodoli est accusé de fraude après avoir piloté une série de transactions non autorisées.
Là où il y a de l'homme et de l'argent, il y a de l'hommerie, direz-vous. L'ennui, c'est qu'il ne s'agit vraisemblablement pas d'incidents isolés, comme l'enquête sur la manipulation du Libor est en voie de le démontrer. Le ciel est tombé sur la Barclays et ses dirigeants, qui ont été punis pour avoir été les premiers à collaborer avec les autorités. La critique des banquiers est féroce. LIBOR - taux d'intérêts interbancaire. LIBOR est le taux d’intérêts interbancaire moyen auquel une sélection de banques veulent s’accorder des prêts sur le marché financier londonien. Les taux LIBOR existent en 7 durées (d’overnight à 12 mois) et en différentes devises. Les taux LIBOR officiels sont publiés 1 fois par jour ouvrable vers 11h45 (heure de Londres) par la ICE Benchmark Administration (IBA). Les LIBOR sont suivis attentivement tant par les professionnels que par les particuliers, parce que les taux LIBOR sont utilisés comme taux de base (benchmark) par les banques et d’autres institutions financières.
Les baisses et les hausses des taux LIBOR peuvent de ce fait influencer les taux d’intérêts pour toutes sortes de produits bancaires, tels que comptes d’épargne, hypothèques et prêts. Sur ce site, vous trouverez pour tous les taux LIBOR les taux actuels et historiques. Manipulation du taux interbancaire. Déjà troublée depuis la crise des "subprime", l'image des banques a été de nouveau gravement ternie en juin 2012 avec l'éclatement sur la place publique du scandale du Libor (London Interbank Offered Rate).
Le taux interbancaire offert à Londres, qui sert de référence pour environ 360.000 milliards de dollars de contrats à travers le monde, a été manipulé pendant plusieurs années par certaines des banques chargées d'en assurer le calcul. Conséquence, les taux de référence dans leur ensemble , y compris l'euribor, suscite le doute. Parmi elle, Barclays figure en toute première ligne, et a déjà écopé d'une forte amende (290 millions de livres).
Démission du Pdt de Barclays. Le président du conseil d'administration de la banque britannique, Marcus Agius, quitte son poste après le scandale de manipulation des taux interbancaires. Le directeur général, Bob Diamond, est lui sur la sellette. Des premières têtes tombent chez Barclays alors que la banque est impliquée dans le scandale du Libor. Scandale du Libor enquête élargie bqs françaises. London Interbank Offered Rate. Au cœur du dernier scandale qui secoue la City, un mot bizarre : le "libor". Un sigle plutôt. Un acronyme qui signifie "London Interbank Offered Rate", soit "taux interbancaire offert à Londres". Concrètement, le "libor" est le taux - le prix - que payent les banques lorsqu'elles se prêtent mutuellement de l'argent, c'est-à-dire la matière première nécessaire à leur activité.
Ce taux varie chaque jour en fonction de l'offre et de la demande de capitaux à court terme. C'est grâce à ce marché de l'argent au jour le jour que les établissements bancaires qui ont des problèmes de liquidité peuvent s'approvisionner auprès des établissements disposant, eux, de surplus. Les taux de ce marché interbancaire sont donc stratégiques puisqu'ils déterminent le taux de refinancement des banques, donc les taux auxquels elles accordent ensuite des crédits aux particuliers et aux entreprises. Une fraude qui coûte cher Les défauts du dispositif sont patents.