Une introduction au minimalisme en vidéo. Le monde de l’entreprise deviens de plus en plus exigeant : Aujourd’hui il faut exécuter un grand nombre de tâches rapidement et à la perfection, beaucoup d’entre nous approuvent (par défaut) cette vision de l’entreprise où il faut toujours être au top dans tous ce qu’on fait.
Personnellement je pense que ce modèle nous mène tout droit vers le stress, la dépression et l’échec. Lire la suite. Le bûcheur et le charbonnier. La Forêt, le Charbon Juin 1817, Louis Bourdonnay Duclézio fait le bilan de l’exploitation du bois de Caurel.
C’est une opération qui a pris six mois.En décembre quarante bûcheurs investissent le bois avec haches, scies, brouettes et vivres. Le travail dure plusieurs jours, il faut tout couper, et le bois est en pente. En passant par les « Granges », ils se sont assurés que les paysans les accueilleraient pour les nuits dans leurs greniers ; le régisseur paiera la paille.On s’attaque au taillis en respectant les souches, on coupe les bûches à deux pieds et demis. Avec les brouettes les enfants et les femmes présents forment des cordes près des places ou les charbonniers interviendront au printemps.
Sylvain Tesson. Philosophie de la forêt. Durant ce séminaire, nous allons tenter ensemble de suivre quelques chemins de culture, quelques pistes de pensée, quelques sentiers du sentir.
Dans mon esprit, cela ne se sépare pas. Sentir est la base. S’il n’y a pas de sensations pour motiver la pensée, celle-ci risque d’être abstraite et le savoir qui en résulte ne concernera pas l’être tout entier. C’est seulement sur une base de sensations que nous pouvons concrètement commencer à penser. Celles-ci acquièrent alors une cohérence pouvant conduire à une pensée poétique qui dépasserait à la fois la philosophie et la poésie. Philosophie de la forêt. Avec Thoreau à Walden Henry Thoreau a dit un jour à Walt Whitman qu’il «ressemblait étrangement aux Orientaux.»
C’est encore plus vrai de Thoreau lui-même – et ce, à plusieurs niveaux. Car s’il aimait «baigner sa tête», comme il disait, dans la «cosmogonie splendide» de la Bhagavad-gît–a (hindoue), il y a aussi en lui du taoïsme (chinois) et un humour proche du zen (japonais). Il lui arrive de comparer les eaux de l’étang de Walden à celles du Gange et de voir au cours de ses excursions autour de Concord, dans la Nouvelle Angleterre, «les steppes de Tartarie». Il se meut dans une géographie culturelle complexe… Les États-Unis sont d’abord une utopie.
Michel Onfray - Le Recours aux forêts : La tentation de Démocrite. Sylvain Tesson - Dans les forêts de Sibérie. Sommaire - Le Recours aux forêts. L’anarque 4 novembre 2013, par Ernst Jünger Eumeswil achève le cycle de métamorphoses des figures jungériennes.
Maintenant vient l’Anarque, qui est une figure affinée du Rebelle. Le héros et narrateur du roman, Vénator, est un historien qui axe ses recherches autour d’une vision cyclique de l’Histoire, dont il traque les figures pérennes, les archétypes de personnages ou d’événements, au moyen d’un ordinateur gigantesque, le Luminar, qui contient (...) L’homme des bois (1977) 26 septembre 2013, par Joseph Delteil Et voilà qu’on me demande de faire le professeur ! Moi, l’homme des bois. Introduction à Walden ou la vie dans les bois. "En octobre 1913 j’allai parler à André Gide d’un livre, écrit en langue anglaise, paru en Amérique vers 1854, alors récemment venu ma connaissance, livre qu’il me semblait expédient de faire lire à nos compatriotes.
Walden ou la vie dans les bois. Quand j’écrivis les pages suivantes, ou plutôt quand j’en écrivis le principal, je vivais seul dans les bois, à un mille de tout voisinage, dans une maison que j’avais bâtie moi-même, au bord de l’Étang de Walden, à Concord, Massachusetts, et je ne devais ma vie qu’au travail de mes mains.
J’habitai là deux ans et deux mois. A présent me voici pour une fois encore de passage dans le monde civilisé. Emerson : Société et solitude. Au cours de mes voyages, je me suis trouvé avec un humoriste qui avait chez lui un modelage de la Méduse de Rondanini, et qui m’assura que le nom sous lequel cette grande œuvre d’art figurait dans les catalogues était inexact ; il était convaincu que le sculpteur qui l’avait taillée la destinait à représenter la Mémoire, mère des Muses.
Dans la conversation qui suivit, mon nouvel ami me fit quelques confidences extraordinaires. « Ne voyez-vous pas, » dit-il, la punition du savoir ? Ne voyez-vous pas que, pareil au bourreau du poème de Hood, chacun de ces scholars que vous avez rencontrés à S..., dût-il être le dernier homme, guillotinerait le dernier, sauf un ? Diogène, Thoreau et des cabanes. Diogène choisit sa vie durant, d’élire domicile dans un tonneau.
Ce tonneau lui permit de mépriser les richesses et les conventions sociales. Il pouvait ainsi paisiblement se livrer à toutes sortes d’excentricité, car il n’avait souci ni des mœurs, ni des textes de loi. Il ne s’imposait aucune contrainte sinon celle de vivre dans son tonneau : sa cabane. La cabane, lieu théorique et pratique. Ecrites par leur auteur lors d’un séjour de plusieurs mois dans une cabane du Vermont (Etats-Unis), à proximité de la cabane habitée par Thoreau pendant deux ans, et dans cette même région où Melville travailla à son Moby Dick, ces notes se présentent comme de libres réflexions autour du lieu même de l’écriture et de la pensée ; en l’occurrence une simple cabane de six mètres de côté, sise au bord du lac de Walden.
Nul narcissisme pourtant dans ce travail sur le site ! Il s’est agi avant tout de s’interroger sur la relation qu’entretiennent divers artistes contemporains à la nature, sur la place de l’art dans la nature, en prenant pour point de départ cet habitat singulier. C’est donc comme un " paradigme " de certaines pratiques artistiques (p. 6) qu’est conçue la cabane. Les pratiques en question ne sont ici qu’évoquées, en l’attente de futurs développements (ce petit ouvrage se présentant comme une partie d’un écrit esthétique à paru aux éditions Actes Sud : Art, nature, paysage.)