Vidéo : Najat Vallaud-Belkacem explique ce qu'elle attend de l'année 2016-2017 pour l'école. Les difficultés et inégalités de lecture selon le ministère. Auteurs : Philippe Arzoumanian et Claire Steinmetz, DEPP-B2 ; Jean-Philippe Rivière, Société WIQUID ; Fanny De La Haye, ESPÉ de Bretagne ; Jean-Émile Gombert, Université Rennes II L’essentiel Plus de 770 000 jeunes de nationalité française âgés de 16 à 25 ans ont participé à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC) en 2015.
Parmi l’ensemble des participants, huit jeunes sur dix sont des lecteurs efficaces et environ sept sur dix possèdent tous les atouts pour maîtriser la diversité des écrits. La lecture reste une activité laborieuse pour 9,4 % des jeunes qui parviennent cependant à compenser des acquis limités. L’activité de lecture, sans doute coûteuse sur le plan cognitif, ne constitue pas pour eux un moyen facile permettant d’enrichir efficacement leurs connaissances lexicales. Une évolution possible vers la pédagogie entièrement numérique? Le gouvernement approuve. Auteurs : Linda Ben Ali, Djamila Leveillet, Sébastien Pac, Jean-Marc Pastor et Jean Schmitt, DEPP-B2 L’essentiel Près de six élèves de troisième sur dix maîtrisent l’organisation arborescente d’un document numérique et la navigation dans un site web ; ils savent mettre en relation des informations hétérogènes et s’immerger dans les hypertextes, sont capables d’évaluer la pertinence thématique et la qualité des données qu’ils recueillent.
À l’opposé, quatre élèves sur dix peinent à comprendre l’écrit numérique, soit par défaut d’expertise, soit par difficulté de mémorisation ou d’attention. Gênés par la présentation spatiale du texte à l’écran, ils pratiquent une navigation simple, souvent guidée, et ne sont capables de prélever et interpréter que les informations les plus explicites. Repères Qu’est-ce que l’évaluation nationale de « lecture sur écran » ? Quelles sont les compétences spécifiques évaluées dans la lecture sur écran ?
Approfondissement. Pour de nouvelles relations entre les citoyens et la culture. Le 1er mars, en présence d’Audrey Azoulay, le théâtre de La Commune – Centre dramatique d’Aubervilliers, accueille une journée de conférences et de débats, organisée par le ministère de la Culture et de la Communication.
Journée dédiée à «L’art de la rencontre» et destinée à mettre en valeur la multiplicité des initiatives, des projets participatifs qui, dans toute la France, s’efforcent d’établir de nouvelles relations entre les citoyens et la culture Valoriser les approches innovantes. Participer, Digitaliser, Décloisonner, Expérimenter.
Réservation en ligne. Maîtrise du français : reconduction de l'appel à projets. Le 16 février, le ministère de la Culture et de la Communication a reconduit l’appel à projets "action culturelle et langue française".
La clôture de la nouvelle édition de cet appel à projets est fixée au 31 mars 2017. Une démarche fédératrice. Les grandes institutions culturelles s’engagent dans les quartiers. Pour lancer des projets culturels inédits, 8 nouveaux établissements publics culturels ont été jumelés le 14 février avec des zones de sécurité prioritaire (ZSP), sous l’égide des ministères de la Culture et de la Communication et de la Ville, de la Jeunesse et des Sports.
Explications. Des projets culturels concrets Ces jumelages entre les quartiers et les établissements publics culturels se font autour de la mise en œuvre d’un projet concret d’une durée de trois ans. Redonner la parole aux quartiers : l'exemple de Savigny-sur-Temple Quand le château de Versailles entre en résonance avec la ville des Mureaux. La bibliothèque comme lieu d’intégration sociale. Recensé : Serge Paugam, Camila Giorgetti, Des pauvres à la bibliothèque, Paris, PUF, 2013, 185 p., 22 €.
Les travaux sociologiques portant sur les bibliothèques sont peu nombreux et le livre de S. Paugam et C. Giorgetti paraît chez un éditeur généraliste (PUF) plutôt que spécialisé. C’est notable car la production sociologique sur cet objet est souvent le fait de spécialistes de ce domaine étroit avec le statut de sociologue mais aussi de spécialistes en sciences de l’information et de la communication, ou de professionnels des bibliothèques. Le livre de Paugam et Giorgetti s’inscrit dans une tradition d’ouvrages réalisés par des sociologues spécialistes d’autres domaines et qui font une incursion dans le monde des bibliothèques à l’occasion d’une enquête et à partir de leur champ d’origine. Observer la bibliothèque Le livre repose sur une vaste enquête d’observation et d’entretien au sein de la Bibliothèque Publique d’Information (BPI) du Centre G. Signature du contrat de la filière Communication. Audrey AZOULAY, ministre de la Culture et de la Communication, et Christophe SIRUGUE, secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie, ont signé le contrat de la filière « Communication » en présence de Mercedes ERRA, Fondatrice de BETC, Présidente exécutive de Havas Worldwide, et préfiguratrice de cette filière.
Le contrat a également été signé par l’ensemble des organisations professionnelles du secteur. Il s’agit de l’acte fondateur de la filière communication qui pourra désormais se positionner en qualité d’instance de réflexion et de coordination pour les organisations représentant les professionnels du secteur ainsi qu’en interlocuteur de référence pour les pouvoirs publics. Cette initiative marque une étape dans la reconnaissance du rôle de cette filière. Pour cela, le contrat décline sept propositions : Les manuels scolaire : liberté mais aussi concurrence. Une douzaine de maisons d'édition spécialisées se partagent le marché.
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie. • Que représente le marché du livre scolaire? Les manuels scolaires représentaient 8,8% du chiffre d'affaires de l'édition française en 2009, selon le Syndicat national de l'édition, soit 239 millions d'euros pour 34,5 millions de volumes. Le marché est tellement concurrentiel que le casier d'un seul enseignant est souvent submergé par une dizaine d'ouvrages différents pour chaque niveau scolaire. Entre la douzaine d'éditeurs spécialisés, «la concurrence est acharnée», confirme Isabelle Magnard, des éditions du même nom. . • À quel rythme les livres sont-ils changés?
Les manuels s'adaptent aux évolutions des programmes, comme cette année, mais leur durée de vie, cinq à six ans en moyenne, est surtout liée à l'usure et à l'obsolescence des contenus. Il faut une année entière pour concevoir, rédiger, fabriquer et faire connaître les futurs livres de classe.