Bourdieu Les inegalites sociales. Voyage transclasse, histoires de ceux qui ont quitté leur milieu d’origine (2/4) : Inverser la courbe du destin. Dans leur trajectoire les personnages de ces deux récits ont traversé tous les défis, tous les obstacles de la réussite non programmée.
Coup de génie, coup du hasard, tchatche, ambition démesurée, voilà ce qui a jalonné les deux itinéraires d’une réussite sociale hors du commun. Ramdane Touhami, créatif, inventeur de tendance, entrepreneur vit sa vie comme une épopée des temps modernes. En 2007, il crée Buly 1803, une officine de cosmétique de luxe au cœur de Saint-Germain-des-Prés. Aujourd’hui il en possède plus d’une dizaine à travers le monde, New York, Tokyo, Londres… Avec son épouse, Victoire de Taillac, Ils décrivent les étapes de son ascension comme un voyage social.
Aujourd'hui vous me donnez 5000 € par mois et je dis que je suis pauvre. Aude de Thuin, autodidacte, multi-entrepreneuse a construit son identité sociale en changeant son prénom pour changer son destin. Une série documentaire de Leïla Djitli, réalisée par Vincent Decque Bibliographie et liens Partenariat. C.Peugny Diplôme, mobilité sociale et justice intergénérationnelle. APB : l’origine sociale des candidats détermine leur orientation. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Agathe Charnet Les résultats d’admission post-bac ne traduisent pas que le choix mûri d’un futur étudiant concernant son orientation.
Ils sont aussi le fruit d’une détermination sociologique, dont le lycée d’origine, la situation familiale et la situation géographique de l’élève sont autant de facteurs clés. C’est ce que révèle une étude de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) menée sur les 23 700 lycéens scolarisés dans l’académie de Toulouse et ayant postulé sur la plate-forme APB en 2014. Origine sociale déterminante Ainsi, à dossiers équivalents, les élèves issus de milieux dits « aisés » (de 60 000 à 100 000 euros de revenus fiscaux) osent davantage les filières de prestige. Regards sur l'éducation 2015. L’inné, l’acquis… et le reste - Pierre-Henri Gouyon. Les voies de la démocratisation scolaire.
29 août 2008 - Le besoin d’une élévation très significative du niveau de formation des jeunes générations s’est fait ressentir dès les années 1950 dans les pays riches.
La réponse qui lui a été apportée en France apparaît particulièrement paradoxale. Le point de vue de Jean-Pierre Terrail, sociologue, professeur émérite à l’université de Versailles-Saint-Quentin. La Troisième République scolarisait séparément les enfants du peuple (voués à l’enseignement primaire) et ceux de l’élite (accueillis dans les lycées). L’« école unique » mise en place entre 1959 (avec le décret Berthoin qui porte la scolarité obligatoire à 16 ans et permettra la généralisation de l’entrée au collège) et 1975 (réforme Haby instaurant le collège unique) se proclame ouverte à tous, et récuse ostensiblement toute détermination des parcours scolaires par l’argent ou la position sociale. Une perspective réaliste ? Démocratiser l’école paraît donc un objectif tout à fait réaliste. Un objectif très ambitieux. L’école peut-elle réduire les inégalités sociales ? 13 décembre 2013 - Face aux inégalités , l’école ne peut pas tout.
Mais elle ne fait pas assez. Et certaines réformes ont même accentué les écarts. Expliquez-nous... le collège unique. Initié dès le debut des années 60 par le pouvoir gaulliste et voulu par Valéry Giscard d'Estaing, le collège unique a été créé par la loi Haby en 1975.
Jusqu'alors trois filières étaient proposées aux élèves à la sortie de l'école élémentaire : une filière générale, une filière courte et une filière apprentissage. La réforme de René Haby voulait un socle commun et un savoir minimal pour une tranche d'âge . L'idée était tout simplement de considérer que jusqu'à l'âge de la fin de la scolarité obligatoire à16 ans, il était normal d'offrir le même enseignement à tous les élèves de France. Des élèves de toutes origines sociales allaient donc se retrouver dans les mêmes classes. La création du collège unique a d'abord été célébrée comme l'aboutissement d'un processus de démocratisation et d'ouverture de l'enseignement à tous. L’école française, démocratique ou élitiste. La rentrée scolaire 2015 a fait l’objet de polémiques centrées sur l’inégalité de l’école française.
Le débat est aussi présent parmi les chercheurs : l’école française se démocratise-t-elle ou les logiques de reproduction sont-elles dominantes ? L’une et l’autre se combinent-elles ? Un bilan est-il possible ? Pour répondre à ces interrogations, les sociologues ont décliné le concept de démocratisation de l’enseignement de différentes façons : démocratisation quantitative, qualitative, uniforme, ségrégative… Autant de notions essentielles à la compréhension des transformations actuelles de l’école française.
Forum Changer l'économie 2016 - La mécanique des inégalités scolaires. Dans les ghettos du gotha 1.