Atelier littéaire : Comment ennuyer le lecteur. Comment ennuyer le lecteur?
Par Pierre Bayard Extrait de Le Bonheur de la littérature. Variations critiques pour Béatrice Didier, sous la direction de Christine Montalbetti et Jacques Neefs, Paris, Presses Universitaires de France, 2005, p.47-55. Texte reproduit avec l'aimable autorisation de l'auteur et des Presses Universitaires de France. Dossier P. Comment ennuyer le lecteur? «Vous êtes moins long, moins diffus que moi... Atelier littéaire : Lecture. Recensions. La Lecture littéraire n° 11: "La non-lecture" La Lecture littéraire, n°11 : « La non-lecture », mars 2011 Textes réunis par Cécile Bishop et Léa Vuong Sommaire Introduction Cécile BISHOP et Léa VUONG La « traversée des livres » — Entretien avec Pierre BAYARD.
B. Gervais et R. Bouvet, Théories et pratiques de la lecture littéraire. Bertrand GERVAIS et Rachel BOUVET Théories et pratiques de la lecture littéraire Québec, Presses de l'Université du Québec 2007, 300 p.
Cet ouvrage présente un échantillon des recherches qui ont été menées au Groupe de recherche sur la lecture (GREL) de l’Université du Québec à Montréal depuis le début des années 1990. Nous espérons qu’il suscitera un intérêt pour cette école de pensée et, plus important encore, qu’il donnera l’élan à de nouvelles explorations théoriques et littéraires. Écrivains, lecteurs (La Lecture littéraire, février 2002) Compte rendu dans Acta fabula: "C'est ça, c'est exactement ça", par Marielle Macé.
Former à la lecture littéraire : transmission et appropriation. Former à la lecture littéraire : transmission et appropriation Journée d’étude au Département d’Études littéraires de l’Université du Québec à Montréal Le 15 mars 2013 Plusieurs essais parus au cours des dernières années (Todorov: 2007; Citton: 2007; Jouve: 2010; Schaeffer: 2011) font état d’une désaffection à l’égard des études littéraires et, dans une certaine mesure, de la littérature elle-même.
Bien que cette inquiétude ne soit pas nouvelle, elle s’accompagne aujourd’hui d’une interrogation sur les modalités et les finalités de la lecture littéraire. Il n’y a rien d’étonnant à ce que l’École soit l’un des lieux privilégiés de cette remise en question, dans la mesure où l’institution scolaire consacre non seulement des oeuvres et des auteurs, mais aussi des manières de lire. C’est précisément l’objectif de la journée d’étude consacrée à la formation des lecteurs, aux niveaux secondaire et collégial, qui se tiendra le vendredi 15 mars 2013 à l’Université du Québec à Montréal. 1. 2.
L'émotion, puissance de la littérature (Fabula / Colloques) Cet ensemble coordonné par Alexandre Gefen et publié grâce au soutien de l'ANR "Pouvoirs de l'art", reprend en partie le volume publié sous la direction d'Emmanuel Bouju et d'Alexandre Gefen, Modernités, n° 34, 2012 : « L’Émotion, puissance de la littérature ?
», sous la direction d’Emmanuel Bouju & Alexandre Gefen, 217 p., EAN 9782867818257. Existe-t-il des émotions propres à l’expérience littéraire ? Comment penser l’émotion fictionnelle, ses limites et ses débordements ? Comment prendre en compte la puissance d’affection des savoirs produits ou des exemples instanciés par la littérature ? Ce sont les questions auxquelles se proposent de répondre, à partir de prémisses et sur des objets divers, ce colloque. L’art de la lecture au lycée. Entre fantasme & fiction, la lecture littéraire. 1Alain Trouvé ne souhaite pas dans son Roman de la lecture se mesurer à l’art du romancier mais contribuer — la référence kantienne l’indique — à une réflexion théorique sur la lecture.
L’essai s’inscrit ainsi explicitement dans une lignée critique qui, depuis Barthes jusqu’aux travaux plus récents de Vincent Jouve, fait de l’activité de lecture une pratique créatrice. Certes, cette valeur créatrice n’empêche pas que la lecture reste soumise au texte lu ; mais elle lui confère une qualité esthétique qui permet d’envisager la lecture comme une activité littéraire à part entière. 2La pratique du lecteur littéraire le place à la frontière des catégories d’écrivain et d’écrivant de Barthes : sa lecture débouche sur la production d’un texte second dans lequel l’écriture n’est ni tout à fait sa propre fin (car elle dépend du texte original), ni seulement un moyen (du fait de la liberté proliférante de l’interprétation). 3A. 7Si A. 8En matière de fiction, A.
"C'est ça, c'est exactemen ça" Marielle Macé Écrivains, lecteurs, numéro hors-série de la revue La Lecture littéraire, textes réunis par Bruno Clément, PU Reims, 2002.
ISBN 2-252-03089-5, 15 Euros. C'est en ces termes que Barthes, refermant Le Plaisir du texte, définit les effets de l'expérience de lecture, en une expression à la fois lumineuse et inglosable, qui décrit (et fait d'ailleurs advenir) le sentiment de reconnaissance éprouvé devant ce qui est pourtant absolument neuf, le plaisir de l'adéquation avec ce qui est radicalement autre, la magie de la compréhension, de la rencontre et de l'appropriation instantanée : " c'est ça, c'est exactement ça ".
C'est cela pour moi Le premier enseignement du recueil touche à la notion d'identité : il dit ce qu'il y a de projection et de construction subjective dans le commentaire de l'autre, qu'il s'agisse de se retrouver dans celui que l'on lit, ou de se constituer par distorsion, critique, appropriation, décret. C'était déjà ça Les retrouvailles du " c'est ça ! Atelier littéaire : Lecture. Recensions.