Caroline Guiela Nguyen. D’abord étudiante en Arts du Spectacle à l’université de Nice, elle suit en parallèle les Ateliers de L’ERAC comme comédienne.
En 2004, elle entre en classe professionnelle au conservatoire d’Avignon comme comédienne où elle joue sous la direction de Pascal Papini et suit plusieurs stages avec entre autres Alain Nedam, Jacques Rebotier et Ariane Mnouchkine au Théâtre du Soleil pour Le Dernier Caravansérail. Actualités de Caroline Guiela Nguyen, artiste de théâtre contemporain - tous ses textes, mises en scène, activités. Caroline Guiela Nguyen. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Caroline Guiela Nguyen, née en 1981, est une jeune metteuse en scène, française[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Sa mère indo-vietnamienne arrive en France en 1956, après la défaite française de Dien Bien Phu. Elle y rencontre son père séfarade pied-noir. Son enfance se déroule dans un village de Provence. Après des études à Nice (ERAC) et Avignon de sociologie et d'ethnoscénologie, elle entre en 2006 au Théâtre national de Strasbourg (TNS).
Elle travaille désormais à Valence avec la compagnie "Les Hommes approximatifs", troupe créée en 2007 avec quelques anciens du TNS ( dont Alice Duchange, Mariette Navarro), et dont le nom vient de Tristan Tzara. Spectacles[modifier | modifier le code] Récompenses[modifier | modifier le code] 2015 : nomination au Molière du metteur en scène d'un spectacle de théâtre public. Références[modifier | modifier le code] Caroline Guiela Nguyen, lestée d’enfance. Security Check Required. Rencontre avec Caroline Guiela Nguyen. Rencontre à la FabricA avec CAROLINE GUIELA NGUYENà propos de SAIGONNos visages sont les cartes de géographie de notre enfance.Dans un restaurant vietnamien où coexistent à la fois la France de 2017 et le Saïgon de 1954, se retrouvent et se croisent des personnages.
Points de vue, imaginaires, langues... Numéro 7. A Saïgon avec Caroline Guiela Nguyen. Il est 23h et on peut pleurer à l’étranger.
Etre ému. Pleurer de joie ou de vérité. Caroline Guiela Nguyen. Les Hommes Approximatifs » Saigon (2017) SAIGON ©Jean-Louis Fernandez.
THEÂTRE EXPORT : CAROLINE GUIELA NGUYEN AU VIETNAM. La création de SAIGON part d'une envie - celle de représenter un lieu précis dans le monde : un restaurant vietnamien, en France, en 2017.
C’est l’histoire d’un amour et d’une dizaine de personnages venant d'horizon plus ou moins proches pour dire la polyphonie du monde. Comment une femme née à des milliers de kilomètres tombe amoureuse d'un homme né ici ? SAIGON sera porté par 10 comédiens professionnels et amateurs, français, vietnamiens et français d’origine vietnamienne. Parler du Vietnam pour comprendre quelque chose de la France, entendre parler plusieurs langues… manger. Ce projet met en récit des histoires entre le Vietnam et la France.
La pièce sera créée en mai 2017 au Festival Ambivalence(s) à Valence. Dans son processus de création, la compagnie est actuellement en immersion à Ho Chi Minh Ville, afin d’y récolter des récits et tracer les trames du spectacle qui se construit. "Le Chagrin" de Caroline Guiela Nguyen. C’est un capharnaüm bleuté qui, à première vue, ressemble à une chambre d’enfant surchargée de poupées et de jouets, de dessins et de cadres, de papiers découpés et de vitrines où s’amoncellent les trésors amassés et les objets bricolés.
Mais, sous la féerie et le merveilleux, le cauchemar sourd et bruisse, les peluches sont ligotées, des têtes de mort remplissent les frises, un cri muet emplit l’atmosphère et colore le silence tandis que les acteurs s’affairent à jouer et que le public s’installe. Le cadre est posé : après l’hyperréalisme de son précédent spectacle, Elle brûle, qui parcourait dix ans de la vie d’une famille, Caroline Guiela Nguyen s’attache à révéler la modification des liens dans une fratrie à l’heure du deuil. La mort du père révèle une temporalité floue où tous les âges se mêlent et où le présent fait obstacle à la pérennité des choses et du lien familial.
Il vous reste 72% de cet article à lire. Déjà abonné ? «Le Chagrin», un père et manques. On pourrait voir dans l’accumulation d’objets qui composent le décor de cette création une multiplicité d’ex-voto – ces images dont l’origine remonterait aux époques les plus anciennes et que l’historien d’art Georges Didi-Huberman distingue notamment pour leur capacité à traverser le temps.
Pour le reste, c’est plutôt une maison de poupée qu’évoque cette scénographie foisonnante signée Alice Duchange. De l’ex-voto à la maison de poupée, la relation n’est pas flagrante. Sauf si on se penche un peu plus précisément sur ce qui se joue dans le Chagrin, spectacle conçu et mis en scène par Caroline Guiela Nguyen à partir d’un travail d’écriture collective, comme ce fut le cas pour Elle brûle, sa création précédente.
Gesticulations. Issue de l’école du Théâtre national de Strasbourg, cette jeune femme invente avec une intuition très sûre un théâtre sensible dont le réalisme laisse filtrer des perspectives autrement ambiguës sur la complexité de la nature humaine. Caroline Guiela Nguyen : “En groupe, le théâtre est plus fort !” ENTRETIEN – Caroline Guiela Nguyen fait partie de cette nouvelle génération de metteurs en scène adoubée par la critique comme par le public.
Sa dernière pièce, Le Chagrin, est programmée à la MC2 du 1er au 5 décembre. On y observe le manège, délicieusement régressif, d’un frère et d’une sœur confrontés à l’absence du père. Caroline Guiela Nguyen, metteure en scène de la Cie Les Hommes approximatifs. © Jean-Louis FernandezOn prête à cette dernière décennie théâtrale un parfum de renouveau. L’esprit de collectif, déjà à l’œuvre dans les années 1970, se réinvite sur les planches.Un retour à la création collégiale qu’incarne, notamment, la compagnie Les Hommes approximatifs, basée à Valence.Terminée l’hégémonie de l’auteur et du metteur en scène ? Chez la plupart des collectifs et compagnies refusant la création hiérarchisée, les médias – nous compris – retiennent surtout la figure du metteur en scène… À tort ? Pourquoi ce travail collectif ?