Jean-Michel Salaün, Clément Arsenault, Introduction aux sciences de l'information. 1A l'heure du web 2.0, des blogues, des wikis, Jean-Michel Salaün et Clément Arsenault effectuent dans ce « grand manuel » de la collection Repères à la Découverte, un travail salutaire de (re)définition de ce que sont aujourd'hui les « informations », les « documents », les « connaissances ».
Ils proposent un parcours cohérent et didactique depuis la description des acteurs (les professionnels de l'information et les utilisateurs), la présentation des contextes (institutions et missions) jusqu'aux techniques de traitement, de recherche et de diffusion de l'information. Destiné aux étudiants en master professionnel, ce manuel vise non pas à fournir les fondements théoriques des sciences de l'information, mais bien plus privilégie une approche pragmatique avec un texte orienté vers la présentation de savoirs et pratiques concrets. Un index permet une lecture ciblée et autonome de chaque chapitre. Merzeau, Le crosnier, Mercier, une nouvelle dimension de l'information. Louise Merzeau Habiter l'hypersphère. Louise Merzeau, Sources et ressources. Olivier Le deuff, Folksonomies - les usagers indexent le web.
Le terme de folksonomie est apparu récemment sur le web pour désigner le phénomène d’indexation des documents numériques par l’usager.
On rencontre également fréquemment le mot tag qui désigne en quelque sorte un mot-clé. Le terme de folknologie est aussi employé, mais plus rarement. L’usage du mot folksonomie semble donc plus opportun. L’architecte de l’information Thomas Vander Wal a forgé ce terme en combinant la taxinomie (règles de classification, taxonomy en anglais) et les usagers (folk). Olivier Ertzscheid, Qu’est-ce que l’identité numérique ? Identité numérique et e-réputation. 1 1Cet ouvrage, très court, est le fruit d’une journée de formation sur l’identité numérique et a été, entre autres, organisée par des étudiantes de l’IUT de La Roche-sur-Yon.
L’auteur, Olivier Ertzscheid, est Maître de Conférences en Sciences de l’Information et de la Communication et spécialiste des enjeux politiques, économiques et sociétaux d’Internet. L’ouvrage est également en libre accès sur le site des éditions openpress et s’inscrit dans la collection « L’encyclopédie numérique » qui entend aborder, pour le grand public, un ensemble de thématiques1. L’ouvrage Qu’est-ce que l’identité numérique ? Vise plus précisément à « présenter une synthèse accessible à tous, pour que chacun d’entre nous puisse devenir, ou redevenir, le premier acteur de son identité en ligne, de sa présence numérique » (p. 9). 2La première partie pose les fondements de l’identité numérique : comment se constitue-t-elle ? Olivier Le Deuff, La documentation dans le numérique. 1 Moatti, Alexandre, « Le numérique, adjectif substantivé », Le Débat, n° 170, mai-août 2012. 2 Nous renvoyons à la cartographie des métiers proposé par l’Association des professionnels de l’info (...) 3 Le Deuff Olivier, La formation aux cultures numérique.
Une nouvelle pédagogie pour une culture de l (...) 1Appréhender l’interaction entre documentation et numérique suppose d’aller au-delà de l’idée reçue d’un déclin du livre, du texte, au profit du web. La réflexion qui est proposée interroge les représentations répandues de ces deux notions. Olivier Le Deuff (dir.), Le temps des humanités digitales. La mutation des sciences humaines et sociales. 1La notion d’humanités digitales (souvent appelées également humanités numériques) correspond à l’intégration des technologies de l’information et de la communication aux différents stades de l’activité de recherche en sciences humaines et sociales (SHS), depuis la veille documentaire jusqu’à la diffusion des résultats scientifiques en passant par le recueil, le traitement et l’archivage des données.
Mais les humanités digitales (DH) ne se résument pas à l’utilisation de technologies : elles constituent un véritable champ de recherche qui conjugue une dimension appliquée (développement d’outils et de méthodologies spécifiques) et une dimension plus réflexive, d’ordre épistémologique, dans la mesure où le numérique bouleverse non seulement les savoir-faire de l’activité scientifique, mais aussi ses perspectives heuristiques. Lecture – Vers un cauchemar algorithmique ? Dominique Cardon, À quoi rêvent les algorithmes. 1Les algorithmes – c’est-à-dire les instructions qui commandent le fonctionnement des programmes informatiques – ont des effets concrets sur nos actions et sur les formes de sociétés que nous construisons.
Si Dominique Cardon s’attache à montrer les conséquences des algorithmes sur nos vies, c’est d’abord pour souligner que les machines et les humains ne s’opposent pas ; au contraire, humains et machines se créent mutuellement. Ce premier point se lie à un second ayant une portée plus politique : en connaissant les effets concrets des algorithmes sur nous, humains, nous pourrons, espère l’auteur, contester certains types d’algorithmes en posant à leurs inventeurs de bonnes questions. 2La première famille à faire son apparition sur le web est celle des algorithmes qui étudient la popularité des pages web, principalement en comptant combien de visiteurs elles reçoivent. "Dans le labyrinthe" avec Alexandre Serres. Dans le labyrinthe Evaluer l’information sur Internet d’Alexandre Serres Introduction : L’évaluation de l’information a toujours existé ; elle est d’autant plus nécessaire aujourd’hui que le numérique induit certaines "confusions documentaires" : celle de la structure du document, dont la chaîne technique est totalement redéfinie ; cela crée une confusion entre document et information, encore renforcée par la complexité des "écrits d’écran" ; celle des acteurs et de leurs compétences, les uns et les autres difficiles à identifier.
Fiche de lecture.