Inverser sa classe : par où commencer (et autres trucs du métier!) Afin de mettre en œuvre sa classe inversée, l’enseignant David Chartrand (présenté précédemment dans ce dossier) a commencé par produire quelques capsules vidéo et un peu de matériel écrit, qu’il a rendu accessible à ses élèves via le Web.
Il lui a fallu environ 2 ans pour bâtir sa banque vidéo, couvrant les principales notions de son cours de mathématiques. Il conseille de ne pas trop se précipiter : il a commencé graduellement, une vidéo par ci, une autre par là. Les élèves aimaient ça, donc il a continué. Au début, il les faisait chez lui, puis il s’est mis à s’enregistrer directement en classe. À son avis, les avantages sont énormes : « 5 minutes après l’enregistrement en direct, la vidéo est en ligne sur le site du cours! Bilan classe inversee aout 2013. Capsules vidéos pédagogiques : bonnes pratiques. Une « capsule vidéo pédagogique » est un « clip » vidéo qui permet à un apprenant d’accéder à une connaissance de façon multimédia : on peut y trouver des images, des diapos, une personne qui parle, des personnes qui agissent, du texte… Cours gestion de projet – Rémi Bachelet.
Ma classe inversée 2. Pédagogie inversée : des résultats scolaires nettement supérieurs. Au Calhoun Community College, en Alabama, les étudiants sont responsables de connaître la matière avant d’arriver en classe.
Sur place, ils travaillent ensemble sur des projets leur permettant de progresser dans leurs apprentissages, tout en menant des discussions significatives avec l’enseignant. Bienvenue à l’ère de la classe inversée! Le concept de classe inversée est très populaire ces temps-ci. L’idée a notamment fait du chemin avec la popularité grandissante de la Khan Academy, un espace Web qui fait la promotion de l’apprentissage libre et gratuit pour tous. Au Calhoun Community College, c’est la réalité de plusieurs groupes. Dans les dernières années, le Calhoun Community College a vu sa clientèle augmenter de 25 % en raison de l’explosion démographique. L'Agence nationale des Usages des TICE - La pédagogie inversée.
Carole Christophe est professeure des écoles et enseigne au CE1 dans l’école élémentaire de Saint Rémy sur Bussy.
France2_journal13h_La classe inversée nouveau mode d'éducation. La classe inversée n’est possible « que si l’enseignement est une passion » Les CM1-CM2 de Soledad Messiaen en plein exercice – la veille, ils ont visionné le cours en vidéo, chez eux. En septembre 2013, Soledad Messiaen, professeure des écoles à Burie (Charente-Maritime), décide “d’inverser” sa classe de CM1-CM2.
Selon le principe anglo-saxon de la “flipclass” (classe inversée), l’élève visionne le cours chez lui, via une vidéo réalisée par son enseignant. Le temps passé en classe est consacré à la réalisation d’exercices. L'Agence nationale des Usages des TICE - La pédagogie inversée. IDEA - PédagInnov : un modèle de classe inversée. Expérimenter le principe de la "classe inversée" dans l'enseignement supérieur.
Plusieurs enseignants volontaires de l'UPEM, l'ENPC et l'UPEC décident de mettre en oeuvre le principe de la "classe inversée" (flipped classroom) dans le contexte de l'enseignement supérieur et de comparer leurs expériences respectives. Les constats Faible participation active en regard des attentesPeu de travail personnel d’apprentissageAcquisition de connaissances faibleFaible rentabilité des séances en présentiel Les objectifs Optimiser le temps de cours en présentiel pour améliorer la qualité de l'apprentissage et la réussite des étudiantsAugmenter l'implication des étudiants dans leur formation Le projet Cette expérimentation permettra de réfléchir aux meilleurs moyens d’adapter ce modèle pédagogique inversé à l’enseignement supérieur et dans divers contextes (disciplines, effectifs et niveaux différents). Vous souhaitez rejoindre le groupe ?
Les acteurs. Les capsules de profs c’est bien… Les capsules d’élèves c’est mieux. Cet article fait suite à celui-ci (d’où son titre).
On voit fleurir de plus en plus de capsules vidéos d’enseignants (je m’inclus dans le lot) et c’est une très bonne chose ! Comme vous le savez sûrement, je regroupe d’ailleurs les miennes sur L’idée est vraiment chouette et nous vient de nos amis Canadiens. Pour ma part je propose des vidéos de révisions à mes élèves depuis un an (à ne pas confondre avec de la pédagogie inversée, je ne me positionne pas dans cette méthode) et ça marche plutôt bien. Je ne compte pas arrêter, néanmoins, j’ai l’impression d’avoir mis le doigt sur autre chose. La capsule du prof est ludique, visuelle, simple à comprendre, donc un plus pour l’élève mais, on en revient toujours à la même chose : les élèves auteurs, les apprentissages au travers de tâches complexes mais surtout concrètes !
Ils le font en groupe et discutent et argumentent sur leurs choix de présentation. La classe inversée en SVT, pour travailler autrement. La classe inversée permet de travailler autrement.
Pour Bénédicte Ferlet, professeure de SVT, les élèves "appréhendent" mieux le cours, et "travaillent ensemble" plus efficacement. Un exemple de ressource partagée par B. Ferlet avec ses élèves, dans le cadre de la pédagogie inversée. Bénédicte Ferlet, professeure de SVT au lycée Marguerite Yourcenar d’Erstein (Bas-Rhin), et ses élèves de Terminale S1 sont revenus, lors des dernières Net Journées, en mars, sur 2 ans d’expérimentation de la classe inversée. L’idée, propre à la “flipped classroom” : visionner des ressources à la maison, sur le site “Sciences” du lycée, afin de suivre plus facilement le cours, ou de préparer un travail à réaliser en classe, lors de travaux pratiques (TP). Des ressources pour « appréhender le cours » “Après cette première approche d’une notion, les élèves réalisent un travail à partir de documents (exposé, exercice)”, explique l’enseignante.
Sa camarade, Célia Scheeck, ajoute : “les vidéos durent 5 minutes. Compte rendu d’une stratégie de classe inversée en collège (1) Comment l’expérience de la classe inversée a-t-elle débuté ?
D’abord, j’ai fait un constat : depuis 18 ans que j’enseigne, j’ai toujours un pourcentage d’élèves en difficultés, des élèves qui n’ont pas acquis les connaissances attendues au terme d’un chapitre. Si je me fie aux notes, un tiers voire la moitié des élèves sont en-dessous de 12 sur 20. Il leur manque 40 à 50% des connaissances et des capacités en théorie. Par ailleurs, la mise en place des compétences (connaissances ou savoir, capacités ou savoir faire et attitude ou savoir être) avec les programmes de 2008 m’interroge aussi sur ma pratique avec par exemple la mise en place de la pédagogie différenciée ou les situations-problèmes.
Bref, pourquoi ne pas changer ?