François-Olivier Champs
La détermination des tarifs et des prix. 1 Les principes généraux La détermination des tarifs et des prix des dispositifs médicaux repose sur trois règles.
Deux sont relatives aux tarifs : L’article R 165-4 du code de la sécurité sociale précise que " ne peuvent être inscrits sur la liste prévue à l’article L. 165-1 les produits ou prestations (…) qui n’apportent ni amélioration du service rendu ni économie dans le coût du traitement ou qui sont susceptibles d’entraîner des dépenses injustifiées pour l’assurance maladie ". L’article R. 165-14 dispose que " la détermination des tarifs tient compte principalement du service rendu, de l’amélioration éventuelle de celui-ci, des tarifs et des prix des produits ou prestations comparables inscrits sur la liste, des volumes de ventes prévus et des conditions prévisibles et réelles d’utilisation ".
En pratique, ces règles doivent souvent être combinées par le comité et en particulier, de plein droit, lorsque sont simultanément fixés un tarif et un prix limite de vente au même montant. Www.annales.org/edit/ri/2005/fevrier/57-61deMazieres. Les tarifs des dispositifs médicaux. Www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Accord_cadre_en_vigueur.pdf. Les quatre types de contentieux administratif - Approfondissements Découverte des institutions. <p class="video_texte"> L'utilisation de javascript est obligatoire sur cette page pour voir l'animation.
</p> La mission du juge administratif est, globalement, de contrôler et, éventuellement, de sanctionner l’administration. Les recours, qui peuvent être exercés devant lui, se répartissent en quatre catégories selon une classification établie par Édouard Laferrière (1841-1901), vice-président du Conseil d’État de 1886 à 1898, dans son Traité de la juridiction administrative et des recours contentieux (1887, réédité en 1989). Cette classification est encore utilisée en dépit des critiques et des nouveaux schémas proposés, comme celui du juriste René Chapus qui différencie les contentieux de recours contre une décision et le contentieux des poursuites dirigé contre une personne.
Le contentieux de l’excès de pouvoir. AllianceJuris Média. Par une série d’arrêts en sa formation de référé, le Conseil d’Etat apprécie la contestation par un laboratoire de la fixation du prix d’un produit qu’il commercialise.
Ces arrêts portent sur la commercialisation de Siklos en France et constituent une illustration des différents obstacles auxquels le laboratoire peut se heurter lors de la fixation du prix d’une des spécialités qu’il commercialise. Ces arrêts mettent également en lumière les différents moyens de contestation qui s’offrent à lui tout au long de la procédure. La fixation du niveau d’amélioration du service médical rendu (ASMR) Dans un premier arrêt du Conseil d’Etat du 2 octobre 2009[1], les laboratoires Addmedica voient leur recours pour excès de pouvoir (REP) rejeté. Ce recours avait été formé contre l’avis de 2007 et la décision confirmative de 2008 de la Commission de la transparence (CT) de la Haute Autorité de Santé (HAS). Par cet avis, la CT de la HAS confère un ASMR IV au médicament Siklos.
Recherche simple dans la jurisprudence administrative. Contentieux des prix. Conseil d'Etat. Procédure Civile : Le Jugement, Les référés, Les voies de recours - CARLSCOACHING. Procédure Civile Le jugement, les référés, les voies de recours : I.
Quel est le rôle du juge des référés ? - La justice administrative : contrôle juridictionnel Découverte des institutions. Comment est contrôlée l’action de l’administration ?
: toutes les autres questions Le juge des référés est le juge administratif de l’urgence. Il ne juge pas du principal (ex : ne prononce pas l’annulation d’une décision) mais permet d’obtenir des mesures provisoires et rapides, destinées à sauvegarder les droits et libertés des administrés. Il se prononce par ordonnances. Le juge administratif a longtemps été critiqué pour son incapacité supposée à gérer l’urgence.
Les différents référés - Approfondissements Découverte des institutions. Depuis la loi du 30 juin 2000, relative au référé devant les juridictions administratives, entrée en vigueur le 1er janvier 2001, le traitement de l’urgence devant le juge administratif a été profondément modifié.
En effet, ce texte a créé de nouveaux référés (ex : référé-liberté), en a réformé d’autres (ex : le référé-suspension a remplacé l’ancien sursis à exécution, le référé conservatoire) et a maintenu un nombre important de référés spéciaux qui existaient avant la réforme (ex : référé fiscal). On peut distinguer les référés liés à l’urgence (suspension, liberté, conservatoire), au centre de la réforme de juin 2000, et ceux exemptés de la condition d’urgence. Le référé-supension Cette procédure remplace l’ancien sursis à exécution et la procédure de suspension provisoire pour trois mois au plus créée par la loi du 8 février 1995, qui l’un comme l’autre avaient débouché sur des résultats très décevants. Les règles de procédure sont aménagées.