Censure. Madame Anastasie, 1874, par André Gill (1840-1885).
La censure est la limitation arbitraire ou doctrinale de la liberté d'expression de chacun. Elle passe par l'examen du détenteur d'un pouvoir (étatique ou religieux par exemple) sur des publications, des pièces de théâtre, des films ou diverses œuvres d'art,avant d'en permettre la production et la diffusion au public. Par extension, la censure désigne différentes formes d'atteintes à la liberté d'expression et de création, avant ou après leur diffusion (censure a priori et a posteriori).
La censure politique (limitation par le gouvernement de la liberté d'expression) est différente de la censure indirecte, non officielle, mais sous forme de pression, en particulier une forme de censure économique (due notamment à la concentration des médias, etc.) ; les phénomènes d'autocensure peuvent également être ajoutés. La censure peut prendre aussi la forme d'un encadrement lié à l'âge du public. Histoire[modifier | modifier le code] Fallait-il censurer Louis-Ferdinand Céline de la liste des célébrations nationales ? Serge Klarsfeld, dans son injonction lancée au ministre de la Culture et de la Communication, Frédérique Mitterrand, exige le retrait de l'écrivain Louis-Ferdinand Céline de la liste des Célébrations nationales de 2011.
Cette polémique, qui ne date pas d'hier, est vaine. Le rédacteur de l'article consacré à Céline, Henri Godard, professeur émérite de l'Université de Paris-Sorbonne, avait d'ailleurs anticipé la « polémique » en expliquant dès le premier paragraphe que l'antisémitisme de Céline n'était plus un secret pour personne et que, à l'instar du philosophe BHL qui estime que « cette commémoration doit précisément servir à explorer l'énigme qui fait que l'on peut être à la fois un très grand écrivain et un parfait salaud. » Un autre débat, sémantique cette fois, mené par l'historien Jean-Noël Jeanneney, s'est focalisé sur l'emploi du terme « commémoration » préféré à « célébration » usité par la brochure. « Cela fait plusieurs fois que je dis que ce recueil porte mal son nom.
Rose bonbon. La censure. Censure et cinéma - Exposition virtuelle - Introduction. Quelles censures au cinéma ?
Censure dans les bibliothèques : l'ABF réagit. Dans un communiqué publié après la réunion de son bureau national le 7 novembre, l'Association des bibliothécaires français (ABF) défend «le droit à l'accès de tous les points de vue pluralistes, au sein des bibliothèques» : Le 9 septembre 2005, Le Figaro publiait un article de Delphine de Maleville, intitulé « L'homoparentalité racontée aux tout-petits » accompagné d'une interview de la pédiatre Edwige Antier qui déclarait (titre de l'interview) : « Ce genre d¹histoire peut nuire à la construction de l'enfant ».
Le contenu de ces articles oblige l'Association des bibliothécaires français à réagir très fermement, pour défendre le droit à l'accès de tous à des points de vue pluralistes, au sein des bibliothèques. De quoi s¹agit-il ? D'un petit album d'Ophélie Texier, intitulé « Jean a deux mamans », publié en 2004 par l'École des loisirs, dans la collection Loulou & Cie. Cette collection présente à de jeunes enfants des modèles familiaux atypiques. Le Bureau national de l¹ABF.
Université Conventionnelle. « Au nombre des films que je n’ai jamais vus, il n’y a pas seulement Octobre, Le Jour se lève ou Bambi, il y a l’obscur Kapo, film sur les camps de concentration, tourné en 1960 par l’italien de gauche Gillo Pontecorvo.
Kapo ne fit pas date dans l’histoire du cinéma. Suis-je le seul, ne l’ayant jamais vu, à ne l’avoir jamais oublié ? Car je n’ai pas vu Kapo et en même temps je l’ai vu. Je l’ai vu parce que quelqu’un, avec des mots, me l’a montré. Ce film, dont le titre, tel un mot de passe, accompagna ma vie de cinéma, je ne le connais qu’à travers un court texte: la critique qu’en fit Jacques Rivette en juin 1961 dans Les Cahiers du cinéma. Histoire de la censure. La censure en bibliothèque. Les 7 novembre 1991, une charte des bibliothèques a été adoptée par le conseil supérieur des bibliothèques.
L’article 7 de cette charte spécifie que : « Les collections des bibliothèques des collectivités publiques doivent être représentatives, chacune à son niveau ou dans sa spécialité, de l’ensemble des connaissances, des courants d’opinion et des productions éditoriales. Elles doivent répondre aux intérêts de tous les membres de la collectivité à desservir et de tous les courants d’opinion, dans le respect de la Constitution et des lois. Elles doivent être régulièrement renouvelées et actualisées. » C’est dans cette optique que doit se développer un fonds, les acquisitions ne doivent pas être soumises à la censure mais doivent toutefois se référer au cadre qu’est la loi. On peut parler de deux formes de censures présentes en bibliothèque selon Michel Melot : les censures faites en amont du bibliothécaire @marielecoO Like this: J'aime chargement…