Entretien avec Martin Parr - Le Monde de la Photo. Lemondedelaphoto.com : une nouvelle édition de votre livre, Petite planète, vient de paraître.
Pourquoi ce titre ? Martin Parr : il fait référence au concept de mondialisation. Au fait de pouvoir voyager n’importe où, n’importe quand. Il y a de plus en plus de compagnies aériennes qui proposent des vols à bas prix. Voyager n’est plus un luxe. MDLP : L’adjectif " petit " peut être interprété de manière péjorative… Martin Parr : Rencontre au Bal - Entretien. Martin Parr : "Je déteste la nostalgie dans les images" L'Anglais Martin Parr est un des photographes les plus célébrés au monde, le premier à avoir montré dans ses images le passage d'une économie industrielle à une société de services dominée par les produits culturels, les loisirs, le tourisme, la télévision, l'informatique, les centres commerciaux.
Avant qu'on ne parle de mondialisation, il a montré comment les modes de vie se standardisent, de la France au Japon. Mais son influence va plus loin. Ce qu'il appelle le "documentaire conceptuel", défini il y a trente ans, est l'approche la plus répandue dans la photographie actuelle. Martin Parr, star acide de l'objectif. «Cette exposition est mon autoportrait, c'est vrai.
Quand on est photographe et que l'on crée des œuvres, c'est toujours soi que l'on révèle au final, qui on est par opposition au monde. Cette fois, le portrait est plus complet puisqu'il inclut largement mes collections qui, d'ordinaire, sont éparpillées chez moi, à Bristol, où j'ai des réserves terrifiantes. C'est une plateforme inespérée pour montrer mes centres d'intérêt, faire connaître la photographie documentaire britannique ou l'histoire des livres de photographie à un grand public.
Martin Parr, ironie d’un repas de charité - le magazineJeu de Paume / le magazine. Publié le 14.12.2020 Partager.
Le livre de photographies : quels critères de collection, sélection, évaluation ? 1On le sait, la photographie doit son essor et son statut, au xxe siècle, aux procédés d’imprimerie qui en permettent la diffusion dans les journaux, les magazines et les livres.
Sans ces objets culturels et communicationnels d’un type inédit, qui suscitent une forte demande d’images, il n’y aurait pas de photojournalisme, pas de photographie documentaire. L’illustration photographique des livres avait en fait commencé dès la fin du xixe siècle, avec la similigravure (procédé qui s’inscrit dans la lignée de la typographie), mais c’est sur- tout avec l’héliogravure rotative (roto-héliogravure ou rotogravure) – procédé qui est associé à la gravure à l’eau forte – que les livres se remplissent, dans les années 1920, de photographies aux moelleux dégradés parfaitement rendus par ce procédé. 2Le livre de photographies. Val Williams. Martin Parr. 1Depuis la présentation remarquée de The Last Resort aux Rencontres d’Arles en 1986 jusqu’à sa prestation de commissaire cette année, en passant par son entrée retentissante à Magnum, Martin Parr n’est pas un inconnu en France.
La traduction de cette volumineuse monographie parue en anglais en 2002 permet désormais une approche plus approfondie du travail de ce photographe aujourd’hui considéré comme l’un des principaux représentants de la génération des “nouveaux documentaristes” anglais qui a émergé sur la scène internationale au cours des années 1980. 2Depuis les débuts au Manchester Polytechnic où il entre en 1970, l’ensemble du parcours de Martin Parr est présenté à l’appui de documents, extraits d’entretiens et archives. 3Outre d’apporter nombre d’informations sur le travail lui-même, Val Williams décrit aussi une histoire de la photographie anglaise des années 1970 à aujourd’hui.
Photobooks. Les Nouveaux modes d’engagement par la photographie en Grande-Bretagne. 1 Voir Chéroux Clément, “Mythologie du photographe de guerre”, in Gervereau Laurent et al.
(dir.), Vo (...) 2 « Ces dernières décennies, la photographie “engagée” a au moins fait autant pour émousser la consci (...) 1La notion de « photographie engagée » s’est évaporée du champ des études photographiques à la fin des années 1980 et avec elle, la figure héroïque du reporter engagé1. Martin Parr shoote l'identité britannique. 01 mai 2019 Aujourd'hui à 07:06 La National Portrait Gallery consacre une exposition à l’ancien président de l’agence Magnum.
En pleine hystérie médiatique sur le Brexit, "Only Human" saisit les excentricités british. Tous touristes : 100 photos de Martin Parr pour la liberté de la presse. Quel rapport entre le tourisme et le photojournalisme ?
Si les deux activités s’équipent parfois à l’identique (caméras, appareil photos, carnets de route), la focale n’est pas placée au même endroit. Tandis que le touriste a le regard braqué sur des « vues » célèbres, le reporter cherche, au contraire, à faire basculer le regard vers ce qui se montre moins. En l’occurrence, Martin Parr photographie les photographes amateurs, les corps cramoisis sur la plage, les gestes rituels perpétués lorsque l’on visite des monuments célèbres. Zoom Photographe : Martin Parr. Le pré-texte photographique. Martin Parr et la Goutte d’Or.
Hécate Vergopoulos Sur le boulevard de la Chapelle, à proximité du quartier de la Goutte d’Or (Hécate Vergopoulos, 12.04.2012) « Le tourisme est la bêtise en marche », annonce James, le personnage principal du roman de Don DeLillo Les Noms. « On s’attend à ce que vous soyez bête, explique-t-il. Le mécanisme entier du pays d’accueil est réglé en fonction de la stupidité d’action du voyageur. On circule dans un état d’hébétude, les yeux rivés sur des cartes pliantes illisibles. Recontextualisons. L’exposition présente près d’une quarantaine de photos rassemblées en quatre thèmes : (1) « Melting Potes » rend compte de la diversité culturelle du quartier à partir de clichés représentant aussi bien des charcutiers, des patrons de café que des P.O.U.F.S.
L’objectif sera double. D’autre part, il s’agira de montrer que l’élaboration touristique a malgré tout ses limites. Les images acides de Martin Parr. Martin Parr nous donne encore de ses nouvelles. L'été 2004, il coiffait la casquette de directeur artistique des Rencontres d'Arles, leur offrant un programme tonique à partir du style documentaire ce qu'il appelle "une façon de dépeindre la réalité". Le photographe britannique a publié, au printemps, le premier volume de sa monumentale Histoire des livres de photographie (édition Phaidon), dont on attend la version française à l'automne.
Aujourd'hui, c'est l'oeuvre elle-même de Martin Parr qui est à découvrir à Paris, avec trois expositions d'ampleur et de climat variables. C'est exactement ce que ce grand échalas affectionne, lui qui est le meilleur observateur du consumérisme triomphant. Au siège social d'Alcatel, sont accrochées 26 photos extraites de Phone Book, sa série savoureuse montrant comment le téléphone portable est devenu indissociable des gestes de l'homme moderne. Martin Parr : « Je crée de la fiction à partir de la réalité » Martin Parr est reconnu comme l'un des photographes documentaires les plus émérites et célèbres du monde. Ses œuvres, reconnaissables entre toutes, ont traité tous les sujets possibles, de la société de consommation mondiale au tourisme de masse, en passant par les modes de vie des personnes les plus aisées.
Alliant luminosité et couleurs saturées, son travail met en évidence les excentricités et travers des individus comme des sociétés avec des images à l'humour tranchant, voire acerbe. Il a récemment ouvert une fondation à son nom à Bristol, en Angleterre, afin d'y présenter la photographie documentaire britannique et d'y exposer ses propres collections et archives photographiques. Un Parr du tonnerre.
Membre de l'agence Magnum, Martin Parr est aussi collectionneur de papiers peints, de bouteilles de lait, de cartes postales et un passionné de trains. Quand il voyage, il court les photographes de rue et se fait «immortaliser» en danseuse tahitienne, en «bodybuildé» ou dans la gueule d'un requin en carton. Bref, il est très occupé. Pourtant l'ennui et la routine le fascinent, tout comme les choses et les gens ordinaires, plus particulièrement les Britanniques qu'il photographie depuis trente ans, d'abord en noir et blanc puis en couleurs crues et jamais à leur avantage.
Un gros livre à la couverture indéfinie (faux liège ? Cuir de canapé usé ?) Les gros plans de «junk food», les rayons dégoulinants des supermarchés, les chairs cuites de vacanciers, les couples qui s'ennuient... tout ça c'est le Martin Paar le plus connu. Martin Parr, photographe à bout portant. Allergiques à l'humour anglais, s'abstenir ! Il y a des murs rose dragée et gris perle. Il y a des photos sur plateaux de métal, trésors de caravanes et de modestes pavillons accrochés comme des tableaux dans les escaliers. Il y a des collections entières d'objets incongrus, de ceux qui peuplèrent de tradition « Le petit musée des horreurs » des rédacteurs en chef frottés aux faits divers et à leurs détails désarmants comme l'humain.
De ces trophées de guerre, dits de « memorabilia », qui mettent Obama en broche strass, en vainqueur tout sourire sur des slips kangourou ou des capotes anglaises, Margaret Thatcher avec un nez de sorcière en « Hate Pet » ou en pin-up grotesque sur un mug en porcelaine. Le Jeu de Paume ouvre grand ses portes à la « Planète Parr », l'univers obsessionnel et miné du grand photographe britannique du collectif Magnum qui a stigmatisé les travers du monde contemporain en vrai tonton flingueur de l'objectif.
Martin Parr, recto-verso. Publié le : 14/10/2009 - 15:33Modifié le : 19/10/2009 - 14:31 Arles, Paris… Eté tricolore pour Martin Parr dont les photographies sont présentées aux Rencontres d’Arles, dans le sud de la France, tandis que sa collection personnelle - de clichés, mais pas seulement -, fait l’objet d’une exposition dans la capitale. C’est au Jeu de Paume et ça s’appelle Planète Parr, une invitation à découvrir ses derniers travaux mais aussi, et surtout, un ensemble d’objets, de livres et d’images que le photographe britannique a réunis au fil du temps et qui nous éclairent sur ses choix esthétiques, sociaux et politiques.
Témoin sa dernière série, Luxury (2004-2008) qui entre étrangement en résonnance avec la crise économique et financière actuelle. Devant le Jeu de Paume, dominant la place de la Concorde, trônent une trentaine de photographies, grand format, de Martin Parr, extraites de sa série consacrée au tourisme de masse (Small World). Photographe ou l'art du collectionneur Un regard d'historien. Bordeaux : “Life's a Beach” avec les photographies de Martin Parr. Révisons nos classiques: Martin Parr. La photographie est un art aussi populaire qu’anonyme : très peu de photographes sont connus du grand public, et même des amateurs de photo. Le livre de photographies : une histoire. Volume 1 - paris-art. — Auteurs : Martin Parr, textes de Gerry Badger — Éditeurs : Phaidon, Paris — Année : 2005 — Format : 29 x 25 cm — Illustrations : 748 photographies couleur — Pages : 320 — Langue : français — ISBN : 0-7148-9483-4 — Prix : 75 € Présentation «… Dans les premières lignes de la préface de Martin Parr expriment avec spontanéité, à la fois une connaissance empirique de collectionneur et une patiente réflexion élaborée autour de la nature et du sens d’un livre de photographies.
Martin Parr’s Signs of the Times, A Portrait of the Nation’s Tastes: antidote pictures to consumerism? 1British photographer Martin Parr has been mostly famous for his extreme close-ups, flashy colours and taste for the exuberant detail since his series Common Sense (1999). The artist is also known worldwide for his series called Small World (1995) about international tourists and the invariable globalized ways they consume heritage sites. Indeed, Martin Parr has consistently pursued an interest in how people spend their free time and money in the UK and abroad, ever since his breakthrough series about New Brighton beach-goers The Last Resort (1986). His art particularly flourished when he turned his camera to the consumer boom of the 1990s, culminating with the series Home and Abroad (1993). Unseen images of Martin Parr’s everyday England. Tony Ray-Jones and Martin Parr: English rituals of the 60s.
Martin Parr on capturing the strangeness of Britain and its people. Martin Parr: ‘There’s no time for being intimidated’ My childhood was “very Home Counties”. I was born in Chessington, and we moved to Epsom when I was 12. My father was an obsessive bird ringer and president of the Surrey Bird Club, so in my teens I’d head to Hersham sewage works with him every Saturday.
That’s when I started trainspotting. It was light relief and a welcome distraction. I knew I wanted to be a photographer by 13. I don’t believe in God, I don’t think I ever did. You have to be fearless if you’re to be a photographer. Class is still everywhere in Britain, it tells us who we are and what we do. Photography doesn’t change the world, I don’t buy into that humanistic line of thought. Martin Parr Remembers His Early Works. Martin Parr's Unusual Take on International Cuisine. Martin Parr on his Infamous Photo Series, The Last Resort. How does Martin Parr take a photo?