Le sucre, un ennemi de la santé | Première PLUS. Drogue douce. C’est un peu comme pour le tabac, il aura fallu au moins 50 ans, bien des dommages collatéraux et beaucoup d’obstruction de la part de l’industrie pour que la vérité qui dérange les habitudes éclate au grand jour : le sucre ne fait pas que nous gruger les dents, il nous tue. Comme drogue récréative, il n’y a pas mieux, j’en conviens : coût modéré, pushers pastel, attirance partagée par tous de 0 à 110 ans, inoffensive au volant, sans criminalité associée, mains dans le pot de bonbons, comme dirait notre fabuleux ministre de la Santé, témoin de tous les moments joyeux de l’existence, réconfort de toutes les peines… Pourquoi s’en priver ? Et même si on bannissait les sucres qu’on voit, qu’on goûte, qu’on choisit, il y a tous ceux qu’on nous cache plus ou moins et qui ont envahi 75 % des produits transformés ; savez, ceux qu’on retrouve au centre de ces allées d’épicerie qu’on surnomme « la morgue ».
Mondialement, nous avons triplé notre consommation en 50 ans. Le poison qui rend heureux. Comment l'industrie du sucre excelle à lécher son image | Le sucre sous toutes ses facettes. Un texte d'Alain Roy de l'émission Enquête Le sucre est devenu un ingrédient présent partout dans notre alimentation. Pas moins de 80 % des aliments transformés vendus en épicerie contiennent du sucre sous une forme ou une autre. Depuis 100 ans, notre consommation annuelle est passée de 5 kg à 40 kg par habitant, de sorte que nous en consommons trois fois plus que ce qui est recommandé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La prévention et l'éducation sont les approches privilégiées par Santé Canada. À part quelques changements à la réglementation sur l'étiquette des aliments transformés, la réalité démontre que ces approches ne font pas le poids face à l'industrie du sucre.
Ingrédient bon marché, le sucre est réputé addictif et l'industrie de la transformation des aliments s'en sert pour d'autres usages que son goût, comme agent de conservation et de texture, entre autres. Conflit d'intérêts. Le sucre sous toutes ses facettes │ ICI Radio-Canada. Santé Comment le Mexique, pays de l'obésité, s'attaque au sucre Le Mexique est le pays le plus atteint par l'épidémie mondiale d'obésité : 70 % de la population adulte a un surpoids ou est obèse. Le taux d'obésité infantile est de 31 %, le plus élevé au monde. Avec un système de santé au bord du gouffre, le gouvernement a dû passer de la prévention à l'action coercitive. Voir la suite » Le sucre sous toutes ses facettes Tout sur le sucre : 6 questions à une nutritionniste À l'occasion du mois de la nutrition, Radio-Canada se penche tout particulièrement sur le sucre.
Les sucres seront plus explicites sur les étiquettes de valeurs nutritives Vous pourrez bientôt mieux connaître la quantité de sucre que vous consommez. Une semaine sans sucre : à vos fourneaux! À l'occasion du mois de la nutrition et d'une série de reportages sur le sucre, Janic Tremblay a décidé de s'en priver pendant une semaine complète. Les édulcorants nuisent-ils à la santé? Des alliés pour se débarrasser du sucre Société. Les produits cosmétiques dangereux pour la santé | La croisée. Le Splenda et le sucralose donneraient la leucémie. Selon une étude publiée par le journal Occupational and Environmental Health, le sucralose, ce «sucre artificiel» que l’on retrouve dans une multitude de produits, mais qui est aussi à la base du produit Splenda, pourrait causer la leucémie et être à l’origine de plusieurs types de cancers du sang chez des personnes qui en consomment sur une base quotidienne, et ce, durant une longue période de leur vie.
Pour une foule de spécialistes en nutrition et en santé, il est fortement déconseillé de consommer ce type de sucre artificiel, et malheureusement pour Splenda, son produit est un des plus répandus sur le marché avec une présence dans plus de 4500 produits. Ouch! Il s’agit d’un réel problème considérant le fait que Splenda, à la suite d’une de ses études, avait placé le sucralose dans la liste des solutions de rechange de confiance au sucre, sans effet sur la santé. Il n’en fallait pas moins pour que les réseaux sociaux s’enflamment et que les consommateurs réagissent: (traduction libre) Des experts mondiaux du diabète veulent une taxe sur le sucre. Pourquoi l’épidémie d’obésité va perdurer. Des médecins ont mis en évidence un des moteurs de l’épidémie d’obésité, la surabondance des aliments.
Un effet collatéral de la mondialisation, qui n’épargne pas les pays pauvres. Dans les rayons, dans les restaurants, dans les placards et dans nos assiettes… Si l’obésité progresse, c’est aussi parce que la nourriture à notre portée occupe une place de plus en plus importante. Telle est, en substance, la conclusion d’une étude réalisée par une équipe américano-néo-zélandaise et publiée mercredi 1er juillet dans le Bulletin de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Elle met en lumière un fait encore peu considéré dans les études de santé publique : si nous consommons trop de calories, c’est notamment en raison d’une surabondance des aliments. L’obésité est notoirement connue pour s’étendre dans de nombreux pays. Entre 1980 et 2013, le nombre d’obèses a plus que doublé au niveau mondial. Quelles sont les causes de ce que les experts qualifient désormais d’épidémie ?
Que faire ? Segment | Le Téléjournal 18h | ICI Radio-Canada.ca. Les boissons sucrées tuent 184 000 personnes dans le monde chaque année. Une boisson gazeuse Photo : iStockphoto Les boissons sucrées sont responsables d'environ 184 000 décès chaque année à travers le monde, selon une étude publiée par le journal médical Circulation. Aux fins de cette analyse, les boissons sucrées incluaient les boissons gazeuses sucrées, les jus de fruits, les boissons énergétiques, les thés glacés sucrés ou les boissons sucrées fabriquées à la maison et qui contenaient au moins 50 kilocalories par portion de 235 millilitres. Le jus de fruit pur a été exclu. La consommation a été estimée à partir de 62 sondages alimentaires effectués auprès de plus de 610 000 personnes dans 51 pays entre 1980 et 2010.
Cela a permis aux chercheurs de déterminer que les boissons sucrées ont été responsables, en 2010, d'environ 133 000 décès attribuables au diabète, 45 000 décès attribuables aux maladies cardiovasculaires et 6450 décès attribuables au cancer. De Santiago à Caracas, la main noire de Washington, par Franck Gaudichaud (Le Monde diplomatique, juin 2015) «A tout instant, écrivait en 1959 le journaliste Herbert Matthews, la question se pose : si nous n’avions pas l’Amérique latine à nos côtés, notre situation serait dramatique. Sans accès aux produits et aux marchés d’Amérique latine, les Etats-Unis seraient réduits au statut de pouvoir de second rang » (The New York Times, 26 avril 1959). De cette préoccupation naît, dès le début du XIXe siècle, l’image de la région comme d’une « arrière-cour » à protéger — et à soumettre — coûte que coûte.
Le projet se pare initialement des atours d’une préoccupation solidaire : en 1823, le président James Monroe condamne l’impérialisme européen et proclame « l’Amérique aux Américains ». Mais sa doctrine ne tarde pas à se transformer en un instrument de domination du nord sur le sud du continent. Entre 1846 et 1848, le Mexique se voit dépouiller de la moitié de son territoire au profit du voisin du Nord. Mais la boîte à outils impériale de Washington ne ressemble pas nécessairement à une armurerie. M. FED UP - Official Trailer. Contre l'obésité, le plus important est de bien manger | Obésité chez les jeunes: un problème de taille.
Photo : iStockphoto Trois experts internationaux de la santé publique veulent déboulonner un mythe concernant la lutte contre l'obésité : l'activité physique n'est pas la clé du problème, selon eux. Un texte d'Alain Labelle Dans un éditorial publié dans le British Journal of Sports Medicine, ils affirment que les messages de santé publique devraient carrément mettre l'accent sur l'importance d'une alimentation saine. Ils rappellent cependant que l'activité est un élément important pour diminuer les risques associés aux maladies cardiaques, le diabète et la démence. Toutefois, son impact sur l'obésité serait minime. Le saviez-vous? Le cardiologue Aseem Malhotra et ses collègues expliquent qu'il faut plutôt s'attaquer au sucre et aux glucides qui sont consommés en excès dans l'alimentation actuelle. Ces experts jettent le blâme sur l'industrie alimentaire, qui véhicule abondamment la conviction que l'exercice contrecarrerait l'impact de la mauvaise alimentation.