ANCIEN FRANCAIS: Notations phonétiques. Sans titre. Histoire de la langue française "Etapes": Très ancien français.- Phonètique, grammaire et emprunts. L'ancien français présentait un système phonétique très complexe.
Il possédait multiples sons ignorés qui parvenaient surtout du latin et du roman. Il faut dire que même si cette langue possédait un nombre de consonnes et de voyelles élevé, leur rendement phonologique était faible. En finale de mot, la règle était de prononcer toutes les consonnes écrites. Cependant, les lettres n'avaient pas la même valeur qu'on leur donne actuellement. Par exemple: le –t final se prononce [θ] (th) jusqu'à la fin du XIe siècle, dans des mots comme ‘aimet’ ou ‘chantet’ toutefois, ce son est tombé dans l’oubli. Rappelons que la période romane avait introduit la prononciation d'un [h] dit «aspiré» dans des mots d'origine francique comme honte ou haine.
L'un des traits caractéristiques de cet état de langue ancien résidait dans la présence des consonnes affriquées. La vérité est que la langue française était caractérisée par une surabondance d’articulations vocaliques. . - 3 triphtongues: [ieu], [uou], [eau] Phénomènes oraux de l'ancien français. Au Canada, on entend encore les gens prononcer des mots qui proviennent de l’ancien français (fin du XIe siècle au début du XIVe siècle) ou même au moyen français (début du XIVe siècle à la fin du XVIe siècle).
Voici quelques exemples que l’on entend toujours aujourd’hui : Le son oé pour oi En ancien français, on prononçait moi et toi, moé * et toé* comme on peut encore l’entendre aujourd’hui.La prononciation du t final Cette prononciation était aussi présente à cette époque comme dans litte* pour lit. Ces façons de prononcer les mots sont bien acceptables entre collègues et entre amis. Par contre, portez attention à ces emplois lorsque vous parlez à une personne francophone d’un autre pays ou en situation soutenue (au moment d’une présentation ou en entrevue, par exemple)!
Annexe:Prononciation/ancien français. MethodeAncienFrancais. Histoire de la prononciation. L'utilisation de l'alphabet phonétique (API) est ici limité, pour des raisons pratiques liées aux polices de caractères.
Les notations phonétiques en API sont entre crochets. I - L'évolution générale de la langue 1) Problèmes et méthodes Il n'est pas facile de faire avec précision l'histoire de la prononciation, car on a besoin d'indications aussi exactes que possible ; pour l'écrit, on dispose de documents, à partir du XIème siècle surtout ; pour l'oral, on n'a pas d'enregistrement de la voix parlée avant 1877, et les premières études datent de 1889. Pour les périodes qui précèdent, il faut reconstituer, et on manque de textes pour toute la période où le français s'est constitué. On possède des observations et des recommandations des grammairiens aux XVIème - XVIIème siècles, par exemple sur la manière de prononcer (et d'écrire) certains mots sur lesquels on hésite, pour lesquels on trouve des prononciations différentes selon les régions ou les milieux sociaux : o / ou [o / u] :
Prononciation de l'Ancien Français.