La Résistance juive armée : les partisans. Malgré un soutien minime et même une certaine hostilité liée à l'antisémitisme des populations locales, des milliers de Juifs combattirent les Allemands en Europe orientale.
Des unités de résistance apparurent dans plus de 100 ghettos en Pologne, en Lituanie, en Biélorussie et en Ukraine. Les Juifs résistèrent lorsque les Allemands tentèrent de mettre en place des ghettos dans un certain nombre de petites villes de Pologne orientale, en 1942. La résistance des Juifs de France. «Les Juifs de Toulouse dans la Résistance» avec des documents inédits - 11/11/2013. C’est une page d’Histoire qui s’ouvre par le biais de l’exposition «Les Juifs dans la Résistance», présentée jusqu’au 16 novembre à Toulouse *.
Conçue par Monique Lise-Cohen, philosophe-bibliothècaire et Valérie Ermosilla-Pietravalle, historienne, cette exposition est aussi l’histoire d’une famille : «Mon père, Joseph Georges Cohen était résistant, explique Monique Lise Cohen. Il faisait partie de l’Organisation Juive de Combat (OJC). A sa mort en 1980, je descendis à la cave pour retrouver le livre écrit en hébreu par mon grand-père et dont mon père m’avait parlé. Je ne l’ai pas trouvé. Mais un autre trésor m’attendait : celui des archives de l’OJC. Résultat : un travail à la fois de mémoire et d’information sur le rôle des Juifs dans la Résistance.
Les Juifs dans la résistance intérieure - Juifs en résistance - Exposition virtuelle - Mémorial de la Shoah. ...
[La défaite entraîne dans les deux zones l’adoption d’une série de lois antisémites – initiées tantôt par le gouvernement de Vichy, tantôt par l’occupant – qui marginalisent tous les Juifs socialement et économiquement, tandis que de nombreux Juifs étrangers sont internés dans les camps. Puis, dans le cadre de l’application en France de la « solution finale », les Juifs sont raflés en masse, acheminés vers Drancy, avant d’être déportés en Pologne vers les camps de la mort.. Près de 80 000 Juifs de France trouveront ainsi la mort.] …[L’engagement des Juifs dans la Résistance reflète la diversité de leur vécu identitaire. Les Juifs français sont très tôt nombreux dans les mouvements qui se créent. Les organisations sociales juives au nord comme au sud, tout en intensifiant leur action philanthropique, centrent leurs efforts sur les internés dans les camps et œuvrent à faire libérer les enfants (ainsi l’Œuvre de secours aux enfants).
Résistance juive. Longtemps occultée, la résistance des juifs en France est aujourd’hui davantage reconnue.
Alors qu’ils ne représentaient qu’environ 0,6 % de la population, ils ont été proportionnellement bien plus nombreux dans la Résistance. Présents dans tous les mouvements clandestins et dans de nombreux réseaux, on les trouvait à tous les niveaux de responsabilités. Cependant, il est courant de scinder cette résistance des juifs en deux ensembles indépendants : d’un côté, la résistance juive, qui recouvre essentiellement l’entraide et le sauvetage ; de l’autre, les juifs dans la Résistance, c’est-à-dire tous ceux qui menaient un combat d’une autre nature. Or, cette dichotomie n’est pas satisfaisante. Le musée de l’Histoire des Juifs polonais - Le Courrier de Pologne.
Le musée de l’Histoire des Juifs polonais nous raconte mille ans d’histoire polonaise, mille ans de coexistence avec une population juive qui, du XVIe siècle à son assassinat par les nazis au milieu du XXe siècle, représentait près de 10% des habitants de ce pays.
Dans les grandes villes, cette proportion pouvait dépasser les 30%. L’idée de ce musée a été lancée au début des années 1990, la décision prise dans les années deux mille, et voilà qu’aujourd’hui, il est inauguré. C’est un événement ! Pour mesurer sa portée, je le situerai dans une double perspective spatiale et temporelle. Le lieu. Le bâtiment du musée, conçu par des architectes finlandais, s’élève à l’endroit même où se trouvait la prison du ghetto. Des monuments célèbrent toutes les formes – sociales, spirituelles ou armées – de la résistance juive, ses principales figures et ses héros. Monument de l’Umschlagplatz à Varsovie © Adrian Grycuk Les dates. Non sans tensions ni conflits, bien sûr. -reseaux-de-resistants-juifs-1-photos.
Les Juifs de Berlin et le nazisme. Recherche - Juifs en résistance - Exposition virtuelle - Mémorial de la Shoah. La base des « Juifs en Résistance » est le fruit d'un long travail collaboratif entre le Centre de Documentation Juive Contemporaine, l'Association des Résistants Juifs de France (ARJF) et des personnalités.
En 1994, le CDJC présente une exposition riche en biographies concernant « la participation des Juifs dans la Résistance en France ». Ce travail est complété par les recherches de Laurent Goldberg, ancien de la 2e DB et Victor Zigelman, FTP-MOI à Paris. Le premier se charge de retrouver les résistants engagés dans les Forces françaises libres et le second s’occupe des Juifs FTP à Paris et en région. Dans le même temps, l’ARJF avec Jean Brauman, Frida Wattenberg et Georges Loinger, recensent les résistants dans les réseaux spécifiquement juifs grâce aux archives du CDJC, de Yad Vashem et d’autres institutions.
La base présentée ici se veut non-exhaustive mais évolutive, pour toutes demandes de modifications et d'ajouts, veuillez contacter le webmestre du Mémorial de la Shoah. La Résistance juive. Depuis les Lumières allemandes, les relations entre Allemands chrétiens et Allemands juifs s'étaient consolidées, et les juifs allemands étaient intégrés dans la société allemande.
La montée de l'antisémitisme, la prise du pouvoir par le parti nazi en 1933, l'action de boycott des magasins juifs le 1er avril 1933, ainsi que l'exclusion croissante des juifs de la société et les diffamations dont ils étaient victimes furent un choc pour les 500 000 juifs allemands. Beaucoup de juifs allemands réalisèrent alors pour la première fois de leur vie qu'ils étaient juifs, et les actions des nazis engendrèrent chez eux une nouvelle conscience de soi. Le pogrom dans la nuit du 9 au 10 novembre 1938, appelé également la "Nuit de Cristal", mit définitivement fin à l'espoir que la persécution des juifs en Allemagne se terminerait un jour, et fit prendre conscience à beaucoup de juifs allemands du danger auquel étaient exposées leurs vies.
Antisémitisme : la résistance juive... Professeur et chercheur à l’Université hébraïque de Jérusalem, directeur du Centre international de recherche sur l’antisémitisme, Simon Epstein avait détruit dans ses deux précédents livres (1) la légende d’une gauche tout uniment antinazie pendant l’Occupation.
Dans un nouvel ouvrage, il dissipe l’illusion tenace de la passivité des Juifs face à l’antisémitisme dans l’entre-deux-guerres. J’étais encore un enfant quand ma mère m’expliquait, avec la vigueur de l’acteur et du témoin de l’Histoire, que les Juifs n’avaient pas vu venir le danger et qu’ils s’étaient laissé emmener sans combattre. Rien ne méprisant dans ce qu’elle énonçait comme une évidence : pour elle, la rafle de cette population parfaitement paisible était une preuve supplémentaire de la barbarie allemande. En 1930, la Palestine est sous mandat britannique. On y compte 160 000 juifs qui ont créé leurs partis et leur syndicat mais pas d’organisation étatique. La résistance juive est encore plus remarquable en Allemagne. Les Juifs, un problème pour la Résistance.
Recensé : Renée Poznanski, Propagandes et persécutions.
La Résistance et le « problème juif », 1940-1944, Paris, Fayard, 2008, ISBN 978-2-213-63570-5. 785 p., 34 euros L’historiographie de la Résistance a été renouvelée depuis une vingtaine d’années en même temps que celle sur la Shoah en France s’est grandement étoffée, à la suite du livre de Michael Marrus et Robert Paxton Vichy et les Juifs, publié en 1981. La résistance juive. Fondation de la Résistance. Vichy, les Juifs et les Justes.
L'exemple du Tarn Jacques FIJALKOW (dir.)Toulouse, Edition Privat,, 2003, 303 pages Alors qu'ont paru récemment deux ouvrages consacrés l'un à la résistance dite de "sauvetage", par une recension biographique des "Justes" de France (1), l'autre à l'Organisation juive de combat (2), les éditions toulousaines Privat publient les actes d'un colloque qui s'est tenu en septembre 2001 à Lacaune dans le Tarn, et dont la thématique d'ensemble portait sur "Vichy, les Juifs et les Justes" à travers l'exemple du département du Tarn.
Dans l'introduction à l'ouvrage Chantal Bordes-Benayoun et Patrick Cabanel reviennent sur l'histoire des divers refuges des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale et sur son historiographie ; il s'agit ici de faire le point sur les travaux engagés depuis une quinzaine d'années par le CIREJ (Centre interdisciplinaire de recherche et d'études sur les juifs) de l'Université de Toulouse-le-Mirail. Cécile Vast Notes(1) Cf.