Préfixe binaire. Les préfixes binaires sont souvent utilisés lorsqu’on a affaire à de grandes quantités d’octets.
Ils sont dérivés, tout en étant différents, des préfixes du Système international d'unités (kilo-, méga-, giga- et ainsi de suite). La raison d’être de ces préfixes binaires est d’éviter la confusion de valeur avec les préfixes SI. Du fait que les capacités de mémoires d’ordinateurs sont des puissances de deux ou des multiples de telles puissances, l’utilisation de puissances de 1 024 = 210 comme préfixes pour de telles capacités et, de façon dérivée, pour toutes les tailles de programmes et de supports informatiques, est venue naturellement aux informaticiens. Le problème est que les premiers informaticiens n’ont pas éprouvé le besoin d’inventer de nouveaux préfixes ; ils ont simplement utilisé les préfixes SI en changeant légèrement leur valeur (par exemple kilo → 1 024 au lieu de 1 000). L’habitude en est ensuite restée. Codage des caractères. Il est indispensable, pour l'échange d'information sur l'Internet, par exemple, de préciser le codage utilisé.
Ne pas le faire peut rendre un document difficilement lisible (remplacement des lettres accentuées par d'autres suites de caractères connu sous le nom de mojibake). Toutefois, la convergence vers un standard commun devrait enfin répondre à ce problème. Dans certains contextes (en particulier dans les communications et dans l'utilisation de données informatiques), il est important de distinguer un répertoire de caractères, qui est un jeu complet de caractères abstraits qu'un système supporte, et un jeu de caractères codés ou codage de caractères qui spécifie comment représenter un caractère en utilisant un entier. Principe[modifier | modifier le code] Le codage des caractères est une convention qui permet, à travers un codage connu de tous, de transmettre de l'information textuelle, là où aucun support ne permet l'écriture scripturale. Octet. Cette unité permet aussi de quantifier la rapidité de transfert d'informations en octets par seconde (ou ses multiples : ko/s, Mo/s, etc.).
Étymologie[modifier | modifier le code] Le mot octet est constitué du préfixe « oct- » signifiant huit et du suffixe « -et » signifiant petit. Littéralement un octet est un groupe de 8 bits[1] qui permettent de coder 256 caractères différents[1], ce qui est largement suffisant pour coder l'alphabet latin (y compris les différents types d'accents), les chiffres et la ponctuation. La langue anglaise a repris ce terme avec la même orthographe et la même signification. Historique[modifier | modifier le code] Le byte était également l'unité de stockage permettant de stocker un caractère. Dans la plupart des architectures matérielles, la capacité de la mémoire informatique est généralement exprimée en bytes, alors que sur les architectures « grand public » en français, on l'exprime en octets. Byte. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Le byte (prononcé /baɪt/), ou multiplet en français[1], est — indépendamment de l'adressage physique de la mémoire — la plus petite unité « logiquement » adressable par un programme sur un ordinateur. Aujourd’hui, le besoin d'une structure commune pour le partage des données a fait que le byte de 8 bits, ou octet, s'est généralisé en informatique. Cependant, jusque dans les années 1970, il existait des processeurs avec des bytes de tailles très variables ;il existe, pour la programmation des automates et autres équipements industriels simples, des processeurs utilisant des mémoires adressables par quantité de 4 bits, voire moins ;et les microprocesseurs les plus récents adressent physiquement la mémoire de l'ordinateur par mots de 64 bits voire plus.
Unité de mesure en informatique. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les unités de mesure suivantes sont utilisées en informatique pour quantifier la taille de la mémoire d'un dispositif numérique (ordinateur, Baladeur numérique, etc.), l'espace utilisable sur un disque dur, une clé USB, la taille d'un fichier, d'un répertoire ou autre. On peut utiliser avec la plupart de ces unités : soit des préfixes binaires (kibi- multiplie par 210 soit 1 024 ; mébi- par 220 soit 1 048 576 ; gibi- par 230 soit 1 073 741 824, etc.)soit des préfixes du Système international d'unités (SI) (kilo- (k) multiplie par 1 000 ; méga- (M) par 1 0002 ; giga- (G) par 1 0003, etc.)
Unités de taille de mémoire[modifier | modifier le code] Taille variable[modifier | modifier le code] Les unités suivantes ont des tailles variables suivant l'architecture, voire suivant le programme sur une même architecture : byte l'unité d'allocation la plus petite qu'on puisse adresser, en général, sur une architecture ou un compilateur. Double-mot seize bits.