Recrutement à l'aveugle. Un candidat de 24 ans avait séduit des professionnels de l'intérim en mars, sans croiser leurs regards.
La Mission locale de Vichy envisage de reconduire l’action, cet automne. Aurélien Martin a eu trois minutes pour se présenter à des professionnels de l’intérim qui lui tournaient le dos le 20 mars, dans les locaux de la Mission locale de Vichy. Et, malgré les circonstances atypiques de cette rencontre, il leur a tapé dans l’œil. « Plusieurs personnes se sont retournées », se souvient le jeune homme de 24 ans, qui aimerait travailler durablement dans le secteur de la logistique. « J’étais content. Un ou deux jours après, une agence m’a contacté pour me proposer une mission en tant que manutentionnaire à Agripharm-FLC, à Varennes-sur-Allier.
Onze candidats ont obtenu une mission Quatre mois après ce « Voice de l’emploi », Aurélien Martin enchaîne les contrats et il n’est pas le seul dans ce cas. . « Cela m’a permis de plus me lâcher, explique Aurélien Martin. Source : www.lamontagne.fr. Travailleurs du clic. Nettoyer des bases de données, modérer des contenus Facebook, évaluer des applications en ligne, cliquer sur des liens, classer des mots-clés, associer un texte à une image… tel est le quotidien de millions de nouveaux travailleurs dénommés « ouvriers du clic ».
Ils sont aujourd’hui quelques millions payés une misère par les grands groupes du web pour effectuer des tâches simples mais souvent ingrates, rébarbatives, répétitives depuis leur ordinateur. Immersion dans le quotidien de ces clickworkers. La révolution numérique. Le brown-out. Reconnaissons au moins ce mérite au monde du travail : il produit des pathologies professionnelles sans cesse renouvelées, résultant du caractère protéiforme des tortures qui sont infligées au salarié. Cousin éloigné de l’antique bûcher, le burn-out, cette « consumation » par excès d’investissement, est désormais entré dans le langage courant.
Qu’est-ce que le Bore-Out ? Traiter de l’ennui au travail peut paraître absurde au vu de la conjoncture actuelle et du nombre de personnes souffrant d’épuisement professionnel.
Or, ce syndrome tout aussi grave toucherait 10% des salariés en Suisse. Le syndrome du bore-out a été décrit pour la première fois en 2007 par deux auteurs suisses, Peter Werder et Philippe Rothlin, dans leur étude « Diagnose Bore-out ». Il désigne un épuisement professionnel induit non pas par le stress, mais par l’absence de tâches signifiantes et caractérisé par l’ennui, l’absence de défis et le désintérêt. A Conforama, des salariés sur catalogue. Quand Conforama est pris en flagrant délit de fichage de ses salariés.
"Bon soldat - laborieux", "Pas réactif", "Bon vendeur - à actionner", "Ne fait rien - CGT-RF [ndlr: "Rouge foncé", selon les syndicats]"... En découvrant, par hasard, ces appréciations laissées par le directeur régional du n° 2 du meuble en France, lors d'une visite dans le magasin de Leers (Nord), le 6 septembre dernier, Jean-Marc (1), un des salariés, est tombé des nues. Non-recours aux aides sociales, l’envers de la fraude. Le 5 février dernier, le conseil général du Haut-Rhin décidait que la perception du revenu de solidarité active (RSA) serait désormais conditionnée à l’accomplissement de sept heures de bénévolat hebdomadaire.
Cette annonce relance le débat sur les méfaits de l’assistance. Autrement dit : sur le fait que la perception d’une aide sociale encouragerait l’inactivité. Comme en Alsace, l’attention se concentre généralement sur les effets pervers de l’accès aux aides et droits sociaux, masquant ce que l’Observatoire des non-recours aux droits et services, l’Odenore, nomme l’envers de la fraude sociale. Selon cet observatoire, plus de 5 milliards d’euros de RSA ne sont pas versés chaque année à ceux qui pourraient en bénéficier. Ce phénonème peu connu a un nom – le non-recours aux droits et aux services – et il concerne tous ceux qui, loin de profiter des aides sociales, ne demandent rien. A lire aussi : Des mesures qui augmentent toujours plus l’exclusion sociale. Cancer@work brise les tabous sur la maladie au travail. Le cancer est aujourd’hui encore la première cause de mortalité en France, il est responsable de 30% des décès par an.
Autre réalité, la maladie n’existe pas dans l’entreprise et en parler reste encore très tabou. Or concilier maladie et travail est un sujet sociétal majeur auquel il est nécessaire que les entreprises s’intéressent. « Transformer l’expérience de vie de la maladie en expérience valorisable professionnellement pour réintégrer de la meilleure manière qui soit les personnes anciennement souffrantes au sein de la société civile » est l’objectif premier que se donne Anne Sophie, Fondatrice de Cancer @ Work. Souvent fragilisés par la maladie, les job-dating Cancer @ Work permettent aux candidats de faire le point sur leur projet professionnel et de retrouver confiance en eux. Manon, ancienne candidate d’un des jobs-dating est présente aujourd’hui pour parler de son parcours. Cancer @ Work a besoin de l’aide de la Fondation Webhelp SHARED pour réaliser ses actions.