La dimension culturelle du bonheur… et du malheur français. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claudia Senik, professeur à l'université Paris-Sorbonne et à l'Ecole d'économie de Paris A l'heure où de nombreux pays se mettent en ordre de marche pour mesurer le bien-être "au-delà du produit national brut (PNB)", suivant les recommandations du rapport Stiglitz-Sen (2009), l'Insee vient de rendre public le résultat d'une enquête auprès des Français, confirmant les leçons des enquêtes internationales : sur une échelle de bonheur graduée de 0 à 10, les Français se placent en moyenne à 7,2.
Il s'agit d'une très mauvaise note. Ainsi, parmi les treize pays européens qui ont participé à l'enquête European Social Survey depuis 2002, seul le Portugal obtient un score de bonheur moyen plus faible (6,8), avec des conditions de vie matérielles beaucoup plus défavorables. Dans cet esprit, on peut estimer la relation statistique typique entre développement et bonheur.
Avec un IDH identique, les Belges sont à 7,7… et les Danois à 8,3. La conception du bonheur dans les cultures d'ailleurs. Le bonheur, dans la pensée occidentale, est l’aboutissement d’une démarche et d’une construction aboutissant à un état durable de plénitude et de satisfaction ou encore, une jouissance d’une situation.
Il est à la confluence de plusieurs registres, le sensible, le social, les affects. Pour l’Occident, les représentations socialement et historiquement construites du bonheur s’articulent à l’individualisme : il est un état émotionnel momentané ou durable de l’individu et moins du collectif ; c’est une notion subjective et en même temps normative. Qu’il se situe dans une aspiration individuelle ou collective, qu’il soit au bout d’une quête pour un avenir matériellement meilleur – une promesse pour demain – ou dans le mythe d’un âge d’or appartenant à un passé lointain – un temps révolu et perdu à jamais –, le bonheur est à la fois nostalgie et promesse. Il est associé au temps. Le bonheur est-il un concept universel, partagé entre les humains ? La notion de bonheur selon les cultures. Si la majorité des études scientifiques envisagent le bonheur sous l'angle du bien-être subjectif et donc des émotions, encore faut-il s'accorder sur les émotions positives qui rendent heureux.
Ici, il semble que la culture joue un rôle prépondérant. Les Américains, par exemple, associent bonheur avec gaieté, énergie et dynamisme ; ils valorisent les émotions fortes et grisantes. Les Indiens ou les Chinois, en revanche, voient le bonheur comme un état de paix et d'harmonie intérieure ; ils privilégient des émotions moins intenses et plus sereines. Ces différences seraient par ailleurs acquises très tôt durant l'enfance, notamment à travers les contes pour enfants.
Comparaison du bonheur entre cultures différentes Le professeur Jeanne Tsai et ses collègues de l'université de Stanford ont comparé la littérature pour enfants aux États-Unis et à Taïwan afin de voir s'il existait des différences dans la manière dont le bonheur y était représenté. Mais encore ? Didactiser des documents audio. 1 Compréhension orale : stratégies et objectifs La séquence que je développe dans cet atelier est plutôt une suite d’activités à proposer aux élèves, sur plusieurs séances.
L’activité cible est la compréhension de l’oral, avec une préoccupation de guidage et d’entraînement de l’élève : l’idée étant de le guider non pas à travers un questionnement - qui l’enferme toujours plus ou moins dans des questions auxquelles il ne sais pas répondre - mais de lui donner des repères qui le conduiront tout au long de l’écoute. La fiche didactique qui accompagne le document sonore a été conçue pour offrir à l’élève une stratégie d’écoute progressive, qui va du général au détail la possibilité de progresser dans l’activité en autonomie dans le sens où elle est largement autocorrective au fur et à mesure de la progression dans l’écoute un objectif de compréhension du sens, doublé d’un repérage des outils langagiers nécessaires à l’expression de l’idée. 2 Des pratiques sociales de référence.
Nœuds Chinois / Chinese knot.