Écrire sur Facebook peut provoquer son licenciement. «Ça brouille les cartes : il faut une règle du jeu» «Je refuse d’ajouter mes élèves comme "amis" sur Facebook.
J’y ai beaucoup réfléchi. Facebook sert à voir et à être vu et des collégiens ne mesurent pas toujours ce que ça implique. En tout cas, dans le cadre d’une relation d’autorité prof-élèves, ça brouille les cartes : il faut poser une règle du jeu. Je suis présent sur Facebook, mais mon profil est personnel, pas intime, nuance. Je donne quelques informations sur moi (fan de musique et de l’AS Saint-Etienne) mais rien sur ma vie privée. «Je marque la même distance qu’en classe» «J’accepte mes élèves comme "amis" sur mon compte Facebook car j’en ai deux : l’un privé, l’autre professionnel.
Refuser les sollicitations des élèves n’a pas de sens : c’est éducatif de leur apprendre à se contenir sur Facebook. Un jour ou l’autre, des recruteurs se pencheront sur leur profil, alors autant leur apprendre le plus tôt possible à se construire une identité numérique. Facebook donne l’impression d’être un espace privé mais c’est illusoire, autant qu’ils le sachent. Dans mes échanges avec mes élèves, je marque la même distance qu’en classe. Eux-mêmes d’ailleurs font plutôt attention quand ils m’écrivent : ils mettent les formes comme je les mets moi-même. Dans ma pédagogie, j’utilise beaucoup les technologies de l’information. Il y a énormément de discussion entre les profs sur ces nouveaux usages. Télézapping : Facebook, "attention à vos amis !" Pourra-t-on bientôt insulter son patron sur Facebook ? J'ai rencontré un troll en vrai. Nicolas ne sait pas trop quoi faire de ses mains moites.
Il se tord les doigts, ça glisse. Alors il frotte ses paumes contre son jean informe, et sur les pans de sa chemise trop grande. Quand le greffier a dit “affaire numéro 10“, Nicolas s’est levé, seul avec son gros malaise. Debout devant la présidente de la 17e chambre, il murmure que son avocat commis d’office l’a planté il y a quatre jours, qu’il est venu quand même, mais que du coup, non, il ne sait pas qui le défend désormais. Audience renvoyée à décembre prochain. De sa courte vie, jamais Nicolas, 21 ans, casier vierge, queue de cheval jaune et piercing labial, n’aurait imaginé atterrir devant un tribunal pénal.
En 2010, caché derrière un écran et un de ses multiples pseudos, les horreurs sortaient plus facilement. “Rayan, Killian, même combat ! Cible de cette ultra-violence verbale : Rayan, un jeune garçon atteint d’une maladie génétique détruisant petit à petit le système nerveux ; et Claude Mathieu, son père. Harcèlement sur Facebook : “Nous avons été traumatisées” « Paul la poucave » a fait trembler le lycée.
Trois élèves d’un établissement de la région lyonnaise ont colporté des potins de cours de récré pendant deux mois, masqués derrière ce nom de profil Facebook (qui signifie « Paul le rapporteur » en argot). Jusqu’au jour où ils ont posté des photos compromettantes de Lauren et Margaux, toutes deux en classe de première. « Le genre de bêtises bien ridicules qu’on fait pendant une soirée arrosée. C’était trop gênant, ces photos ont fait le tour du lycée », raconte Lauren. Pour couper court, les deux copines de 17 ans n’ont pas hésité à « signaler un abus » pour « atteinte à la vie privée » sur Facebook.
Le compte a immédiatement été fermé. « On a fini par découvrir qui était derrière tout ça. . « Un groupe “anti-Marie” où pleuvaient les insultes » M. . « En février dernier, une camarade de ma fille Marie, âgée de 12 ans, a créé un groupe Facebook “anti-Marie” . « On va te faire la peau » Facebook : qui doit entrer dans la toile de mon réseau ? Sur la p@sserelle, le réseau social préféré des internautes français a déjà été questionné.
Suite à l’article « Facebook : la relation profs-élèves au pied du mur », où je faisais part de mes interrogations et de mes certitudes, des commentaires d’élèves et d’internautes sont venus enrichir ma réflexion initiale. Depuis ce billet, j’accepte comme « amis » certains anciens élèves. Comme arrière-boutique du blog, j’ai ouvert le groupe [La p@sserelle HG] sur Facebook parce qu’on ne peut pas tout partager entre les murs d’une salle de classe ou dans un billet de blog. Les réseaux (Facebook, Twitter, Espaces numériques de travail) tiennent aujourd’hui le haut du pavé et il paraît essentiel que les enseignants s’emparent de ces outils : pour sensibiliser leurs élèves à une pratique futée des réseaux sociaux et repenser les espaces du savoir.
Qui doit entrer dans la toile de mon réseau ? Tous mes amis ? Avec qui partager ?