Starling ou l'innovation technologique au service de la forêt. Defence Airbus and Space, The Forest Trust (TFT) et SarVision ont développé conjointement un service innovant qui permet aux entreprises de l’agroalimentaire de fournir des preuves de la mise en œuvre de leurs engagements en matière de protection de l'environnement et plus particulièrement de lutte contre la déforestation.
Après 14 mois de développement, cette technologie est en service auprès de deux clients pilotes, Ferrero et Nestlé, et sera commercialisée début 2017. Pour la première fois, ce type de technologie sera mis à la disposition des entreprises pour les aider à prendre les bonnes décisions et à respecter les promesses énoncées dans leurs politiques de conservation des forêts. Le service est appelé Starling et utilise une combinaison d'images satellitaires optiques et radar de haute résolution. Le partenariat entre Airbus Defence et les spécialistes de la télédétection spatiale, TFT et radar SarVision a débuté en 2015. Déforestation : Etat des lieux. Anatis, robot de désherbage bientôt en vente. C’est lors du SIMA 2015 que l’entreprise vendéenne Carré avait présenté son robot de désherbage Anatis.
Il avait alors été élu « machine de l’année ». Travaillant de paire aujourd’hui avec le bureau d’étude nantais Capacité, filiale de l’Université de Nantes, ils viennent de présenter les évolutions du robot qui devrait pouvoir être mis à la vente durant le premier trimestre 2017. Anatis est un robot agricole connecté. Sa première fonction est le désherbage mécanique. Il dispose de quatre éléments bineurs. C’est ainsi qu’Anatis peut travailler en totale autonomie, sans jamais dépasser sa zone de travail ou rouler sur les semis. Carré va commercialiser dès le prochain SIMA cinq robots en présérie pour 70 000 €. Source Sur le même sujet :
La Saskatchewan, un leader mondial dans la recherche sur les légumineuses. A voir : "L'agriculture alternative : une solution viable pour l’Europe ?", un reportage d'Arte - Magazine GoodPlanet Info. Le test à la bêche – Évaluation du sol sur le terrain (Sept 2016) Quand la biodiversité se découvre en jeu de société - 16/02/2016.
La Bêta-Pi et le CPIE de Gâtine poitevine ont créé ensemble “ 9 m² de terre à inventer ”.
Un jeu ludique pour sensibiliser sur les enjeux de la biodiversité. Un jeu de société à taille humaine, intitulé « 9 m² de terre à inventer ». C'est la dernière animation sortie de terre, mi-2015, par La Bêta-Pi et le CPIE Gâtine poitevine*. Kim Delagarde, directeur de la première association, en explique le principe : « Il y a neuf cases, qui représentent des territoires, où chaque joueur habite une maison.
Chacun possède des espèces animales et se pose la question de celles qu'on préserve, transfère chez son voisin ou qu'on supprime. » Et à l'instar du Monopoly, le jeu dispose d'une case prison, sauf qu'elle sert à ranger les bestioles indésirables. Confronté aux bêtes et aux imprévus Une version en ligne pour la fin d'année nr.parthenay@nrco.fr. Implantation de luzerne porte-graines sous couvert de tournesol. Le choix de variétés de tournesol tolérantes à certains herbicides de post-levée facilite la maîtrise des adventices.
(©Réseau biodiversité pour les abeilles) La Fnams, Fédération nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences, et le réseau biodiversité pour les abeilles travaillent à la mise en place d’itinéraires innovants. En Poitou-Charentes, l’implantation de luzerne porte-graine sous couvert de tournesol assure des bénéfices à la fois pour les agriculteurs et les apiculteurs. La Fnams et le Réseau biodiversité pour les abeilles présentent un itinéraire technique innovant dans le nord de la Vienne, un des principaux bassins de production de semences de luzerne. Il consiste à semer la luzerne porte-graine en même temps que le tournesol au printemps. De plus, cet itinéraire associe deux cultures essentielles pour l'économie apicole.
Les agro-équipements - Véronique BELLON MAUREL. Et si les vaches mangeaient de l’herbe..., par Gérard Le Puill (Le Monde diplomatique, décembre 2015) L’agriculture contribue bien davantage au réchauffement climatique qu’on ne l’imagine généralement.
A l’échelle mondiale, on estime à 14 % la part de la production agricole dans les émissions de gaz à effet de serre (GES). En France, cette proportion aurait atteint 21 % en 2012 (1). Le secteur agricole français disposerait d’un immense potentiel de réduction des GES s’il sortait de son sillon pour explorer d’autres voies. Effets de la densité des adventices sur le rendement des céréales à paille. Les seuils de nuisibilité des mauvaises herbes sont déterminants pour le raisonnement du désherbage et pour optimiser la rentabilité des applications.
Mais ils ne représentent que des valeurs indicatives car de nombreux facteurs en modifient leur degré. L’utilisation stricte de ces seuils peut conduire à des situations difficiles voire catastrophiques et ce d’autant plus lorsque l’agriculteur est confronté à des adventices résistantes. Ces seuils ne prennent en compte que le préjudice direct sur la culture. Or, les effets indirects des mauvaises herbes comme l’évolution du stock semencier sont d’une importance capitale. Les robots : futur de l’agroécologie ? Crédit photo : Gc85 / Wikimedia commons CC Agroécologie – Entre ses importantes émissions de gaz à effet de serre et l’utilisation massive de produits chimiques, l’agriculture est une activité nocive pour l’environnement.
Et si les robots intelligents permettaient d’améliorer ce bilan et de rendre les champs plus propres ? L’industrie n’a que le mot robot en bouche. Implantation de luzerne porte-graines sous couvert de tournesol. Les Chambres d’agriculture normandes s’engagent. Prise de conscience collective.
L’agriculture des dernières décennies a connu une mutation sans précédent grâce à l’amélioration conjuguée des techniques culturales, du machinisme et de l’agrochimie. Cette évolution s’est traduite par un accroissement des rendements, de la productivité (plus d’ha travaillés/UMO), mais aussi des intrants (engrais, phytos, semences), de l’énergie, et des émissions de GES.
Les grands axes étudiés dans le projet L’agro-écologie en NormandieIl ne s’agit pas de proposer une nouvelle définition de l’agro-écologie, qui par ailleurs a déjà fait l’objet de nombreux travaux scientifiques débouchant sur différentes définitions évoluant au fil du temps, mais passer du concept à la réalité afin de rendre compréhensible la notion d’agro-écologie au plus grand nombre d’agriculteurs normands.Comme on peut le voir dans le tableau ci-dessus, différentes portes d’entrée peuvent être activées par les agriculteurs pour faire de l’agro-écologie. Les techniques agroécologiques africaines - AgriMaroc.ma. L’ONG Américaine Oakland Institute a réalisé auprès d’une population de deux millions de foyers ruraux d’Afrique subsaharienne, ce, durant trois années, 33 études de cas qui mettent en avant le potentiel économique, social et de sécurité alimentaire, liés aux techniques agroécologiques.
Mieux connaître la microflore du sol. La très grande majorité des plantes forment de multiples associations souterraines avec les microbes du sol.
Grâce à ces microorganismes, les plantes peuvent utiliser l'azote de l'air, mais aussi les éléments minéraux dont elles ont besoin pour leur développement. L'inra propose un focus sur le pouvoir des mychorizes. Les mycorhizes sont des symbioses plantes-champignons à bénéfices réciproques : les champignons fournissent à la plante les éléments minéraux puisés dans le sol, la plante fournit aux champignons les métabolites dérivés de photosynthèse. Ces mycorhizes concernent 95% des plantes. On en compte actuellement au moins 7 types, fournissant aux plantes du phosphate, mais aussi du calcium, du potassium, du magnésium, du cuivre, du zinc, etc.
Pour en savoir plus, rdv sur Crédit photo : Inra Garbaye Jean. Les agro-équipements - Véronique BELLON MAUREL. Du compost pour améliorer la séquestration de carbone dans les sols non cultivés. 30 projets d'actions pour adapter l'agriculture aux nouveaux défis. Le rapport Agriculture innovation 2025, remis à Stéphane Le Foll, recense 30 projets qui doivent permettre, en dix ans, d'accroître la compétitivité de l'agriculture, sa résilience au changement climatique et réduire ses impacts sur l'environnement.
"L'enjeu, alors que l'on traverse une crise, est d'être capable de relever la tête et de regarder à dix ans", a déclaré le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll, lors de la remise du rapport Agriculture innovation 2025, le 22 octobre. Ce document dresse une feuille de route en 30 projets d'actions, à initier d'ici 2025 pour permettre au secteur agricole de relever les défis qui l'attendent. Il a été rédigé par le président exécutif d'Irstea Jean-Marc Bournigal, le PDG de l'Inra François Houllier, le directeur de l'Acta Philippe Lecouvey et le président du Conseil d'administration d'Agroparistech Pierre Pringuet, missionnés en février 2015.
Un avant-goût de la nourriture du futur. Les défis auxquels vont devoir faire face les systèmes agricoles et l’industrie agroalimentaire dans les décennies à venir sont considérables : accroissement prévisible de la population de quelque 2,5 milliards d’ici 2050, urbanisation, transition nutritionnelle se traduisant par une plus grande consommation de viande dans les pays émergents, changement climatique. L’innovation technologique est une partie de la solution, aussi bien dans le domaine de l’agriculture que dans celui de l’alimentation. Quelles sont les tendances dans ce dernier domaine ? La lutte contre le gaspillageLa lutte contre le gaspillage fait désormais partie des priorités des institutions internationales (FAO), des États et des ONG, mais aussi des organisations professionnelles.
Au total, 30 % de la production alimentaire mondiale est perdue après récolte ou gaspillées dans les magasins, par les ménages ou les services de restauration. Ce gaspillage a un coût considérable. Comment Cuba survécut en 1990 sans pétrole. Portrait de l'explosion de l'agriculture urbaine à Cuba. D'une monoculture qui a détruit 86 % des ressources forestières, Cuba assure maintenant sa sécurité alimentaire en pratiquant la permaculture, l'agriculture urbaine et l'élevage de petits animaux en ville. L'introduction de ces nouvelles pratiques a permis de pallier la crise alimentaire que le pays connait depuis les années soixante. " 75 % des produits frais consommés à Cuba proviennent de l'agriculture urbaine ", affirme Maria Caridad Cruz Hernandez, coordinatrice au Urban Sustainability Program à la Antonio Nuñez Jiménez Foundation for Nature and Humanity à La Havane, lors d'une conférence au Sommet mondial ÉcoCité2011 à Montréal le 26 août.
" Ce type d'agriculture, ajoute-elle, est pratiqué par environ 300 000 Cubains sur une superficie de plus de 50 000 hectares. " Agroécologie et permaculture. Agroécologie et permaculture : plus ou moins productives que l’agriculture industrielle ? L’agriculture de conservation. La carte de France des alternatives : 89 révolutions locales pour un changement global. Elles sont ancrées dans l’écologie et dans l’innovation sociale. Elles ont en commun de proposer des réponses concrètes, à contre-courant du modèle économique dominant : la coopération plutôt que la concurrence, le souci du bien commun plutôt que la cupidité individuelle, le partage plutôt que l’accaparement, la préservation de l’environnement plutôt que sa destruction, la solidarité et l’ouverture à l’Autre plutôt que le repli sur soi et la xénophobie.
Elles constituent souvent des réponses immédiates à des enjeux quotidiens : se nourrir sans s’empoisonner, créer des emplois, redonner du sens au travail et à l’activité économique, favoriser l’économie locale, proposer des logements de qualité et financièrement accessibles, s’éclairer sans polluer, mutualiser des savoirs, partager des biens et des services, renouveler la démocratie locale…