FM-2030, précurseur du transhumanisme. Temps de lecture: 12 min «Je suis un homme du XXIe siècle qui a été accidentellement lâché dans le XXe.
J’ai une profonde nostalgie pour le futur.» Ainsi se présentait Fereidoun M. Esfandiary. Si ce personnage vous est inconnu, il fut pourtant un des pionniers du transhumanisme, mouvement et philosophie invitant à exploiter les progrès de la science et de la technologie pour dépasser nos limites humaines, idée aujourd’hui très en vogue dans la Silicon Valley et les milieux technophiles.
Né le 15 octobre 1930 à Bruxelles, Fereidoun M. Une figure à la James Bond Fereidoun M. Le jeune homme, c’est peu de le dire, a tout pour réussir. Complète son ancienne compagne Natasha Vita-More, par ailleurs une des figures du mouvement transhumaniste américain. Le regard tourné vers 2030 Après avoir étudié à Berkeley et à l'université de Californie à Los Angeles (UCLA), fleurons de la côte Ouest, Fereidoun M.
«C’était un esprit incroyablement créatif, se souvient Natasha Vita-More. Fereidoun M. Disruption : préparez-vous à changer de monde. Par Farid Gueham.Un article de Trop Libre « Quel est le point commun entre le diagnostic médical, les banques, les cabinets de conseil, les avocats, le marketing, les grandes écoles, le salariat et l’expertise au sens large ?
Réponse : ils sont tous, et avec bien d’autres, en train ou sur le point de se faire «disrupter». Du latin disrumpere, « la séparation, la différence » et rumpere, « rompre ». Le mot évoque un mélange de rupture, de chamboulement, de révolution à la fois rapide et brutale mais surtout inéluctable ». Stéphane Mallard décrypte une révolution, à la fois brutale et inévitable. Cette mutation d’échelle mondiale, personne ne pourra l’arrêter, pas même les États. Disruption technologique : de l’ubiquité à l’omniscience de la technologie Les raccourcis et les caricatures ont la vie dure : non, prendre le virage de la transformation digitale ne se résume pas au lancement d’une application sur un smartphone.
Disruption des repères : la mort inéluctable du salariat. « Nous créons notre propre obsolescence à cause de la technologie » - Maddyness - Le Magazine des Startups Françaises. « L’utopie, c’est le futur qui s’efforce de naître, la routine c’est le passé qui s’obstine à vivre. » Si cette citation de Victor Hugo aura permis à Sandrine Roudaut d’ouvrir le bal de cette dixième édition du Web2Day, à Nantes, elle aura également eu le mérite d’interpeler le public, venu en masse pour cette intervention qui promettait d’être aussi captivante que déroutante.
Et pour cause : l’utopie est un sujet à la mode. Les médias en font leurs Unes, les politiques s’en emparent pour faire passer leurs messages… L’utopie fait couler de l’encre. « Homme augmenté, humanité diminuée », rencontre à Alès (Gard) Homme augmenté, humanité diminuée est le dernier ouvrage de Philippe Baqué.
Cette enquête implacable et impeccable sur l’invention médicale, la manipulation politique et l’exploitation commerciale de la maladie d’Alzheimer, se prolonge de façon fort pertinente jusque sur les rivages des « rêveries » des « transhumanistes ». Voulu et promu par des entreprises-monde, les GAFA, ces projets auront pour première conséquence de transformer la santé et le soin en « business », en réduisant l’humain à des data !
Qu’elle soit menée à la première personne rend l’enquête de Philippe Baqué encore plus provocante ! Nous vous convions toutes et tous à venir entendre l’auteur déployer son travail et commencer un débat capital RDV au Capitole d’Alès, place de l’Hôtel de ville, le 25 mai à 18h30. Source : Courriel à Reporterre Vous avez aimé cet article ? ESSAI : Une critique de la raison transhumaniste. Un philosophe, un médecin et un théologien s’interrogent sur la manière de parler de l’homme aujourd’hui en réponse aux questions soulevées par le transhumanisme.
Le transhumanisme, c’est quoi ? De Dominique Folscheid, Anne Lécu, Brice de Malherbe,Cerf, 2018, 144 p., 12 € Après deux ans de travaux, le département d’éthique biomédicale du pôle de recherche des Bernardins a produit en mai 2017 un colloque intitulé : Critique de la raison transhumaniste. Le transhumanisme, un mirage au bénéfice de quelques privilégiés. Cela ressemble à un catalogue de La Redoute.
Tout est disponible. Besoin d’un cœur ? Une société française en propose un garanti cinq ans (soit 230 millions de battements) à la fiabilité « comparable à celle d’un avion pour son premier vol », selon son inventeur. Envie de courir le marathon malgré l’amputation d’une jambe ? Dotée d’une « jambe bionique » fabriquée par le MIT Media Lab, une États-Unienne s’y est essayée avec succès. Le transhumanisme, c’est-à-dire la quête de tout ce qui peut « améliorer » l’homme, l’« augmenter » en quelque sorte en faisant appel à la science, touche à tout et ne s’interdit rien.
Le Graal des transhumanistes est bien sûr de vaincre la mort biologique D’autres firmes travaillent sur des projets empruntés à la science-fiction : des implants dans le cerveau humain, par exemple, à même de piloter des avions de chasse ou des drones par la seule pensée.