30 ans de danse. Comment Merce Cunningham a révolutionné la danse. Aussi affranchi que classique : Maurice Béjart en cinq ballets. Il y a dix ans, le 22 novembre 2007, Maurice Béjart mourait.
A 90 ans, le danseur et chorégraphe laissait derrière lui des pièces restées des classiques au répertoire contemporain tout en apportant une vision nouvelle de la danse. De Stravinski à Tchaïkovski en passant par la chanson française de Barbara, il n'a cessé de naviguer entre les genres pour amener la danse jusqu'au Palais des sports. D'une œuvre à l'autre, Béjart a souvent enthousiasmé autant qu'il a déconcerté les initiés de la danse par sa liberté, dans l'écriture chorégraphique et dans les formes. En s'affranchissant des formes et de la narration, Maurice Béjart donnait à son spectateur un rôle actif, comme le mettait en lumière l'historien Jean- Pierre Pastori dans ce documentaire diffusé en 2010 : Dans le passé, avec les ballets à histoire, il y avait un début, une fin, un développement narratif.
Symphonie pour un homme seul : la naissance d'un chorégraphe Écouter 2 min (Durée : 2'24) Le danseur qui a les pieds sur terre. One Flat Thing, reproduced. Natif de New York, Forsythe fait ses classes en Floride aux côtés de Nolan Dingman et Christa Long, danse au Joffrey Ballet puis plus tard au Ballet de Stuttgart, où il est nommé chorégraphe résident en 1976.
Pina (Wim Wenders) Le Blog documentaire a choisi de revenir en cette fin d’année sur un film qui a marqué 2011 et qui vient de remporter le prix Arte du documentaire de l’European Film Academy.
Pina, de Wim Wenders, où l’hommage du cinéaste à l’une de ses grandes amies, la chorégraphe Pina Bausch, disparue le 30 juin 2009. Une œuvre “à la beauté fulgurante, qui s’invente aux confins des splendeurs chorégraphiques conçues par Pina Bausch, de l’émotion suscitée par sa disparition, et de la manière de filmer ». Jean-Michel Frodon ajoute, sur son blog Projection Publique que ce documentaire « ouvre une nouvelle voie pour le cinéma de manière plus décisive qu’aucune autre réalisation 3D à ce jour ».L’analyse de ce film est aussi l’occasion pour Le Blog documentaire de donner la parole à une cinespectatrice encore étudiante en Master de cinéma documentaire… « Il faut adorer danser pour persévérer.
Merce Cunningham (Changes : notes on choreagraphy) Au premier abord, le nombre des danseurs est déroutant. 1. 1. William Forsythe, un paradoxe en mouvement. Le chorégraphe américain propose, avec la création multifacette “A Quiet Evening of Dance”, une relecture inventive de l’histoire du ballet.
William Forsythe aura surmonté la peur du vide : après les années fastes du Ballet de Francfort puis les expérimentations de The Forsythe Company avec “seulement” une vingtaine de danseurs, le chorégraphe est redevenu un artiste indépendant. Bien sûr, il est plus facile de s’appeler Forsythe lorsqu'on décide de repartir à zéro – ou presque. Les institutions se sont ruées sur l’Américain, lui offrant studio et solistes pour travailler. Comment écrire la danse ? Myriam Gourfink. A – Atelier avec Myriam Gourfink – Chorégraphe L’atelier de Myriam est composé de deux parties : une pratique du yoga de l’énergie suivie d’un temps dédié à la composition chorégraphique.
LE YOGA La pratique du yoga a pour enjeu principal d’amener chaque stagiaire, par un travail de respiration – mouvement premier du corps –, à prendre conscience de son intériorité et à la déployer, afin d’en faire un appui, une ressource. Tout au long de l’atelier, guidés par les indications orales de Myriam, les participants sont amenés à affiner leur conscience du souffle et du corps, en combinant techniques respiratoires, sensations physiques et visualisations, mouvements biomécaniques et imaginaires. La contraction de la zone sexuelle est l’un des fondamentaux de cette pratique ; elle permet l’ancrage physique et mental nécessaire au travail. Tout au long de la séance, ces diverses sollicitations s’alimentent mutuellement. B – Séance d’écoute avec Kasper T.
B – Listening Session with Kasper T. Notation. 2. Écrire le mouvement. Garder en mémoire sa chorégraphie. Pourquoi écrire ?
– pour mémoriser et se souvenir de sa propre partition – pour se repérer dans l’espace – pour se repérer dans le temps – pour représenter les corps – pour décrire et analyser Pour cela, réfléchir au recueil de ces écrits (carnets de danse, individuels ou collectifs qui seront reliés aux œuvres et garderont la trace du parcours de danse de l’élève) Situation n°1-But : Interpréter un fragment d’écrit afin de créer sa propre phrase dansée Faire lire aux enfants des écrits d’artistes, c’est rapprocher leur propre expérience de celle des danseurs et des chorégraphes et c’est, en retour, les amener à écrire eux-mêmes.
A l’image de la partition du musicien, cette écriture codifiée est une façon de garder en mémoire sa chorégraphie. Consigne : Essayez d’imaginer quels sont les mouvements qui ont été écrits sur cet extrait de partition. Variable : Appropriation et réécriture de cette même phrase. Situation n°2-But : Créer une phrase chorégraphique et la noter par écrit.