Vidéos. La SCOP : une stratégie gagnante sous condition. Rappelez-nous quel est le principe de la Scop ?
Dans une Scop, chaque actionnaire bénéficie d’une voix ce qui permet un fonctionnement très démocratique. Par ailleurs, la Scop permet de répartir les bénéfices de façon équilibrée et juste entre actionnaires, salariés et entreprise. L’équilibre de cette répartition assure la pérennité de l’organisation. De plus, une Scop est par définition beaucoup plus solide qu’une autre entreprise étant donné que ses fonds propres sont inaliénables, ce qui lui confère une vraie stabilité. Enfin, et c’est un point central, l’entreprise est au cœur des préoccupations de tous et non du seul dirigeant : le principe même de la Scop responsabilise chaque salarié. Comment gère-t-on les RH dans une telle structure ?
Conscient de l’importance de son effort, le salarié agit dans une logique d’intérêt général. Comment s’opère la rémunération et le recrutement des salariés dans ce contexte ? La SCOP : une stratégie gagnante sous condition. L'économie sociale et solidaire, un modèle ? L'économie sociale et solidaire est une alternative au capitalisme actionnarial.
Elle n'en doit pas moins rénover ses pratiques et adopter un management plus participatif. Les organisations de l'économie sociale et solidaire - associations, coopératives et mutuelles - offrent-elles un modèle susceptible de se substituer à la corporate governance ? Dans un moment où les excès du capitalisme actionnarial font émerger le besoin d'une meilleure prise en compte des intérêts des différentes parties prenantes à la vie des entreprises (salariés, collectivités locales, etc.), beaucoup se tournent vers l'économie sociale et solidaire (ESS) pour trouver une réponse : les organisations de l'ESS n'ont en effet pas pour objectif de maximiser leur résultat mais, au contraire, de répondre aux besoins de leurs adhérents, associés ou sociétaires, et leur gouvernance se veut démocratique.
Scop : le pouvoir aux salariés Un risque de dérive autocratique Deux défis Bon anniversaire ! En savoir plus Commentaires. Entreprises sociales - Tendances 2014. Accueil. La Scop : pourquoi choisir cette formule ? - APCE, agence pour la création d'entreprises, création d'entreprise, créer sa société,l'auto-entrepreneur, autoentrepreneur, auto-entrepreneur, auto entrepreneur, lautoentrepreneur, reprendre une entreprise, aid.
CV : Arnoult Boissau est directeur de l'Union régionale des Scop d'Auvergne.
Interview : Qu'est-ce qu'une Scop ? La Scop, Société coopérative de production n’est pas un statut juridique en tant que tel. Il s’agit d’une société coopérative prenant la forme de SARL ou de SA, dans laquelle les salariés sont également les associés de l'entreprise. Elle peut exercer son activité dans tous les domaines. Pour qui est-elle faite ? La Scop est véritablement l’affaire de ceux qui y travaillent. Certainement pas. ESS : Pratiques et valeurs sont-elles gage d’une bonne qualité de vie au travail ? Loi ESS : Amendée mais adoptée par la commission des affaires économiques du Sénat.
Benoît Hamon, ministre délégué à l’ESS s’est d’ailleurs félicité de cette nouvelle étape franchie et a précisé : « L’ensemble des dispositions ont été adoptées, et [.] aucun groupe politique n’a exprimé dans son vote son opposition à l’équilibre du texte ».
Toutefois, quelques aménagements ont été consentis avant l’adoption du projet de loi parmi lesquels : - Le renforcement de l’aspect territorial de l’ESS notamment via son insertion dans les politiques de développement local ou encore l’élaboration des projets PTCE en collaboration avec les collectivités territoriales, les centres de recherche et les organismes de formation ; - La mise en place d’une conférence régionale annuelle sur l’ESS pour favoriser la concertation entre les instances ESS étatiques, régionales, représentatives et les partenaires sociaux ; Quelle GRH dans l'économie sociale et solidaire ? Un concept longtemps mal assumé Longtemps l'économie sociale a été mal à l'aise avec la notion de GRH.
Comme l'indiquait en 2006 la sociologue belge Catherine Davister, le concept « est souvent mal perçu par les dirigeants d’économie sociale parce qu’il est souvent associé dans leur esprit à une conception capitaliste des travailleurs comme constituant une « ressource » à exploiter au même titre que les autres ressources (financières, matérielles, énergétiques, etc.) de l'entreprise(1) ». La seconde raison qui contribuait à négliger la GRH était plus interne. Tendant à considérer que travailler dans l'ESS est autant une activité professionnelle qu'un engagement (social, militant, voire politique), certaines des entreprises du secteur avaient tendance à penser que la GRH, ce n'était pas pour elles.