Les leviers de motivation ou comment mobiliser les collaborateurs. Par Nadège OUARY Directrice RH Quelles sont, d’après vous, les sources possibles de satisfaction du personnel ?
Aujourd’hui, je vous soumets ma vision de DRH. Mes expériences terrain, RH et managériales m’ont amenée à identifier divers leviers de motivation professionnelle. Je les ai représentés sur le schéma ci-après. Que pouvons-nous entendre derrière ces mots ? Conditions de travail Elles doivent satisfaire au mieux le collaborateur afin qu’il puisse donner son maximum.
Salaire et avantages En contrepartie du travail d'un salarié, l'entreprise doit pouvoir proposer un salaire qui, à la fois contribue à impliquer, et qui, dans un même temps, soit adapté aux exigences de compétitivité. L’employeur peut fixer librement les salaires en ayant l'obligation de respecter un salaire minimum et le principe de la négociation collective avec les partenaires sociaux. Management Le choix du type de management et du manager est très impactant sur la motivation de chaque équipe et de chaque collaborateur. La motivation au travail : sur quels leviers agir ? Selon Spinoza, le désir est l’essence de tout être.
Le philosophe André Comte de Sponville nous dit lui que les individus ne cherchent pas à travailler par nature. Ils ne sont pas mus par ce désir. Pour lui, le travail est avant tout envisagé comme un moyen qui se matérialise par un salaire. Celui-ci sert ensuite à mettre en place les conditions du bonheur telles que définies par chacun. En effet, les attentes des travailleurs ne reposent pas que sur les rémunérations. Les leviers de la motivation Laurence Thomas évoque dans son ouvrage : motiver ses équipes*, trois besoins qui doivent nécessairement être comblés pour mettre en place les conditions de la motivation. Le premier besoin à satisfaire est celui de la stimulation. Le besoin de reconnaissance est également un autre à satisfaire. 37 % des salariés français ressentent un manque de reconnaissance selon l’ANACT (Agence national d’amélioration des conditions de travail).
Des objectifs adaptés Donner du sens. Motivation au travail : les salariés français de moins en moins motivés. En ce milieu d’année 2013, quel constat avons-nous de la motivation au travail en Europe ?
Selon le baromètre Edenred-Ipsos, la démotivation au travail affecte toujours les salariés français depuis la crise de 2008… Comment changer la donne quand le chômage pèse sur le moral, que les opportunités de reconversions professionnelles se font rares ? La motivation au travail en France et dans les pays européens Le baromètre affiche une motivation au travail variante d’un pays à l’autre. Et face à leurs homologues européens, les salariés français apparaissent comme les moins motivés au travail (38 %) ! Le constat est relativement différent en Allemagne et en Belgique où la reconnaissance au travail est plus importante.
Alors d’où proviendrait ce manque de motivation ? Un salarié sur deux a placé le niveau de salaire en tête des préoccupations. Comment remotiver les salariés ? Mais globalement, qu’attendent-ils de leur entreprise ? Aucun trackback pour l'instant Mobilité professionnelle : qui ? TMS. Les actions de prévention mises en place par la Biscuiterie de l'Abbaye (Basse-Normandie) Pourquoi les primes ne constituent pas une motivation pour mieux travailler. Contrairement à ce que l'on croit, l'argent et les avantages en nature ne poussent pas à travailler davantage.
Voici pourquoi. Vous pensez que récompenser les gens leur permet de mieux travailler. Mais les sciences humaines montrent que ce n'est pas le cas pour de nombreuses raisons. Pourquoi l'argent n'est-il pas la motivation ultime ? Le cliché de référence de la motivation, c'est la carotte et le bâton : la carotte étant la douce récompense et le bâton la sournoise punition. Des recherches en psychologie montrent que les récompenses produisent uniquement des "conformités provisoires" : votre comportement pourra changer pendant un moment mais il y aura un retour en arrière comme pour tant de régimes qui n'ont pas marché.
Alfie Kohn affirme que "les primes (...) ne modifient pas les comportements basiques liés à notre façon de nous conduire. Alors, qu'est-ce qui motive vraiment les gens ? Quelle leçon devons-nous en tirer ?