Celui qui pourrait changer le monde. Aaron Swartz (1986-2013) était programmeur informatique, essayiste et hacker-activiste.
Convaincu que l’accès à la connaissance constitue le meilleur outil d’émancipation et de justice, il consacra sa vie à la défense de la « culture libre ». Il joua notamment un rôle décisif dans la création de Reddit, des flux RSS, dans le développement des licences Creative Commons ou encore lors des manifestations contre le projet de loi SOPA (Stop Online Piracy Act), qui visait à restreindre les libertés sur Internet. Au fil de ses différents combats, il rédigea une impressionnante quantité d’articles, de textes de conférences et de pamphlets politiques, dont une partie est rassemblée ici. L’adolescent, qui était déjà un libre-penseur brillant, laisse progressivement place à l’adulte, toujours plus engagé, se prononçant sur des sujets aussi variés que la politique, l’informatique, la culture ou l’éducation, et annonçant nombre de questions débattues aujourd’hui.
Traduit de l'anglais (États-Unis). Le prix de la désobéissance. Il est de 250 000 dollars.
C'est en tout cas le montant du prix qui sera décerné en Juillet prochain par le prestigieux MIT. Un prix récompensant : "Une personne ou un groupe de personnes engagés dans une logique de désobéissance profitant à la société. En particulier nous voulons récompenser les actions qui changent la société de manière positive en respectant un certain nombre de principes. Ces principes incluent la non-violence, la créativité, le courage, et le fait d'assumer la responsabilité de cette action. Bon alors moi j'ai nominé (nommé ?) Et Aaron Swartz me direz-vous ? Au moment où je me réjouissais sur Twitter de l'initiative du MIT (parce que la désobéissance est un thème qui me touche à plusieurs titres ...), le toujours vigilant Lionel Maurel me rappelait opportunément que cette histoire sentait quand même un peu la poudre ... Mais revenons au "prix" de la désobéissance civile ...
Aaron Swartz s'est suicidé le 11 Janvier 2013. Combien vaut la désobéissance ? The Internet's Own Boy. Larissa MacFarquhar: The Tragedy of Aaron Swartz. HE COULD NOT deal with people talking about him.
It’s taken me some time since he died to get used to talking about him because I was under such strict instructions not to. But he fucked up something really major. He made a really dumb, bad decision. And it’s my right now to ignore all the other things that I thought were dumb, too. Maybe if I hadn’t felt I couldn’t talk about him to other people this wouldn’t have happened. Taren Stinebrickner-Kauffman, Aaron Swartz’s girlfriend THERE IS SUICIDE as a philosophical question: does suicide make sense as an answer to suffering?
Alec Resnick, a friend A DOCTOR RELATIVE last night told me that he’d had some very painful experiences with patients with ulcerative colitis committing suicide. Ben Wikler, a friend I LOOKED BACK at my e-mails and I was almost always the one who didn’t continue the conversation. Matt Stoller, a friend. How we stopped SOPA. See just how unequal we are. I had asked for help capturing the inequality caused by the winner-take-all system states have adopted for allocating their Electoral College votes.
I’ve seen a bunch of fantastic responses, which I’ll try to catalog here as I come across them. Heinrich Hartmann has a great interactive map — select a base state, and then hover over other states to see their relative weight. He’s made the code available on GitHub. My friend Joseph Mornin built a two column demonstration—select two states shows the unequal voting weight between them, with maps and date produced below. He too has made the code available on GitHub. Really eager to see how Brian Chirls’ WebVR example develops: All of these make perfectly clear just how unequal the voting power of American’s is — despite “the greatest democracy in the world” insisting, in almost every other context, on the principle of “one person, one vote.” Larry Lessig’s Long Walk. Les citoyens, et non les lobbys, doivent financer la politique. Pour ce juriste américain, seule une réforme du financement des campagnes électorales pourra mettre fin à la corruption qui gangrène le système politique des Etats-Unis.
LE MONDE CULTURE ET IDEES | • Mis à jour le | Par Flore Vasseur Lawrence Lessig, 52 ans, est professeur de droit et directeur du Center for Ethics de l'université Harvard. Après une dizaine d'années consacrées à la question de la propriété intellectuelle sur Internet (il a notamment cofondé le système de licences libres Creative Commons), il dénonce depuis 2007 l'influence des lobbys et des intérêts privés à Washington – notamment dans un ouvrage remarqué, Republic, Lost (éd. Twelve, 2011). Cet ancien collègue et soutien de Barack Obama a lancé un mouvement, la New Hampshire Rebellion, par une marche citoyenne qui parcourt l'Etat du nord au sud depuis le 11 janvier. Vous dénoncez le système de financement des campagnes électorales comme l'un des principaux maux de la démocratie américaine.