Combien de personnes micro-travaillent en France ? Les plateformes de micro-travail allouent des tâches fragmentées à des foules de prestataires dont la rémunération peut être aussi faible que quelques centimes.
Cory Doctorow: Zuck’s Empire of Oily Rags. Blockchain et crypto-monnaies : une révolution ? Une réaction libertarienne à la crise de 2008 Le 10 septembre 2017, Jamie Dimon, PDG de JPMorgan, la plus grande banque américaine en termes d’actifs, qualifiait le bitcoin de « fraude » et « d’arnaque à grande échelle » et prédisait son imminente « implosion », avant d’ajouter : « je licencierai dans la seconde le premier de mes traders qui s’essayerait à échanger cette crypto-monnaie, et ce pour deux raisons : c’est contraire à nos règles et c’est stupide !
». Pourtant, sept mois plus tôt, en février 2017, la holding financière lançait depuis son siège new-yorkais, aux côtés de Microsoft et Intel, l’Enterprise Ethereum Alliance, une association « à but non lucratif » (qui compte aujourd’hui plus de 150 membres tels que Toyota, BBVA, Samsung, etc.) visant à « développer la confidentialité, la souplesse et la sécurité » d’Ethereum, actuellement la deuxième crypto-monnaie la plus utilisée dans le monde… Données personnelles. Cet article a été co-écrit par Lionel Maurel et Laura Aufrère, doctorante au Centre d’Économie de Paris Nord (UMR CNRS 7234-CEPN).
Université Paris 13 – Sorbonne Paris Cité. Ce texte est placé sous licence Creative Commons CC-BY-SA 4.0. Pour un meilleur confort de lecture, vous pouvez télécharger l’article en pdf ou en ePub. Table des matières Introduction I Continuum des pratiques numériques et enjeux de différenciation II De la difficulté à faire émerger de l’action collective à partir du cadre juridique actuel III Mobiliser un nouvel imaginaire pour construire un cadre de négociation collective sur les données IV Enjeux d’émancipation et construction de nouveaux droits Le 28 janvier dernier avait lieu le « Privacy Day » ou Journée européenne de la protection des données, un événement lancé en 2006 par le Conseil de l’Europe pour sensibiliser aux enjeux autour de la vie privée. Publications Octobre 2015 - Le Droit Ouvrier.
Sur quoi reposent nos infrastructures numériques ? Aujourd’hui, la quasi-totalité des logiciels couramment utilisés sont tributaires de code dit « open source », créé et maintenu par des communautés composées de développeurs et d’autres talents.
Ce code peut être repris, modifié et utilisé par n’importe qui, entreprise ou particulier, pour créer ses propres logiciels. Partagé, ce code constitue ainsi l’infrastructure numérique de la société d’aujourd’hui… dont les fondations menacent cependant de céder sous la demande ! En effet, dans un monde régi par la technologie, qu’il s’agisse des entreprises du Fortune 500, du Gouvernement, des grandes entreprises de logiciel ou des startups, nous sommes en train d’accroître la charge de ceux qui produisent et entretiennent cette infrastructure partagée. Olivier Ertzscheid : L’appétit des géants. Préface. Avec l’aimable autorisation de l’éditeur Il n’y a pas d’algorithme Le livre d’Olivier Ertzscheid que vous tenez entre vos mains est un chasseur qui traque deux proies : l’une est la généalogie des grandes plateformes, l’autre cet attracteur d’inquiétudes politiques connu sous le nom d’« algorithme ».
Les deux thèmes de sa quête intellectuelle sont on ne peut plus différents. Le premier est par trop sur le devant de la scène, l’autre furtif. Feudalism and the “Algorithmic Economy” For the sake of this essay, feudal economic models imply the idea that a very tiny segment of the society is fantastically rich while the bulk of society works hard, has few choices about the work they do, and tend to be poorly compensated for their efforts.
Le syndicalisme qui vient - UGICT. Trebor Scholz is a scholar-activist. Profile: Trebor Scholz is a scholar-activist and Associate Professor for Culture & Media at The New School in New York City.
His book Uber-Worked and Underpaid. How Workers Are Disrupting the Digital Economy (Polity, 2016) develops an analysis of the challenges posed by digital labor and introduces the concept of platform cooperativism as a way of joining the peer-to-peer and co-op movements with online labor markets while insisting on communal ownership and democratic governance. His next book will focus on the prospects of the cooperative online economy. His edited volumes include Digital Labor: The Internet as Playground and Factory (Routledge, 2013), and Ours to Hack and to Own: Platform Cooperativism. Une question de société. An Experiment in Hiring Discrimination Via Online Social Networks. Abstract We investigate whether personal information posted by job candidates on social media sites is sought and used by prospective employers.
We create profiles for job candidates on popular social networks, manipulating information protected under U.S. laws, and submit job applications on their behalf to over 4,000 employers. We find evidence of employers searching online for the candidates. Dominique Cardon, Antonio A. Casilli, Qu’est-ce que le digital labor ? 1 Selon Casilli, on peut faire remonter son origine à une conférence qui s’est tenue en 2009 : The In (...) 2 Les contributions de cet ouvrage sont issues d’un des ateliers de recherche méthodologique organisé (...) 1Dans cet opuscule, Dominique Cardon et Antonio Casilli, deux sociologues spécialistes du numérique, nous présentent un champ, un phénomène relativement nouveaux1 : le digital labor/labour.
L’ouvrage s’articule autour de deux exposés2 des auteurs et d’un débat où ils confrontent leurs points de vue. 2Dans la première contribution, A. Antonio A. Casilli, Les liaisons numériques. Vers une nouvelle sociabilité ? 1L'auteur, chercheur au centre Edgar Morin de l'EHESS, enseignant la socio-anthropologie des usages numériques, nous propose ici le résultat de 20 ans de recherches.